CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48

mardi 31 juillet 2012

La consommation atone au deuxième trimestre


Selon l'INSEE, malgré une  légère hausse des  dépenses de consommation des ménages en biens de  0,1 % en volume qui fait suite à une progression de 0,5 % en mai, sur l’ensemble du deuxième trimestre, ces dépenses se contractent  de 0,2 % après une stagnation au premier trimestre 2012.

Selon l'INSEE, la légère hausse des dépenses en juin s'explique par la progression des dépenses alimentaires qui compense le recul des dépenses en énergie.

Les dépenses en biens durables ont augmenté de 0,6 % en juin  après +0,3 % en mai. Malgré un léger recul en juin (–0,2 %, après +2,2 % en mai), dû au marché de l’occasion, les dépenses en automobiles ont enregistré un bon deuxième trimestre (+0,9 %, après –7,0 %).

Textile-cuir : en recul La consommation de textile-cuir diminue en juin (–1,7 %), après un mois de mai très dynamique (+9,3 %). Cette baisse pourrait être imputable au début tardif de la période des soldes. Sur l’ensemble du deuxième trimestre, elle recule plus fortement (–5,3 %, après +0,3 %).

 

La consommation totale de biens

 : La consommation totale de biens

Alimentaire et biens fabriqués

 : Alimentaire et biens fabriqués

Décomposition des biens fabriqués

 : Décomposition des biens fabriqués

Alimentaire : en hausse en juin

En juin, la consommation en produits alimentaires progresse (+1,0 %, après +0,1 % en mai). Elle recule de 1,3 % sur l’ensemble du deuxième trimestre, après +0,8 % au premier trimestre 2012.

La consommation des ménages en énergie baisse de nouveau en juin (–1,3 %, après –2,9 % en mai). Elle augmente sur l’ensemble du deuxième trimestre (+2,7 %, après +3,5 % au premier trimestre 2012) en raison des fortes dépenses de chauffage en avril.

L’évolution de mai est révisée en hausse de 0,1 point
L’évolution de la consommation en biens est maintenant estimée à +0,5 % en mai, au lieu de +0,4 % précédemment.

Cette révision est notamment imputable à l’intégration de nouvelles informations connues depuis lors, ainsi qu’à l’actualisation des coefficients de correction des variations saisonnières.

Énergie

 : Énergie  

L'épargne fléchit

En 2011, le taux d'épargne des ménages français avait dépassé 16 % du revenu disposnible brut. Il avait même atteint 16,8 %.Cette baisse s'explique par la diminution du pouvoir d'achat des ménages en raison de l'augmentation de l'inflation à la fin de l'année 2011 mais surtout par le relèvement des prélèvements obligatoires. La baisse du taux 'épargne était attendue mais peut être pas aussi rapidement et aussi nettement

dimanche 29 juillet 2012

La lettre du Cercle des Epargnants N°73 mois d'août

Au sommaire de la lettre du Cercle des Epargnants N°73 du mois d'août :
  • L'édito du Cercle, "le plomb, l'or et l'alchimiste"
  • Le relèvement du plafond du Livret A en question
  • La France entre épargne et consommation, il faut choisir !
  • La réforme des retraites ou les 12 travaux d'Astérix


  • Lire la lettre

17 000 milliards de dollars de fraude fiscale


Selon la Banque Mondiale, la fraude fiscale s'élève à 17 000 milliards de dollars au sein de l'économie mondiale. L'auteur de l'étude, James Henry, ancien économiste en chef pour le cabinet McKinsey, considère même que la somme pourrait selon lui se situer autour de 26 000 milliards d'euros, soit dix fois le PIB annuel de la France. Avec une hypothèse de travail que ces milliards dissimulés au fisc rapportent chaque année 3 % à leurs propriétaires et à supposer que les gouvernements soient en mesure d'imposer ces revenus à 30 %, 155 à 225 milliards d'euros pourraient être récupérés chaque année dans les caisses publiques.

vendredi 27 juillet 2012

Les Français optent pour le court terme en termes de placements


Selon les statistiques de la Banque de France concernant le mois de juin, la croissance annuelle de la « contribution française à M3, la masse monétaire au sens large du terme est de 5,1 % après 3,7 % en mai.

Cette évolution repose sur une progression  soutenue des dépôts des ménages et des entreprises que compense un repli des dépôts effectués par les institutions financières non bancaires.

Si les dépôts à vue progressent moins vite, 3,6 %, après 6,0 %, en revanche, les comptes sur livrets augmentent rapidement, 8,2 %, après 7,9 %. La hausse est également forte pour les dépôts à terme d’une durée inférieure à deux ans (16,3 % après 15,7 %).

Il est à noter que la recherche du zéro risque a pour conséquence d'une reprise de la croissance des encours de titres d’OPCVM monétaires (2,8 %, après 0,7 %).

