CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48

dimanche 30 octobre 2011

Résultats encourageants pour l'emploi des seniors

Le taux d'emploi des seniors qui avait baissé dans les années 80 et 90 s'améliore depuis les années 2000. Il est passé de 38,1 % en 2006 à 38,9 % en 2009. Il a atteint à 39,7 % en 2010 et au deuxième trimestre 2011, il est de 40,9 %. Ce résultat est la traduction des mesures prises ces dernières années : fin des préretraites, plan seniors, cumul emploi/retraite. Néanmoins, le taux d'emploi des seniors en France reste inférieur à la moyenne européenne, 46,3 % en 2010. Il faut souligner que la rupture intervient autour de l'âge légal de départ à la retraite. Ainsi, au deuxième trimestre 2011, le taux d’emploi des 55-59 ans s’élève à 63,4 % quand celui des 60-64 ans est de 18,1 % (60,6 % et 17,9 % en 2010). Contrairement aux idées reçues, le taux d'emploi des 55-59 ans est supérieur au taux moyen de l’Union Européenne (62,6 % au deuxième trimestre 2011).

vendredi 28 octobre 2011

La retraite au centre de l'Intervention Présidentielle


Nicolas Sarkozy a placé le sujet de la retraite au coeur de son intervention télévisée du jeudi 27octobre. Il a ainsi  rappelé que la réforme d 2010 constituait un des moyens de lutter contre les déficits publics. Il a par ailleurs souligné que les pensions avaient diminué en Grèce, en Irlande, en Espagne...

Il a mentionné que plusieurs pays avaient fixé l'âge légal de départ à la retraite à 67 ans. Concernant une éventuelle harmonisation sur le sujet avec l'Allemagne, il a rappelé que les durées de cotisation diffèrent d'un pays à un autre, de 35 à 45 ans Outre-Rhin et 41 ans et 6 mois en France.

Baisse de la consommation en septembre


Sans surprise, la consommation a diminué au mois de septembre. La crise et la progression du chômage ont contribué à ce recul. Les dépenses liées au textile ainsi qu'à l'énergie ont baissé. La baisse des tarifs sur l'énergie explique en partie ce mouvement.

Sur le troisième trimestre, la consommation progresse d'un petit 0,2 %.

lire la note de l'INSEE

mercredi 26 octobre 2011

Interview sur 20 minutes.fr

Placements : « A moins d’avoir besoin d’argent à court-terme, il faut encore privilégier l’Assurance-vie » INTERVIEW – L’analyse de Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des épargnants … En septembre, les Français ont plus retiré d’argent qu’ils n’en ont déposé dans les contrats d’Assurance-vie. C’est seulement la seconde fois que cela arrive en quatorze ans. Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des épargnants, revient pour 20minutes sur cette tendance et sur les conséquences qu’il faut ou non en tirer pour votre épargne. Les Français ont plus retiré que déposé d’argent dans les assurances vie en septembre. Comment expliquer cette désaffection ? Est-ce une tendance de fonds ? Il s’agit effectivement d’un mouvement de fonds, que l’on constate depuis le début de l’année. Il y un inversement de tendance notable, après plusieurs années de progression des placements dans les assurances-vie, notamment en 2010. C’est évidement du au contexte économique. La différence de rendement entre les livrets et l’assurance-vie est faible. Par ailleurs, les banques incitent plutôt leur clients à placer leur argent dans les premiers, car elles ont besoin de cash. Au final, les Français placent de plus en plus dans les livrets. Il y a aussi beaucoup de retraits. Cela veut-il dire que les Français épargnent moins à long terme ? Ou qu’ils préfèrent d’autres formes d’épargen ? Au premier semestre, on remarque que les particuliers qui ont engagé des rachats d’assurance-vie l’ont surtout fait investir dans l’immobilier. Sur le long terme, ce placement est aujourd’hui privilégié par rapport à l’Assurance-vie, parce qu’il est une valeur refuge en période de crise. De plus en plus de gens achètent sans recourir au crédit : à Paris c’est le cas dans plus d’une transaction sur deux. Les acquéreurs piochent en général dans leurs réserves de cash disponibles, donc l’assurance-vie. Cela n’est pas inquiétant pour autant : quand on épargne, ce n’est pas pour collectionner des images mais pour en utiliser les revenus ! Quel conseil donneriez-vous à un épargnant aujourd’hui ? Je tiens à rappeler que l’investissement locatif rapporte peu aujourd’hui. Si l’on a de l’argent disponible sans besoins de court terme, je conseille de parier sur les marchés d’action, qui ont atteint un niveau très bas aujourd’hui. Mais à la seule condition d’avoir un attrait pour le risque et du temps à y consacrer ! Et pour arbitrer entre livret et assurance-vie ? Tout dépend de l’objectif. Les livrets ont un rendement assez faible et un niveau d’imposition assez élevé. Par contre, ils permettent des retraits immédiats. L’assurance-vie est intéressante au niveau fiscal après quatre ans de détention. A moins d’avoir besoin d’argent à court-terme, il faut encore privilégier l’Assurance-vie.