Lire la note de la Banque de France

Le crédit immobilier se tasse selon la Banque de France


Selon les statistiques de la Banque de France, la moyenne sur trois mois des flux nets (production de nouveaux crédits diminuée de l’amortissement de prêts existant) mensuels CVS des crédits aux SNF a légèrement été positive au mois de juin avec une croissance de 1,3 Md € : celle des crédits de trésorerie est proche de zéro du fait essentiellement d’une activité assez dynamique en juin dans l’affacturage tandis que celle des crédits à l’investissement se stabilise. La croissance annuelle des crédits aux sociétés non financières continue de se se réduire en passant de 2,8 en mai à 2,0 % en juin.

La baisse du taux de croissance annuel de l’encours des crédits aux ménages se poursuit en juin (3,8 %, après 4,2 %) en raison du ralentissement des crédits à l'immobilier. lire la note de la Banque de France

jeudi 26 juillet 2012

le taux du Livret A reste à 2,25 % :!


Sans surprise, le Gouvernement a entériné les recommandations de la Banque de France en ne modifiant pas au 1er août les taux de l'épargne défiscalisée ou réglementée. La baisse de l'inflation qui est passée au-dessous des 2 % a conduit à cette décision. Le taux d'inflation pourrait revenir assez rapidement passer à 1,8 % ce qui au contraire pourrait amener les pouvoirs publics à réduire le taux du Livret A.

Au 1er août, le taux du Livret A reste à 2,25 % comme pour le livret de développement durable. Le taux demeure à 2,75 % pour le livret d'épargne populaire, à 1,50 % pour le livret d'épargne-entreprise et à 1,50 % pour le compte d'épargne logement.

Assurance-vie : un premier semestre à oublier


Après -1,5 milliard d'euros au mois de mai, la collecte nette (cotisations -prestations) a reculé de 1,1 milliard d'euros au mois de juin. Les cotisations se sont élevées à 9,5 milliards d'euros et les prestations à 10,6 milliards d'euros. La décollecte s'explique avant tout par la progression des prestations (rente et rachat) que par la baisse des cotisations même si elles ont reculé de 13 % en un mois, de 15 % depuis le mois de janvier et de 16 % en un an. Les prestations ont augmenté de 21 % au mois de juin ; la hausse est de 18 % sur le premier semestre et de 9,2 % sur un an. L'augmentation de 21 % est le plus constaté depuis le début de l'année avec celle du mois de janvier, également 21 %.

Sur les 12 derniers mois, la collecte n'a été positive que deux fois, en juillet 2011 et en février 2012. Sur l'ensemble de l'année, la décollecte pourrait être supérieure à 12 milliards d'euros.

Les encours de l"assurance-vie sont stables à 1369,9 milliards d'euros.

Les assurés se désengagent des unités de compte. Les versements en UC sont en baisse de 28 % au mois de juin contre -13 % pour les fonds euros. Les supports UC représentent 13 % des cotisations contre 14 % à fin 2011. Les UC dans les provision mathématiques s'élèvent à 201,4 milliards d'euros pour 1 145,8 milliards d'euros pour les fonds euros. Les UC pèsent 14,6 % de l'encours.

Les revenus au sein des couples


L'INSEE vient de publier une étude très intéressante sur la manière dont les ménages gèrent leurs revenus. Ainsi, en 2010, 64 % des couples  s'organisent selon le principe de la mise en commun totale, 18 % selon celui de la mise en commun partielle et 18 % déclaraient maintenir leurs revenus totalement séparés.

- Organisation des revenus dans les couples actifs-

Graphique 1 : Organisation des revenus dans les couples actifs
Champ : couples dont au moins un des conjoints est actif.
Source : Insee, enquête Emploi du temps 2010, module "Décisions dans les couples".


  Les ménages changent peu de modèle d'organisation financière,  90 % des couples enquêtés indiquent qu’ils n’en ont jamais changé.  Les couples qui mettent en commun partiellement leurs revenus déclarent plus souvent avoir adopté ce système après avoir étudié diverses possibilités (32 %) ou du fait d’un évènement particulier (21 %), par exemple à l’arrivée d’un enfant, ou lors de l’achat d’un logement. Plus les revenus sont importants tout comme les diplôme, moins la mise en commun des revenus est élevée.

Lire la note de l'INSEE  

mercredi 25 juillet 2012

Le Livret A se porte toujours bien


Au mois de juin, selon la Caisse des Dépôts, la collecte nette (dépôts moins retraits) sur le Livret A et le LDD a atteint 0,65 milliard d'euros. Sur les 6 premiers mois de 2012, la collecte nette est de 12,65 milliards d'euros. L'encours total pour ces deux produits est de 299,5 milliards d'euros.

Pour le Livret A, la collecte est de 11,17 milliards d'euros depuis le début de 2012. Au mois de juin, la collecte nette a été de 0,75 milliard d'euros soit un peu près le même niveau qu'en mai et en retrait par rapport au premier trimestre. Néanmoins, la collecte nette sur le premier semestre est supérieure à celle de la même période de 2011 (10,07 milliards d'euros), l'année dernière ayant été la deuxième meilleure de l'Histoire du Livret A avec 17,38 milliards d'euros sur 12 mois.

La collecte nette la plus élevée est intervenue en 2008, année de la crise financière, avec 18,7 milliards d'euros, 2009 arrivant en troisième position avec 16,55 milliards. Hormis ces trois années, le Livret A n'a jamais dépassé 7,05 milliards en 194 années de son histoire. L'encours à fin juin s'élevait à 228,1 milliards d'euros pour le Livret A.

Contrairement au Livret A, le Livret de développement durable (LDD), dont le taux est identique, a connu une décollecte nette en juin (retraits supérieurs aux dépôts), pour le deuxième mois consécutif.

Cette progression du Livret A s'explique par la persistance du pessimisme et des incertitudes qui pèsent sur la fiscalité des produits d'épargne.

L'immobilier, le crédit se resserre malgré les faibles taux d'intérêt


Logiquement la baisse des taux devrait s'accompagner d'une augmentation du nombre de prêts mais la crise et la défiance q'elle génère sont passées par là. Comme le souligne le quotidien "Les Echos" la production de crédit s'est contracté de 33 % au premier semestre 2012. Le resserrement des conditions d'accès des crédits et le niveau élevé des prix gênent un nombre croissant d’acquéreurs potentiels.

La chute d'octroi des prêts s'est accéléré au deuxième trimestre avec une baisse de 39 % sur un an.

Toujours selon les Echos, "sur l'ensemble de l'année 2012, les banques devraient accorder de 110 à 120 milliards d'euros de crédits immobiliers, soit une baisse de 25 à 30 % en un an". Ce mouvement s'effectue dans un cadre de taux bas, 3,59 % en moyenne en juin. Au deuxième trimestre 2012, le taux d'intérêt moyen s'établit à 3,63 %, contre 3,83 % l'an dernier. Avec la baisse de 0,5 point du taux de la BCE, les taux devraient rester pour l'immobilier entre 3,5 et 3,7 % sauf accident sur la dette.

Le marché de l'immobilier se complique tant par le haut où les prix sont aujourd'hui un obstacle que par le bas où les revenus modestes n'ont plus la capacité d'emprunter. Le nombre de crédits à 20 ou 25 ans diminue ce qui prouve la forte prudence des établissements bancaires en la matière.

L'industrie ne voit pas la vie en rose


Selon l'INSEE, au deuxième trimestre 2012, les demandes globale et étrangère adressées aux industriels a continué de se contracter.  Pour le troisième trimestre 2012, les perspectives demeurent sombres.



Évolution passée de la demande

 : Évolution passée de la demande
Au cours du deuxième trimestre 2012, le  taux d’utilisation des capacités de production perd un point par rapport au trimestre précédent. Il est inférieur de cinq points à son niveau moyen de long terme. Il y a plus d'entreprises en surcapacité qu'en sous-capacité.

Au niveau de l'emploi, selon les données fournies par les chefs d’entreprise,  le repli s'est poursuivi dans l’industrie au cours du deuxième trimestre 2012 . Au vu des anticipations des industriels, les effectifs pourraient continuer à ralentir.

 

Les effectifs de l'industrie manufacturière

 : Les effectifs de l'industrie manufacturière
En matière de rémunération, une augmentation de 0,5 % aurait été constaté au dernier trimestre. D’après les industriels, la durée hebdomadaire du travail est quasi stable au cours du deuxième trimestre avec une perspective à la baisse certainement en liaison avec la fin des exonérations sur les heures supplémentaires.

Les difficultés de trésorerie auraient augmenté d’un point par rapport au trimestre précédent. Le resserrement du crédit et les difficultés commerciales pourraient expliquer la situation.

Point positif, les entrepreneurs pensent  qu’au deuxième trimestre 2012, la compétitivité des industries françaises s’est améliorée tant sur le marché national qu’européen, mais qu’elle s’est légèrement dégradée sur le marché mondial. néanmoins, les perspectives générales d’exportation se sont contractées  et sont nettement inférieures à leur niveau de long terme.

Position de compétitivité

 : Position de compétitivité
   

mardi 24 juillet 2012

Les actifs financiers ne prennent pas de vacances


Le climat financier reste compliqué et l'été pourrait être lourd à défaut d'être réellement beau. Generali Investments dans sa lettre Interactifs examine pour les différentes classes d'actifs les évolutions en cours.