La semaine économique et financière vue par Generali Investments

Comme chaque semaine, les équipes de Generali Investements Farnce décrypte les évolutions économiques et financières des derniers jours dans le cadre de leur lettre hebdomadaire. Les yeux rivés sur l'Europe, les investisseurs ont fait peu de cas des publications trimestrielles au cours de cette semaine. La tendance a en effet été dictée par les informations ou rumeurs évoquant l’imminence d’un plan coordonné et massif pour résoudre la crise de la dette ou, à l’inverse, l’impasse dans laquelle se débattent les dirigeants européens et franco-allemand en particulier. La nécessité d’un plan d’envergure se fait pressante, alors que l’agence de notation Moody’s a annoncé mardi 18 octobre placer sous surveillance le triple A de la France puis dégradé le lendemain la note de l’Espagne. Aussi, l’annonce jeudi soir d’un nouveau calendrier européen par le couple franco-allemand a rassuré et a contribué au rebond de vendredi, également soutenu par un climat des affaires un peu meilleur que prévu outre-Rhin. Au-delà de cela, le round des négociations ouvert vendredi par les ministres des Finances de la Zone Euro se poursuivra au moins jusqu’à mercredi prochain (26 octobre), où une nouvelle rencontre des responsables politiques est prévue, à Bruxelles, afin de sortir de la crise de la dette. La négociation est rendue particulièrement délicate par l’entremêlement des différents sujets : Grèce (augmentation du montant de la décote), banques (recapitalisation massive pour répondre au risque de contagion), fonctionnement du FESF (discussions sur le moyen de démultiplier sa capacité d’intervention), gouvernance économique (réforme du traité européen), etc…Sur tous ces chantiers du sommet européen, la vision allemande semble l’emporter à Bruxelles. Sur le plan macroéconomique, les dernières statistiques, pourtant plus rassurantes venant des Etats-Unis, n'ont pas permis d'amortir le choc de la crise de confiance vis-à-vis de l'Europe. Quant aux résultats des sociétés, ils ont été en demi-teinte des deux côtés de l’Atlantique. Plusieurs d’entre elles ont reconnu que leurs objectifs étaient exagérément optimistes mais un bel accueil a été réservé aux groupes ayant été précis et rassurants dans leurs perspectives, quand le rythme de croissance en Europe, voire en Chine, vient s’ajouter aux inquiétudes. Retrouver la lettre N°338

Conjoncture : l'industrie sur une pente dangereuse

Selon l'INSEE, la demande adressée au 3ème trimestre à l'industrie manufacturière est en nette baisse confirmant la tendance observée depuis le mois de mars 2011. le taux d'utilisation des capacités de production recule à 82% pour une moyenne de longue période de 85 %. En matière d'emploi, la situation est contrastée. Selon les chefs d'entreprise, le solde serait en repli mais supérieur à la moyenne.De même, les entreprises éprouvant des difficultés de recrutement reste supérieur à la moyenne. Toujours selon les chefs d'entreprise, les salaires auraient progressé de 0,4 % au 3ème trimestre et la durée du travail aurait augmenté. En revanche, ils estiment que la compétitivité de l' industrie française s'est détériorée au niveau national. Elle serait néanmoins améliorée au niveau mondial. Les perspectives en matière d'exportations sont en net repli et inférieures à la moyenne de longue période.

mardi 25 octobre 2011

Epargne de précaution en période de crise

Les Français sont des fourmis, le taux d'épargne des ménages pourrait attendre les 17 % du revenu disponible brut contre 16,6 % à la fin du second trimestre. Cette progression témoigne de la montée des inquiétudes d'autant plus que les Français optent pour des placements courts sans risque. Les derniers résultats de l'assurance-vie en témoigne. Certes, ce comportement est assez logique mais il n'est pas interdit de le regretter. Pour lutter contre la récession, mieux vaut soit consommer, soit épargner à long terme afin de financer l'économie. L'inquiétude est mauvaise conseillère tant en matière de placements qu'en matière de conjoncture. Le repli vers des produits à court terme n'est sans nul doute pas optimal pour l'économie. Que l'épargne finance la consommation, l'immobilier, des dépenses liées à la dépendance.... c'est tout à fait logique, que l'épargne se canabalise elle même n'est pas en soi un progrès.

lundi 24 octobre 2011

L'assurance-vie dans le rouge

Au mois de septembre 2011, les cotisations versées sur les contrats d'assurance-vie ont atteint 9,7 milliards d'euros et ont été inférieurs aux prestations (rentes et rachats) qui se sont élevées à 11,5 milliards d'euros. Une telle situation est assez rare, il faut remonter à 2008 et la faillite de Lehman Brothers pour enregistrer des rachats de contrats supérieurs à la collecte (en octobre et décembre 2008). Depuis 1997, il n'y a donc eu en prenant en compte le mois de septembre 2011 que trois mois de solde négatif. L'encours de l'assurance-vie a baissé passant de 1373 à 1367 milliards d'euros du mois d'août au mois de septembre 2011 Les raisons de ce phénomène sont multiples : La crise financière depuis le mois d'août incite les épargnants à rechercher la sécurité et le court terme. Si les premiers mois de l'année avaient été favorables au LIvret A, cela est moins vrai en septembre avec une collecte de 1,13 milliards d'euros. Les banques à la recherche de liquidités ont orienté leurs clients vers les livrets bancaires en proposant des taux comparables à ceux de l'assurance-vie voire supérieurs (néanmoins la fiscalité est plus élevée) Cette recherche de liquidités est en partie liée aux difficultés que rencontrent les banques pour se financer sur le marché interbancaire et aussi sur leur obligation de s'adapter au plus vite aux nouvelles exigences réglementaires de Bâle III. Autre facteur qui joue en défaveur de l'assurance-vie, l'immobilier qui est la valeur refuge en période de crise. Il y aussi pour certains épargnants la tentation de s'expatrier du fait des annonces d'alourdissement fiscal. Les rachats sont d'autant plus aisés qu'une grande partie des contrats d'assurance-vie arrive à maturité. 64 % de l'encours de l'assurance-vie a plus de 8 ans et 47 % des contrats ont plus de 12 ans. Les épargnants craignant une hausse d'impôts peuvent être incités à sortir tout ou partie de leur argent des contrats.

samedi 22 octobre 2011

Les députés modifient encore la fiscalité du patrimoine

Les députés ont décidé, dans le cadre de l'examen en première lecture du projet de loi de finances pour 2012, de revenir sur la taxation des plus-values immobilières qui avait été durcie au mois de septembre. Les contribuables non propriétaires de leur résidence principale qui vendent leur résidence secondaire afin d'acquérir une résidence principale dans les deux ans seront exonérés de la taxation. Les députés ont décidé d'accroître la fiscalité sur les sociétés d'investissement immobilier cotées (SIIC). Actuellement, quand un épargnant acquière des actions et perçoit des dividendes, il acquitte l'impôt sur le revenu après application d'un abattement de 40 %, permettant d'effacer l'impôt déjà payé par l'entreprise. Or les SIIC ne sont pas soumis à d'IS. De ce fait, il a adopté un amendement qui supprime cet abattement.

Comment préparer sa retraite en payant moins d'impôt ?

Sur le site du Figaro.fr, un article fait le point sur les moyens d'améliorer sa retraite tout en faisant une bonne affaire fiscale. Le PERP et les contrats Madelin sont mis en avant avec une petite erreur sur l'encours des contrats Madelin qui n'est pas de 1,1 milliards d'euros mais de 17,3 milliards d'euros. Ce sont les cotisations qui ont atteint 1,1 milliards d'euros l'année dernière. Retrouver l'article

vendredi 21 octobre 2011

Le patrimoine financier des Français sous pression

Le taux d'épargne des ménages continue de progresser et atteint 16,6 % du revenu disponible brut (à la fin du second semestre 2011, source BdF). La montée des inquiétudes conduit les ménages à épargner d'avantage. Le taux d'épargne financière s'élève à 7,3 % fin juin contre 6,5 % à la fin de l'année 2010. Au deuxième trimestre, les flux d'actifs liquides et non risqués (dépôt à vue, livrets CEL, OPCVM monétaires, numéraire) ont atteint 11,2 milliards d'euros et l'encours s'élève 940 milliards d'euros. Les actifs liquides et risqués (titres de créance, actions cotées, titres OPCVM non monétaires) atteignent 504,6 milliards d'euros dont 204 milliards d'euros pour les actions cotées. Ils ont progressé de 0n1 milliard d'euros au second semestre 2011. Les actifs non liquides et non risqués (compte à terme, épargne contractuelle, assurance-vie en fonds euros) s'élèvent à 1456 milliards d'euros en progression de 14 milliards d'euros au second trimestre contre 17 milliards d'euros au premier trimestre. L'assurance-vie en fonds euros représente 166 milliards d'euros. Elle a progressé de 11 milliards d'euros au deuxième trimestre contre 14 milliards d'euros au premier. Les actifs non liquides et risqués ont atteint 783 milliards d'euros. les supports UC des contrats d'assurance-vie à fin juin s'élevaient à 227 milliards d'euros en progression de 1,1 milliards d'euros par rapport à fin mars. Au premier trimestre, la hausse avait été de 1,2 milliard d'euros. Le total des placements financiers des ménages atteignent 3682 milliards d'euros en progression de 30,7 milliards d'euros au deuxième trimestre après 30,1 au premier. L'augmentation est très faible. Avec la baisse des cours des actions, le troisième trimestre devrait enregistrer une stagnation, voire une baisse du patrimoine financier des ménages. Pour mémoire, le patrimoine non financier, essentiellement immobilier, s'élève à 6311 milliards d'euros (fin 2009-dernier chiffre connu).

Dégradation du climat économique

Le climat de confiance économique mesuré par l'INSEE est en baisse du mois de juillet à septembre. Ce n'est pas une surprise au regard du contexte actuel. Après avoir perdu 9 points de juillet àseptembre. Il  se situe désormais à 95 points et restedonc à un niveau inférieur à sa moyenne de longuepériode (100) lire l'analyse de l'INSEE

mardi 18 octobre 2011

L'actualité économique et financière vue par Generali Investments

Comme chaque semaine, les équipes de Generali Investements décrypte l'actualité économique et financière. Les principales places financières ont signé une nouvelle semaine de hausse. De manière générale l'amélioration du climat économique américain et un regain de confiance dans la zone euro grâce aux multiples démarches politiques encours, ont rassuré les investisseurs, qui ont repris le chemin de la Bourse. Plus particulièrement, les investisseurs ont apprécié les avancées dans le règlement de la crise de la dette grecque. Entente entre Paris et Berlin le week-end passé sur la recapitalisation des banques même si les principales intéressées affirment qu’elles n’en ont pas besoin, accord pourle déblocage de la tranche de 8 milliards d’euros à la Grèce par la Troïka, présentation d’une feuille de route par le Président de la Commission Européenne, vote en faveur de l’élargissement du FESF en Slovaquie après deux jours d’attente pour des raisons politiques, etc... Si ces annonces ont rassuré les investisseurs à propos de l'impact de la crisede la dette souveraine sur la conjoncture mondiale, en revanche, ils ont observé avec inquiétude les statistiques en provenance de Chine et du Brésil, prouvant que le ralentissement économique frappe aussi les pays émergents. En outre,les mauvais résultats de JP Morgan, la dégradation de la note espagnole et la mise sous surveillance négative de plusieurs banques européennes par les agences de notation ont été de nouveaux motifs d’inquiétude. Etant donné que les négociations entre européens à propos de la dette vont aller bon train jusqu’au G20 des 3 et 4 novembre prochains (avec entre temps le sommet européen du 23 octobre), le marché risque encore d’osciller au gré des déclarations politiques des uns et des autres et des éventuelles nouvelles dégradations de la part des agences de notation. Toutefois, le marché vient d’entrer dans la période de publication de résultats, ce qui signifie que les sociétés vont faire entendre leur voix. Macroéconomie et politique ne monopoliseront plus la parole sur les marchés. lire la lettre

lundi 17 octobre 2011

Les placements en période de crise

Les Echos ont réalisé une enquête sur les placements e, période de crise. Ils ont ainsi passé au crible les différents types de placements. Philippe Crevel a été interrogé dans le cadre de cette enquête. Retrouver l'article des Echos