Le sentiment des marchés a oscillé ces derniers mois entre optimisme et méfiance quant aux perspectives de la sortie de la crise de la Zone Euro. Au mois de juin, pour donner un coup de pouce aux économies, les banques centrales ont abaissé leurs taux (Europe, Brésil, Corée du Sud) et parfois même plusieurs fois (Chine) et/ou ont opté pour une reprise des assouplissements quantitatifs (Royaume-Uni, Japon, Chine). Cependant, ces décisions ne sont plus saluées par les marchés. Tous les espoirs se placent paradoxalement dans une dégradation accrue des fondamentaux économiques pour que les principales banques centrales s’engagent dans des mesures d’assouplissement de grande envergure. En Europe, les avancées à l’issue de l’Eurogroupe réuni fin juin ont finalement laissé les marchés sur leur faim, après un moment de satisfaction. Ils se sont rendus compte que le calendrier de mise en place des mesures était flou et que la rupture entre banques et Etats ne sera pas effective au mieux avant la fin de l’année 2012. Dans un contexte où la mauvaise conjoncture économique alimente la défiance, la pression sur les taux dits périphériques (Espagne et Italie) pourrait se poursuivre. Les Etats-Unis et les émergents souffrent aussi de la situation européenne instable. La première puissance mondiale est sur la voie d’une reprise molle et les indicateurs offrent peu de visibilité sur la situation à moyen terme. La croissance des émergents nous interpelle dans le sens où ces économies, qui ont connu une expansion forte basée sur les exportations, éprouvent des difficultés à relayer la croissance via la consommation des ménages à l’interne. Les politiques suivies sont révélatrices des inquiétudes actuelles sur le devenir de leur économie. Pour que la Chine compense, en partie, un moindre dynamisme, elle s’est engagée dans une baisse progressive des taux directeurs et dans le développement de projets d’investissements en infrastructures pour doper notamment la consommation domestique. La plus puissante des économies émergentes n’est pas la seule à entreprendre des mesures de soutien. Le Brésil, qui souffre aussi d’un ralentissement, renforce sa compétitivité et l’investissement avec une politique monétaire assumée de baisse des taux et de réduction des taux d’imposition. Ces deux émergents contrastent avec l’Inde où l’immobilisme politique est de mise depuis un an et demi. La roupie chute, les finances publiques se dégradent, les investisseurs sont défiants, la croissance est en berne, les investissements étrangers sont de plus en plus rares et, le gouvernement continue de perdre en crédibilité par son manque d’initiatives. En définitive, la croissance mondiale se poursuit même si le rythme se ralentit. L’accroissement du dynamisme économique semble, plus que jamais, passer par ce que les américaines appellent péjorativement « la Veille Europe ». Il apparait dorénavant de plus en plus évident que, sans une solution concrète et efficace, l’économie mondiale pâtisse durablement de cette situation instable.



Lire la lettre Interactifs de Generali Investments

Le climat reste maussade sur la France


Selon l'INSEE qui vient de publier les indicateurs avancés du mois de juillet, le climat des affaires continuent de se dégrader.

L’indicateur du climat des affaires en France, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité,se contracte de  2 points en juillet et s’élève à  à 87 points nettement en  dessous de sa moyenne de longue période (100).

Tous le indicateurs synthétiques du climat des affaires sont dans le rouge. Les indicateurs  ont perdu 1 point en juillet dans l’industrie, 2 points dans le bâtiment et 6 points dans le commerce de détail. Néanmoins, l’indicateur dans les services est resté stable tandis que l’indicateur dans le commerce de gros a gagné 2 points en 2 mois.

L'indicateur de retournement calculé au niveau France est en zone défavorable. C’est également le cas de tous les indicateurs de retournement sectoriels.

Indicateur de climat des affaires France


 : Indicateur de climat des affaires FranceSources : Insee, enquêtes de conjoncture

Indicateur de retournement France


 : Indicateur de retournement France


Le climat européen pèse lourdement sur la conjoncture. Le secteur touristique devrait être impacté par la crise. Les premières indications témoignent d'un repli des dépenses.

lundi 23 juillet 2012

L'épargne salariale à la peine après le collectif budgtéaire


L'Assemblée nationale a adopté le relèvement du taux de la contribution patronale sur les stock-options ou les attributions gratuites de 14 % à 30 % qui devait concerner les options consenties ou attribuées à compter du 1er septembre 2012 s'appliquerait en fait dès le 11 juillet 2012. La hausse du forfait social applicable notamment à la prime de partage des profits, à la participation et aux abondements des employeurs aux plans d'épargne salariale s'appliquera à compter du 1er août 2012.

vendredi 20 juillet 2012

Quelle épargne pour demain ?

La faible croissance des pays de l'OCDE et les menaces sur les dettes publiques devraient inciter les pays émergents non pétroliers à changer leur mode d'allocation d'actifs. La nécessité de contrebalancer le ralentissement occidental et de se prémunir du risque de banqueroute devraient encourager une allocation plus nationale de l'épargne conduisant les pays occidentaux à faire de même. Or, ces dernières années, les pays occidentaux ont bénéficié d'un flux importants de capitaux tant pour financer leur dette publique que pour financer leurs investissements privés. Une modification des flux d'épargne devrait désavantager les pays occidentaux tant que leur désendettement ne sera pas achevé. Il pourrait y avoir une remontée des taux afin d'inciter à un renforcement d épargne. Il pourrait également la poursuite du phénomène de baisse de l'investissement. Le taux d'investissement atteint 19 % du PIB au sein des pays occidentaux et 33 % dans les pays émergents.