Le point des marchés financiers par Generali Investments

Generali Investments vient de publier sa lettre mensuelle du mois d'octobre qui revient sur les tensions que connaissent les marchés financiers depuis deux mois. Les équipes de Generali Investments considèrent que les pouvoirs publics commencent à prendre conscience de la situation et prennent les mesures pour arrêter l'hémorragie. En ce qui concerne le marché actions, ils n'envisagent pas de réel rebond dans les prochaines semaines du fait du ralentissement économique. La baisse des actions dans les pays émergents pourraient inciter les acheter à se réintéresser à ce type de placements. Pour les obligations,  Generali Investments table sur un maintien de taux faibles pour les pays de la zone euro en triple A et un élargissement des spreads. Lire la lettre mensuelle du mois d'octobre de Generali Investments

Les Banques se font tirer l'oreille

Afin de respecter les ratios prudentiels de Bâle III, les banques incitent les clients à placer leur argent sur des comptes sur livret et de ne pas trop augmenter le fonds euros de leurs contrats d'assurance-vie. Compte tenu du rendement faible des comptes sur livret et de leur fiscalité peu attrayante, il n'est pas sûr que les épargnants fassent une bonne affaire. De même, les banques freinent au maximum les transferts de compte ou les clôtures afin de conserver leurs clients. Transférer un Livret A ou demander des rachats, actes simples par définition, peuvent devenir de véritable parcours du combattant.

dimanche 16 octobre 2011

Le fonds euros des contrats d'assurance-vie supportera-t-il le choc grec ?

Sur les 1400 milliards d'euros d'encours de l'assurance-vie, plus de 80 % est constitué des fameux fonds euros pour lesquels les compagnies d'assurances garantissent la valeur du capital aux assurés. Les fonds euros sont constitués autour de 50 % de titres émis ou garantis par l'Etat. les obligations d'entreprises représentent en moyenne 40 %, les actions d'entreprises de 4 à 10 % selon les fonds, l'immobilier de 2 à 10 % toujours selon les fonds. En fonction des compagnies, le poids des titres grecs varie de 0,1 à 2 % ce qui rend supportable pour toutes les compagnies opérant en France une éventuelle défaillance de l'Etat grec. Concernant l'impact sur le rendement, la crise grecque pourrait entraîner une baisse de 0,1 à 0,2 point en fonction de la nécessité ou non de passer en provisions 21 % ou plus de la valeur des obligations grecques.

L'heure est aux actions mais avec quelle fiscalité ?

Le marché actions est, en règle générale, en avance sur les évolutions de la conjoncture. La bourse baisse en anticipant les mauvais résultats à venir. De ce fait, l'épargnant avisé doit acheter en ces périodes chahutées afin de pouvoir dégager des plus-values. Il est fréquemment souligné que la durée moyenne des actions doit être de 5 à 8 ans; or avec une telle règle rien ne garantit à malheureux épargnant de vendre à contretemps. Il faut privilégier une autre règle en matière d'actions. En effet, l'épargnant a tout intérêt à se fixer un objectif de hausse et de vendre dès qu'il ait atteint. Ce taux peut être de 20 ou 30 % à chacun d'évaluer son goût pour les risques et son appât pour le gain. La rentabilité des actions dépend d'une part des dividendes distribués et de l'appréciation de leur cours. Les entreprises cotées ont réussi à dégager des dividendes ces dernières années et le rapport dividendes/cours des actions est très faible ce qui rend d'autant plus intéressant le placement "actions". En matière de fiscalité, les dividendes sont soumis au choix de l'épargnant soit au barème progressif de l'impôt sur le revenu, soit à un prélèvement libératoire. En cas de choix de l'impôt sur le revenu, les dividendes sont imposables après application d'un abattement de 40 % auquel s'ajoute un second abattement de 1525 euros pour un célibataire et de 3050 euros pour un couple. Les droits de garde peuvent être également déduits. Si un couple marié touche 10 000 euros de dividendes, le montant des dividendes imposables est de : 10 000- 40 % de 10 000 =6000-3050= 2950 euros. Ce dernier montant sera ajouté à leurs revenus pour application du barème progressif. Il peut être également déduit les droits de garde. En cas de choix du prélèvement libératoire, le taux est de 19 % sans abattement et sans prise en compte des droits de garde. Cette option n'est intéressante que pour les contribuables imposés au taux marginal et ayant plus de 39 000 euros de dividendes. Les prélèvements sociaux sont appliqués aux dividendes et s'élèvent 12,3 %. Ils passeront à 13,5 % au 1er janvier 2012. Les plus-values sont imposées au taux de 31,3 % (19 % de prélèvement libératoire +12,3 % de prélèvements sociaux qui passeront à 13,5 % au 1er janvier 2012). Depuis le 1er janvier 2011, il n'y a plus d'abattement pour le déclenchement de la taxation. Les moins-values sont réimputables au cours des 10 années suivantes mais pas sur le revenu imposable. Elles sont réimputables sur des plus-values de même nature. Un nouveau régime de calcul des plus-values prendra effet au 1er janvier 2012. Le montant de la plus-value ou moins value est diminué d'un tiers par année de détention au-delà de la cinquième, ce qui aboutit à une exonération totale au terme de huit ans (hors prélèvements sociaux). Mais attention : ce délai de détention ne commence qu'au 1er janvier 2006. Les abattements ne seront donc applicables qu'aux cessions réalisées après le 1er janvier 2012, l'exonération totale n'intervenant que pour les cessions postérieures au 1er janvier 2014.