La lettre mensuelle de Generali Investments

Les équipes de Generali Investments décryptent les évolutions économiques et financières de ces dernières semaines. Les dernières décisions de la BCE, le ralentissement économique confirmé à l'échelle mondiale ont évidemment conséquences sur la gestion financière.

Lire la lettre mensuelle de juillet/août

Les commandes industrielles à la peine au mois de mai

Selon l'INSEE, au mois de mai 2012, les commandes dans l'industrie hors matériels de transports a baissé de 1,7 % après avoir enregistré une hausse de 1,7 % en avril. En revanche, les commandes de mai augmentent à l’exportation ont augmenté de 1,7 %.  Au cours des trois derniers mois, les commandes industrielle ont augmenté de 1,2 %.

 

Les commandes hors matériels de transport autres qu'automobile

 : Les commandes hors matériels de transport  autres qu'automobile  

mercredi 18 juillet 2012

Faut-il tuer l'épargne ? tribune de Philippe Crevel dans le Huffingtonpost

Dans le Hufftingtonpost.fr, Philippe Crevel a publié un papier polémique sur le rôle de l'épargne en ces temps d'augmentation des prélèvements. Le pays manque à la fois d'épargne pour financer l'investissement et améliorer la compétitivité, pourtant jamais l'épargne n'a été autant décriée qu'actuellement. A partir de ce constat, quelles conséquences pour les épargnants ?
Lire l'article

Le bon cru 2010 de la démographie française

L'INSEE vient de mettre en ligne les résultats définitifs de la démographie française en 2010. Ainsi, au 1er janvier 2011, la population française dépasse pour la première fois les 65 millions d'habitants et fait plutôt positif le taux de fécondité dépasse les deux enfants par femme pour la troisième année consécutive. Dans l'Union européenne à 27, seule l'Irlande a une fécondité supérieure.

L'espérance de vie a fortement augmenté en 2010, pour les hommes comme pour les femmes. Elle s'élève à 78 ans pour les hommes et à 84,7 ans pour les femmes. Après quatre ans de stagnation, le taux de mortalité infantile diminue de nouveau en 2010. Par ailleurs, en 2010, trois Pacs ont été conclus pour quatre mariages célébrés. Si le nombre de mariages reste stable par rapport à 2009, celui des Pacs a fortement augmenté.

Lire les données de l'INSEE

mardi 17 juillet 2012

La semaine économique et financière vue par Generali Investements


La semaine a été en demi-teinte mais les places boursières ont majoritairement clôturé dans le vert. Certaines annonces sont venues contraster l’élan des marchés. Du cotés des bonnes perspectives, l’Eurogroupe, réuni en début de semaine, s’est conclu par un accord de prêt de 30 milliards d’euros aux banques espagnoles en difficultés et un délai supplémentaire d’un an pour que l’Espagne ramène sont déficit budgétaire en dessous de 3%. Les investisseurs n’ont quasiment pas réagi à la dégradation surprise par Moody’s de l’Italie (l’émission obligataire suivant la rétrogradation s’est bien déroulée) mais leur optimisme a été un peu mis à mal. Les publications chinoises, sans faire craindre un atterrissage brutal imminent de l'économie, montrent un ralentissement qui se poursuit et a conduit la Banque Populaire de Chine à baisser ses taux directeurs pour la seconde fois en un mois. D’autre part, le bal des résultats trimestriel s’est ouvert mardi avec Alcoa. Les chiffres sont globalement un peu décevants quelque soit le secteur (même le luxe est touché) mais n’ont pas entrainé une forte déstabilisation des marchés. Ces derniers devraient donc se concentrer plus sur le discours des entreprises, et plus particulièrement sur les perspectives d'activité que sur les chiffres. Enfin, la FED, très prudente sur les perspectives économiques, est dans une position d’attente. Elle se tient prête à envisager de nouveaux rachats d'actifs pour soutenir l'économie, mais la reprise devra sans doute fléchir davantage pour qu'un consensus se dégage. C’est pour cette raison que la publication en fin de semaine de l’indice « UMich » du moral des ménages en baisse, qui ravive l’espoir d’une intervention de la Banque Centrale américaine, a été bien accueilli par les marchés européens et américains qui se sont inscrit en hausse hebdomadaire. Cette semaine, les marchés regarderont probablement très attentivement, l’indice Empire State de la FED de New York pour l’activité aux Etats-Unis et l’Indice ZEW pour le moral en Europe

lundi 16 juillet 2012

Inflation réelle et inflation perçue


Les Français remettent en cause l'indice des prix tel qu'il est établi par l'INSEE. Ils considèrent que l'inflation réelle qu'ils supportent est bien plus forte. Il en résulte une certaine forme d'incompréhension et de défiance. L'INSEE revient sur ce sujet avec une note d'analyse permettant d'expliquer les écarts de perception.