samedi 15 octobre 2011

La Banque centrale européenne au coeur de la bataille

Face à la crise financière de la zone euro, la Banque centrale européenne est contrainte de multiplier les interventions non-conventionnelles. Ainsi, elle a acheté pour plus de 160 milliards € de dettes grecques, irlandaises, portugaises, espagnoles et italiennes. Aucun plafond n'a été fixé. Ces interventions avaient commencé durant la première phase de la crise durant l'automne 2009. Initialement concentrées sur les dettes grecques et irlandaises, elles ont été élargies aux dettes portugaises, espagnoles puis italiennes. Ces achats ont entraîné une forte augmentation de l’encours du SMP depuis le mois d’août 2011 qui s'élève désormais à 163 milliards € de dettes publiques contre 74 milliards € début août. A la différence des opérations de quantitative easing de la FED, la Banque Centrale Européenne a décidé que le SMP serait stérilisé et de ce fait il n'y a pas d'émission de liquidités, pas de planche à billet. Les achats de titres dépassent désormais largement ceux de covered bond (dettes structurées émises par des banques et assises sur leur portefeuille de prêts). Le programme covered bond purchase programme (CBPP) plafonne à 59,2 milliards € depuis mi-2010. En octobre, a BCE a décidé de rajouter 40 milliards € de dettes bancaires au CBPP. Au total, le SMP et le CBPP s'élèvent à 222,3 milliards € d’actifs et est voisin du portefeuille d’obligations détenues dans des « conditions normales » par la BCE, soit 338,5 milliards € de dettes privées et publiques. La BCE joue le rôle de prêteur de dernier ressort. Elle se substitue de plus en plus aux investisseurs traditionnels et aux banques. La BCE est un acteur de plus en plus important sur le marché secondaire de la dette. Il faut souligner que de plus en plus d'entreprises ont décidé de placer leurs liquidités à la BCE du fait des problèmes rencontrés par les banques.

vendredi 14 octobre 2011

Les années 80 de retour ?

Au mois de septembre, la hausse des prix dans la zone euro s'est accélérée. le taux d'inflation a atteint 3 %, contre 2,5% le mois d'août. Il est supérieur aux prévisions. Les analystes avaient prévu une stabilisation à 2,5%. L'inflation demeure pour la dixième fois consécutive au-dessus du seuil de 2% visé à moyen terme par la Banque centrale européenne. Or, la BCE doit faire face au ralentissement de l'économie et étudiait la possibilité d'une baisse de ses taux directeurs. Entre les deux objectifs, la BCE doit devoir trancher avec un risque de favoriser le retour inopinée de la stagflation même si nous en sommes encore très loin.

Le quotidien "Les Echos" mène l'enquête sur les placements financiers

Les Echos Patrimoine font le point en ce vendredi 14 octobre sur les placements financiers dans un contexte tendu . Mireille Weinberg et Edouard Lederer ont interrogé Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des Epargnants au sujet de l'évolution du prix de l'or et ainsi que sur les placements financiers en période de crise. Retrouver l'article de Mireille Weinberg sur les placements financiers Retrouver l'article d'Edourad Lederer sur l'or

Le Conseil constitutionnel valide la taxe sur les rentes des retraites chapeaux

Le Conseil constitutionnel a rendu public le 13 octobre 2011 sa décision sur la question prioritaire de constitutionnalité au sujet de la taxe sur les rentes applicables aux retraites chapeaux depuis le 1er janvier de cette année. Le Conseil constitutionnel avait été saisi par le Conseil d'Etat suite à un recours de l'association ADRESE. La taxe de 7 et 14 % sur les rentes non déductibles de l'impôt sur le revenu qui a été instituée par la loi de finances et la loi de financement de la sécurité sociale pour 2011 a été jugée conforme à la constitution malgré l'existence de deux barèmes dont l'application dépend de la date de liquidation de la rente. Les arguments sur la rupture d'égalité et le non respect des droits n'ont pas été retenus. Lire la décision du Conseil constitutionnel

mercredi 12 octobre 2011

Projet de loi de finances 2012, en attendant justement l'année prochaine

Le Gouvernement a présenté le 28 septembre dernier le projet de loi de finances pour 2012 qui sera examiné au mois d'octobre et au mois de novembre par le parlement. Les tranches du barème sur le revenu ont été augmentées de 2,1 % et la limite d'application de la décote a été fixée à 896 euros. Le nouveau barème de l'IR est le suivant (pour une part) : - n'excédant pas 6 088 euros : 0 % - de 6 088 à 12 146 euros : 5,5 % - de 12146 à 26 975 euros : 14 % - de 26 975 à 72 317 euros : 30 % - plus de 72 317 euros : 41 % Une contribution exceptionnelle qui est depuis le 11 octobre fixée à 3 et 4 % pour les revenus par part dépassant respectivement 250 000 et 500 000 euros. L'avantage procuré par certaines réductions ou crédits d'impôt a été à nouveau diminué de 10 %. L'épargne retraite, la réduction d'impôt pour les emplois de proximité et l'aide à l'investissement locatif social en outre-mer ne sont pas impactées. En revanche, sont concernées les dispositifs en faveur des investissements dans le secteur forestier, les réductions en faveur des placements dans les FIP, les FCPI et les souscriptions au capital de PME, les réductions d'impôt liées aux dispositifs Scellier, Malraux, résidences meublées...