Lire la note INSEE

Christian Noyer au sujet de la dette et de l'épargne


A l'occasion des rencontres économiques d’Aix en Provence, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France et Président de l'ACP, est intervenu, le 6 juillet dernier, sur le thème "dette publique, dette privée : déséquilibres de l’épargne mondiale". Il décrit parfaitement les problèmes liés au surendettement des pays occidentaux et sur l'excès d'épargne non affecté à des investissement productifs. Il revient sur la notion de confiance et sur les messages que les Etats doivent faire passer concernant leur volonté de rembourser leurs dettes.

Intervention de Christian Noyer

Solvency II pas avant 2014


Initialement, le nouveau cadre prudentiel applicable à l'assurance, Solvency II, devait s'appliquer dès 2012 puis en 2013. Mais, du fait des retards pris par les institutions européennes sur Omnibus II, le texte qui vient modifier la directive-cadre, l'application est différée au mieux à 2014. La discussion se poursuit sur l'assurance-vie et n'ont pas encore abouti. Une prochaine réunion est prévue le 18 septembre. De ce fait, Omnibus II ne pourra être examiné en séance plénière au Parlement pas avant la fin du mois d'octobre. Toujours en débat, les contraintes passif/actif qui pèsent sur les assureurs. L'assurance-vie dont les engagements sont sur le long terme est fortement pénalisée. Le risque est un moindre rendement pour les épargnants. Cette réforme intervient, en outre, en période de faible taux d"'intérêt et de marasme financier. Les actions et le private equity seraient les grands perdants de Solvency II.

dimanche 15 juillet 2012

Jean-Pierre Jouyet souhaite une autorité unique pour superviser l'épargne des Français


Après un peu moins de quatre ans à la tête de l'Autorité des Marchés Financiers, Jean-Pierre Jouyet en part pour prendre la direction générale de la Caisse des Dépôts.

Interviewé par les Echos, il revient notamment sur le rôle de l'AMF dans la protection de l'épargne et des épargnants et propose une autorité unique qui superviserait tous les produits d'épargne quel que soit le mode de distribution (banque, assurances, conseillers en gestion de patrimoine...).

Il a ainsi déclaré "dans le contexte de crise, nous avons fait de la protection de l'épargne notre première priorité et considérablement accru notre vigilance sur la commercialisation. Mais j'ai un regret, notre action pourrait être plus efficace si la régulation et le contrôle de la commercialisation des produits d'épargne n'étaient pas morcelés entre l'AMF et l'ACP. Je suis favorable à une autorité unique qui superviserait la distribution de l'ensemble des produits d'épargne, y compris ceux des assureurs et des banques. Je suggère aussi à mon successeur d'être plus offensif sur l'encadrement des métiers du conseil. On l'a vu après l'apparition de « petits Madoff » dans le Var ou en Bretagne : on ne peut pas laisser des milliers de CIF être aussi peu encadrés. Enfin, il faut progresser au niveau de la gouvernance. La France a pris du retard dans la législation du « Say On Pay » (vote consultatif des rémunérations par les actionnaires) et aussi sur les actions collectives permettant l'indemnisation des épargnants".

Consulter l'ensemble de l'interview

samedi 14 juillet 2012

Cour des comptes : le doublement du plafond du Livret A : un oui mais avec à la clef l'application des prélèvements sociaux


Dans le cadre de son récent rapport sur le financement de l'économie, la Cour des Comptes souligne que le doublement du plafond du Livret A et du LDD n'est pas sans inconvénient. " Un relèvement du plafond du livret A et du livret de développement durable pourrait entraîner des transferts depuis l’assurance-vie qui mobilise théoriquement une épargne plus longue. Il pourrait aussi provoquer des mouvements à partir des livrets bancaires fiscalisés et avoir un impact sur la liquidité bancaire alors que le système bancaire français se caractérise déjà par un déséquilibre entre l’encours des prêts et les dépôts collectés et doit faire face à de nouvelles exigences prudentielles. En outre, un tel relèvement se traduirait par une augmentation des ressources centralisée sau Fonds d’épargne qui impliquerait un renforcement de ses fonds propres dans un contexte où ceux-ci sont déjà insuffisants".

La Cour précise que ce doublement ne serait pas obligatoirement une mesure sociale. En effet, " seuls 9 % des livrets atteigne le plafond. Ce relèvement du plafond du livret A et de celui du livret de développement durable ne profiterait pas, aux catégories les moins aisées de la population, ou seulement indirectement dans la mesure où les sommes centralisées au Fonds d’épargne sont employées en priorité au financement du logement social".