Inflation, légère décrue en septembre

Avec la fin de la période touristique et le ralentissement économique qui pèse sur les prix des matières premières et de l'énergie, l'inflation est en recul. Au mois de septembre, les prix ont recul de 0,1 %. La hausse sur un an est de +2,2 %. Au mois d'août, la hausse avait été de 0,5 %. Corrigé des variations saisonnières (CVS), l’IPC croît de 0,1 % en septembre et de +2,3 % sur un an). Selon l'INSEE, "la diminution de l’IPC du mois de septembre provient essentiellement de la baisse saisonnière des prix des services, à la fin de la période estivale, baisse non totalement compensée par la hausse saisonnière des prix des produits manufacturés, liée à la fin des soldes d’été, et par celle des prix de l’énergie. Par ailleurs, en raison de la hausse saisonnière des prix des produits frais, les prix des produits alimentaires croissent". Les prix des services ont diminué en septembre 2011 (—1,1 % ; +1,5 % sur un an ; —0,8 % en septembre 2010). Les prix des hébergements de vacances baissent de —44,5 % sur un mois mais augmentent de 1,7 % sur un an, Les voyages touristiques tout compris enregistrent une diminution de —27,8 % en septembre et une baisse de 2,0 % sur un an. Les transports aériens enregistrent une diminution de 7,6 % et une hausse de 3,7 % sur un an. De façon traditionnelle en septembre, les prix des services des deEn revanche, avec la rentrée, les services d’éducation augmentent (+1,6 % en septembre ; +1,8 % sur un an) et les services récréatifs (+0,9 % ; +5,2 % sur un an). Enfin, la fin de la gratuité de certains parkings accroît les prix des péages et parkings (+1,8 % ; +1,5 % sur un an).

Il faudra payer

Le temps est aux augmentations d'impôt et il est fort probable que cette tendance durera plus d'une saison. Ainsi, après le plan du 21 août, le projet de loi de finances comporte de nouvelles dispositions dont une taxe sur les hauts revenus. En vertu d'un arbitrage intervenu mardi 11 octobre à Matignon, la taxe s'appliquera pour les contribuables ayant plus de 250 000 euros par part au taux de 3 % et au taux de 4 % pour ceux ayant plus de 500 000 euros de revenus par part. le rendement est évalué à 400 millions d'euros. Après les élections, il est fort à parier que le Gouvernement quel que soit sa couleur sera contraint de trouver autour de 30 à 40 milliards d'euros. le relèvement de la TVA ou de la CSG apparaît incontournable assorti de mesures plus centrées sur les hauts revenus et les revenus du capital. La disparition de certaines niches, l'augmentation de la fiscalité sur l'épargne devraient intervenir au mois de juin prochain

mardi 11 octobre 2011

L'or, début de la fin d'un cycle haussier ?

L'or après avoir lourdement chuté de plus de 15 % se stabilise autour de 1670 dollars l'once. Des investisseurs à la recherche de liquidités et pour encaisser des plus-values ont été vendeurs ces derniers jours. Plusieurs banques centrales des pays émergents ont ralenti leurs achats. par ailleurs, le ralentissement économique diminue les besoins en or de plusieurs secteurs d'activité dont l'électronique et l'informatique. Il n'en demeure pas moins que l'or reste à un niveau élevé. Il est possible qu'il renoue avec la hausse si les solutions à l'euro et à la crise des dettes souveraines tardent à être prises. Le potentiel de progression en temps et en valeur se réduit ce qui doit conduire les épargnants à la plus grande prudence. Il faut savoir que la précédente grande hausse de l'or date du second choc pétrolier en 1980, crise durant laquelle il avait atteint en valeur actualisée 2400 dollars l'once avant de stagner autour de 800 dollars l'once durant une vingtaine d'années.

Le point économique et financier de la semaine

Les équipes de Generali Investments décryptent chaque semaine l'actualité économique et financière. Semaine en deux temps sur les principales places financières. Les indices ont tout d’abord plongé, sur fond d'inquiétudes sur l'issue de la crise grecque, de dégradation des notes de l'Italie et de l'Espagne et de doutes sur la solidité de la croissance mondiale. Les craintes des investisseurs se sont ensuite atténuées avec l'espoir d'un plan d’action coordonné à l’échelle des Etats européens afin de recapitaliser les établissements bancaires les plus fragiles et d’éviter un effet domino après la faillite de Dexia. L’idée fait son chemin dans l’esprit de différents responsables politiques et devrait être au coeur des discussions du prochain sommet européen. De son côté, la BCE a maintenu inchangés ses taux directeurs (malgré de multiples pressions) lors du dernier conseil présidé par Jean-Claude Trichet, mais n’est pas restée inerte face aux problèmes de liquidités des banques. La BCE prévoit ainsi l'ouverture aux établissements bancaires de deux nouvelles lignes de crédit à volume illimité sur un an et une relance du programme de rachat d'obligations sécurisées pour un montant total de 40 milliards d'euros entre novembre 2011 et octobre 2012. Sur le front macroéconomique enfin, les nouvelles ont été meilleures que prévu, notamment aux Etats-Unis, où les bons chiffres de l’emploi ont éloigné le spectre d’une récession. La semaine à venir signera le retour des entreprises sur le devant de la scène, avec la saison des publications de résultats trimestriels, qui s’ouvre dans un climat de nervosité. Reste à espérer que le ralentissement économique constaté depuis quelque temps ne transparaisse pas dans les comptes des entreprises. lire la lettre de Generali Investments  

lundi 10 octobre 2011

Argus de l'Assurance : quel avenir pour l'épargne...?

Philippe Crevel a été interviewé par la rédaction de l'Argus de l'Assurance au sujet de l'évolution de l'assurance vie et de l'épargne en cette période tourmentée. Il aborde la question des dettes souveraines et de leur impact sur l'économie et les placements. Lire l'article de l'Argus de l'Assurance

Le ralentissement économique s'installe

L'INSEE a confirmé que la zone euro subissait un net ralentissement de son économie depuis le second trimestre 2011 et que ce dernier devrait se poursuivre dans les prochains mois. La demande interne et externe est concernée par ce processus qui résulte de la perte de confiance des acteurs et de la volatilité des marchés liée à la crise des dettes souveraines. Par ailleurs, l’investissement total croîtrait faiblement jusqu’au premier trimestre 2012, affecté par la faiblesse de l’activité et par l’incertitude liée aux tensions sur les marchés financiers. La consommation des ménages demeurerait étale dans un contexte de hausse de l’épargne de précaution et de faible progression du revenu disponible brut. Sous l’hypothèse d’une stabilisation du prix du Brent à 110$ et d’une fluctuation du taux de change euro/dollar autour de 1,37, l’inflation devrait baisser nettement au premier trimestre 2012. Le ralentissement serait accentué par la mise en oeuvre des plans d'assainissement des comptes publics.

vendredi 7 octobre 2011

Conjoncture : L'Insee table sur le ralentissement

L'INSEE vient de publier une note de conjoncture sur la situation économique en France.L'Institut revient sur l'arrêt de la croissance intervenu au second trimestre et trace les évolutions possibles pour les prochains mois. Sans surprise, le ralentissement est confirmé avec encore un doute sur le potentiel retour de la récession. Lire l'étude de l'INSEE
Comme toutes les semaines, les équipes de Generali Investments décrypte l'actualité des derniers jours. Lire la lettre n°335 de Generali Investments Quelques rumeurs positives ont soulagé les investisseurs, à quelques jours de la fin d’un troisième trimestre catastrophique sur les marchés financiers. Pressés par les Etats-Unis et la Chine de trouver le moyen d’éviter la faillite d’Athènes, les pays européens ont donné l’impression qu’ils pourraient prochainement s’entendre, ce qui a soutenu la tendance. Plusieurs parlements, dont le Bundestag, ont donné leur feu vert à l’extension du Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF). Les investisseurs ont également espéré que les capacités d'intervention du FSEF soient renforcées afin de dissuader les attaques spéculatives contre d'autres pays de la Zone Euro, comme l'Italie. Cependant, le gouvernement allemand est pour l'instant opposé à une telle option. Autre rumeur (ou éventualité), la BCE pourrait se montrer pragmatique et relâcher un peu la pression sur le marché monétaire (prêts aux banques jusqu’à un an au lieu de troismois) pour éviter un assèchement du crédit. Cependant, la parution en fin de semaine d’une accélération de l’inflation dans la Zone Euro (+3% sur un an en septembre) risque d’inciter Jean-Claude Trichet à ne pas abaisser les taux d’intérêt.Sur le front macroéconomique, si quelques chiffres américains ont un peu apaisé les craintes d’une rechute de la croissance, l’environnement général reste préoccupant. Le mauvais indice manufacturier chinois est venu rappeler que les pays émergents les plus dynamiques étaient également touchés par le ralentissement de la conjoncture. Les multiples statistiques de la semaine à venir (emploi aux Etats-Unis, PIB de la Zone Euro et divers chiffres pour l’Inde, la Russie, le Brésil et la Chine) apporteront un éclairage supplémentaire.

jeudi 6 octobre 2011

Le Madelin et le PERP sont en forme

Est-ce la montée des inquiétudes sur l'avenir de la retraite et le fait que l'épargne retraite a été préservée dans le cadre de la chasse aux niches, mais les résultats du premier semestre pour l'épargne retraite individuelle sont bons selon la Fédération Française des Sociétés d'Assurances. En effer, 45.000 nouveaux contrats Madelin ont été souscrits au 1er semestre 2011 et le montant des cotisations a atteint 1,1 milliard d'euros. Le montant de l'encours a par ailleurs atteint pour les contrats en phase de constitution 17,3 milliards d’€, soit une progression 12 % sur un an. POur les Plans d'Epargne Retraite Populaire, 27.000 nouveaux PERP ont été ouverts sur les 6 premiers mois soit mieux qu'en 2010. Au total, 2,1 millions de PERP ont été souscrits. Le montant des cotisations sur le premier semestre s'élève à 400 millions d'euros. en hausse de 3% par rapport à 2010. Les provisions mathématiques des PERP en phase de constitution s’élèvent à près de 6,8 milliards d’euros à fin juin 2011 ; la progression est de 19 % sur un an.

mercredi 5 octobre 2011

Les Banques centrales au chevet de l'économie

L'arme budgétaire est érodée et de ce fait la parole est donnée aux banques centrales. Dans les pays anciennement industrialisés, lLes taux directeurs dans restent faibles ; le recours aux politiques non conventionnelles est de règle. Les banques centrales des pays émergents doivent gérer en revanche des dérapages de prix tout en prenant en compte le ralentissement économique mondial. La Fed a décidé de lancer l’« operation twist » en annonçant qu’elle modifiat la composition de son portefeuille d’obligations d’Etat, en achetant des emprunts à long terme et en vendant des emprunts court terme. Elle veut ainsi peser sur les taux longs afin de favoriser une relance économique. Elle a décidé de ne pas augmenter son bilan (pas de quantitative easing 3) ; les achats seront compensés par les ventes ou par les remboursements (pas de planche à billet). Pour les autres banques majeures des pays développés (BCE, BoJ, BoE), la tendance est à la baisse des taux. On parle d’un nouveau quantitative easing pour la BoE et de baisse de taux à venir pour la BCE mais sans certitude de calendrier. La forte remontée de l’inflation dans les pays émergents continue de piloter les politiques monétaires. Néanmoins, les prix devraient redevenir plus calmes avec le ralentissement de l’activité.