La Cour propose même de soumettre à prélèvements sociaux les revenus tirés des sommes au-delà du plafond actuel. Elle propose par ailleurs une augmentation par tranche du plafond et une modification des règles de centralisation afin de ne pas nuire aux banques.

En tout état de cause, le doublement du plafond du livret A et du livret de développement durable devrait, dans le souci de préserver le financement de la protection sociale, conduire à soumettre aux prélèvements sociaux tous les revenus tirés des dépôts pour leur partie supérieure aux plafonds actuels des livrets.Pour limiter les contre-effets de ce doublement sur l’assurance-vieet sur l’équilibre du système bancaire, une solution serait, sans modifier le taux de centralisation des ressources supplémentaires collectées, de répartir par paliers, sur plusieurs années, ce relèvement, a fortiori dans un contexte où le Fonds d’épargne dispose, aujourd’hui du moins, d’une liquidité abondante.

vendredi 13 juillet 2012

Minutes Marchés par Generali Investments


Generali Investements par l’intermédiaire de son directeur commercial, marc Fabayre, revient sur l'actualité économique et financière dans le cadre d'une vidéo de quelques minutes.

  • Inquiétudes autour de la zone euro : crise politique de la Grèce, niveau des taux de référence de l'Espagne et de l'Italie difficilement soutenable sur du long terme.
  • Sommet européen : accord pour refinancer directement les banques sans passer par les états.
  • Euro très volatile.
 

Regarder la vidéo    

La Cour des Comptes réclame une réforme de l'assurance-vie et de l'épargne retraite


La Cour des Comptes a publié le 12 juillet 2012 un rapport sur le financement de l'économie dans lequel est abordée la question de l'assurance-vie et de l'épargne à long terme.

la Cour des Comptes souligne que la France souffre d'une épargne trop faible et mal orienté. C'est dans ce cadre, que les rapporteurs demandent une réforme de l'assurance-vie et de l'épargne retraite.

Les principales  recommandations de la Cour dans le domaine de l’assurance-vie pour inciter à la détention dans la durée
  • -redéfinir la durée fiscale des contrats en fonction de l’historique des versements ;
  • moderniser le régime fiscal des rentes viagères constituées à titre onéreux ;
  • réaménager le profil des taux de prélèvements forfaitaires libératoires s’appliquant aux revenus de l’assurance-vie de façon à encourager plus efficacement la détention longue ;
  • promouvoir une rémunération des contrats d’assurance-vie différenciée selon la durée de détention.
Le rapport prévoit également d' améliorer la lisibilité des produits d’épargne retraite
  • aménager le régime fiscal du plan d’épargne retraite populaire (PERP) en redéployant l'incitation fiscale vers les ménages moyens et modestes ;
  • privilégier financièrement la sortie en rente des produits d’épargne destinés à la retraite, par rapport à la sortie en capital, tout en laissant le choix entre les deux modes de sortie.


Lire le rapport
lire la présentation des fiches

La création d'entreprise entre deux eaux


Au mois de juin, 2012, le nombre de créations d'entreprises a progressé de 1,8 % au mois de mai hors auto-entrepreneurs, en données corrigées des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrables. Avec les autoentrepreneurs, la hausse est de +5,5 %. En revanche, en glissement annuel, la baisse est de 1,2 % sur les trois derniers mois.

Les secteurs concourant à la baisse sont le commerce et le soutien aux entreprises. Sur un an, la baisse des créations est de 3,2 %.Plus d’une création sur deux est une demande de création d’auto-entreprise. Sur les six premiers mois de l’année 2012, on enregistre, en données brutes, 163 734 demandes de création d’auto-entreprises. Ces demandes représentent un peu plus de la moitié des créations.

Indice des loyers


Selon l'INSEE, au  deuxième trimestre 2012, l’indice de référence des loyers s'élève à  122,96. Sur un an, la progression est de 2,20 %.


Variations annuelles de l'indice de référence des loyers

 : Variations annuelles de l'indice de référence des loyers

jeudi 12 juillet 2012

Le rapport annuel de l'Observatoire de l'épargne réglementée


L'Observatoire de l'épargne réglementée qui dépend de la Banque de France a présenté son rapport 2011 mercredi 11 juillet.

L'épargne réglementée, Livret A, LDD, LEP, a connu un très bon cru 2011. En effet au cours de l'exercice 2011, le taux de croissance du Livret A a atteint 10,5 % soit 20,6 milliards d'euros. L'encours des LDD a augmenté de 2 % ; en revanche, l'encours des LEP a baissé de 3,6 %.

Le rapport souligne que les premiers mois de 2012 confirme la tendance 2011 avec un encours qui est passé de 214,7 à 225,2 milliards d'euros.

A fin 2011, 61,6 millions de ménages avaient un livret A. 8,5 % des livret a un solde créditeur égal ou supérieur au plafond de 15 300 euros. Les avoirs correspondants représentent 43,2 % des encours. Les livrets ayant un montant unitaire compris entre 7500 et 15 300 représente 34,9 % de l'encours.