Immobilier, baisse en vue mais Paris fait de la résistance

L'immobilier et l'or faisaient figure de placements refuges depuis de nombreux mois avec à la clef le développement de bulles spéculatives. L'or a montré ses limites la semaine dernière avec une chute assez nette du fait de ventes de la part d'investisseurs à la recherche de cash et de plus-values. L'immobilier qui depuis l'été se cherchait avec l'allongement des délais de vente semble être impacté par la crise. L'importance des tickets d'entrée et le durcissement de l'accès au crédit peuvent expliquer qu'au troisième trimestre 2011, les prix du mètre carré aient reculé de 0,2 % en Ile de France, de 3,7 % en région Provence Côte d'Azur et de 3,4 % dans le Nord. Les régions Centre, bourgogne et Lorraine ont enregistré des baisses supérieurs à 4 %. Les régions Aquitaine, Auvergne, Franche Comté et haute Normandie ont enregistré, en revanche, des hausses de plus de 5 % A la différence de la région Ile de France, Paris a enregistré une nouvelle hausse au 3ème trimestre de 2,3 %. Néanmoins, les délais de vente sont passés sur Paris de 39 à 50 jours et le volume de ventes a baissé de 4 %. Les professionnels s'attendent à une diminution des tarifs d'ici la fin de l'année. Si Paris fait de la résistance, c'est en raison de la nature particulière des acheteurs. Il s'agit rarement de primo-accédants. Il s'agit de retraités. Par ailleurs, le recours au crédit y est moindre que dans les autres villes. Le crédit ne couvre que 54 % de la valeur des biens achetés.

La population active de la France va continuer à augmenter

Entre 2010 et 2030, la population active française augmenterait de 6,5 % et devrait s'élever à 31,4 millions de personnes. Cette augmentation devrait intervenir essentiellement entre 2010 et 2025.

Elle serai imputable à une augmentation du taux d’activité des seniors augmenterait au cours de cette période. Les mesures prises en matière de retraite expliquerait cette évolution.

Du fait de l'arrivée en fin de carrière des générations du baby boom, de nombreux salariés seront concernés par le recul de l'âge de départ à la retraite. Après 2025, sous l’effet conjugué de leur retrait du marché du travail et de l’arrivée aux âges de forte activité des générations creuses nées pendant les années 1980-1990, la population active se stabiliserait pendant une décennie. Elle progresserait de nouveau après 2035 avec l’entrée dans la vie active des générations nombreuses nées après 2000.

Lire la note de l'INSEE

 

mardi 4 octobre 2011

L'économie mondiale freine

Au deuxième trimestre 2011, la croissance de l'économie mondiale s'est engagée dans un ralentissement. En variation trimestrielle, le PIB mondial progresse de 0,9 % soit son plus faible résultat depuis l’été 2009. Au premier trimestre 2011, l'économie mondiale avait progressé de +1,1 % et de +1,4 % au quatrième trimestre. Sur un an, le PIB mondial est en hausse de +4,5 % contre +5 % début 2011. Les pays développés sont responsables de la baisse de la croissance mondiale. Dans l’OCDE, la croissance atteint +0,2 % au deuxième trimestre 2011. Dans cette zone, le ralentissement a commencé au printemps 2010 qui avait connu un pic de croissance à +0,9 %. Sur un an, la croissance n’est plus que de 1,6 % à la fin du printemps de cette année. Outre le Japon, le Portugal et la Grèce sont en récession. Les pays émergents subissent également le ralentissement. La croissance reste très appréciable dans les grands émergents (+1,5 % sur le trimestre au T2 2011 ; +7,4 % sur un an). La Chine (+2,1 % sur le trimestre, données désaisonnalisées) reste le pays le plus dynamique, suivi de l’Indonésie (+1,6 %) et de l’Inde (+1,4 %). le ralentissement a été occasionné par un choc inflationniste (prix du pétrole), un choc sur la chaîne d’approvisionnement industriel (catastrophes au Japon), un choc financier (crise de la dette ), un commerce mondiale atone, des hausses de taux directeurs dans les pays émergents et des mesures d’austérité pour les finances publiques dans les pays développés.

lundi 3 octobre 2011

Philippe Crevel dans la Tribune de l'Assurance

Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des Epargnants, a été interrogé par la Tribune de l'Assurance au sujet du marché d épargne. Lire l'article

Epargne salariale, information

La Cour de cassation a précisé les règles inhérentes à la communication du livret d'épargne salariale. Le livret d'épargne salariale reprend dans les entreprises dotées de dispositifs d'intéressement, de participation, d'un plan d'épargne entreprise, d'un plan d'épargne interentreprises ou d'un plan d'épargne pour la retraite collectif, l'ensemble des informations utiles. Un salarié a contesté la remise tardive de l'état récapitulatif de l'ensemble des sommes et valeurs mobilières épargnées ou transférées au sein de l'entreprise dans le cadre des dispositifs de participation et d'épargne salariale, ce salarié ayant quitté l'entreprise. Ce document, inséré dans le livret d'épargne salariale, distingue les actifs disponibles, en mentionnant tout élément utile au salarié pour en obtenir la liquidation ou le transfert. Le salarié l'a obtenu deux ans après son départ et considérait de ce fait avoir subi un préjudice. La Cour de cassation a confirmé la position de la cour d'appel qui avait souligné qu'il n'y avait pas de de préjudice du fait de l'envoi tardif du livret d'épargne salariale.

samedi 1 octobre 2011

La lettre du Cercle des Epargnants N°63 - octobre 2011

Au sommaire de la lettre du Cercle des Epargnants du mois d'octobre :
  • L'édito de Philippe Crevel, "le syndrome du divan"
  • Le retour de l'épargne de précaution
  • le chantier de la retraite reste ouvert
  • L'Afrique, le nouvel eldorado
  • Le dollar n'est pas encore mort
  • A qui appartient la dette et les entreprises ?
    Lire la lettre d'octobre 2011 N°63