Pour les LDD, 61 % des encours correspondent à des livrets ayant atteint le plafond de 6000 euros.

ire le rapport

Retraite : le COR se remet au travail !!!


Le Conseil d'Orientation des Retraites a engagé mercredi 11 juillet un important chantier d'actualisation des prévisions de déficit. Ce travail vise à prendre en compte de nouvelles 'hypothèses de croissance et de chômage qui sont  moins optimistes qu'en 2010, année de la dernière prévision.

Les nouvelles projections serviront de base à la négociation annoncée lors de la conférence sociale.

La Direction du Trésor a présenté trois scénarii qui s'échelonne jusqu'en 2060 contre 2050 lors de ces précédentes prévisions.

Pour le court terme, jusqu'en 2017, les prévisions de chômage, de croissance du PIB et de la productivité du travail sont communes. Elles correspondent aux hypothèses retenues par le gouvernement pour ses prévisions du quinquennat : un taux de chômage de 8,4 % en moyenne, une hausse de la productivité limitée à 1,1 % par an, un taux de croissance potentielle du PIB de 1,6 %. Par rapport aux prévisions de 2010, la diminution du chômage a été revue à la baisse  ainsi que  prévisions de progression de la productivité.

Au-delà de 2017, deux des trois scénarios ont été retenues par la Direction du  Trésor reprenant ceux de 2010.  Néanmoins, "un nouveau scénario plus défavorable a été ajouté pour tenir compte de la possibilité que les gains de productivité aient été durablement amoindris par la crise".

Selon ce scénario, le taux de chômage  ne descendrait pas en dessous de 7 % jusqu'en 2060 quand  les deux autres tablent sur un taux de 4,5 % à long terme. Une telle situation serait lourde de conséquences en matière de déficit.

Le Conseil d'Orientation devrait publier son rapport d'ici la fin de l'année.

Retraite : des prévisions plus pessimistes en vue de la réforme de 2013

L'inflation passe en dessous de la barre des 2 %


Au mois de juin, l’indice des prix à la consommation (IPC) est resté stable, après avoir enregistré une baisse de 0,1 % en mai. DE ce fait sur un an, l’évolution de l’indice est inférieur à 2 % avec un taux de 1,9 %. La baisse d l'inflation pourrait reposer la question de la révision du taux du Livret A. Mais, la règle d'un écart de 0,25 % entre le taux d'inflation et le taux de rendement conduit plutôt au statu-quo. Il faudrait que l'inflation s'abaisse à 1,8 % pour légitimer le passage à 2 % du taux du Livret A. Affaires à suivre !

Hors tabac, la même évolution est constatée avec une stabilité en juin et une progression de 1,9 % sur un an. En revanche, corrigé des variations saisonnières, l’IPC augmente de 0,1 % et de 2,0 % sur un an.

En juin 2012, avec le ralentissement économique et l'amélioration des conditions climatiques, les prix de l’énergie diminuent, en revanche, pour des raisons en partie saisonnières, les prix de l’alimentation et des services liés au tourisme augmentent. Les prix des produits manufacturés s’accroissent légèrement.

En juin 2012, les prix de l’énergie ont baissé de 2,1 %, après 1,5 % en mai. La hausse sur un an est néanmoins de 3,3 %. Du fait du recul des cours du pétrole brut, les prix des produits pétroliers baissent de 3,5 %. Sur un an, leur hausse est de 3,3 %.

Au mois de juin, les prix des services ont progressé de 0,3 % ; sur un an de 1,7 %. Avec le début de la saison estivale, sont en hausse les prix des hébergements de vacances (+14,4 % ; +1,5 % sur un an), de l’hôtellerie y compris pension (+1,2 % ; +4,4 % sur un an) et des transports aériens (+5,5 %). À rebours, et de façon habituelle au mois de juin, les prix des voyages touristiques tout compris diminuent (—12,5 % ; —0,6 % sur un an).

Les prix de l’alimentation augmentent de 0,4 % en juin et de 3,2 % sur un an.

Glissements annuels de l'indice des prix à la consommation (IPC) et de l'inflation sous-jacente (ISJ)


 : Glissements annuels de l'indice des prix à la consommation (IPC) et de l'inflation sous-jacente (ISJ)
Source : Insee - indices des prix à la consommation  

mercredi 11 juillet 2012

L'épargne taxée et surtaxée ?


Après le passage des prélèvements sociaux de 13,5 à 15,5 % au 1er juillet dernier, le nouveau Gouvernement entend maintenant accroître la CSG d’environ 3 points ce qui porterait le taux pour les produits de l'épargne à 18,5 %. A ce prélèvement, il faut ajouter la taxation au titre de l'IR. Avec le principe d'une taxation au barême de l'IR et non en ayant recours au prélèvement libératoire, le taux d'imposition pourrait atteindre 63,5 % voire 93,5 % pour ceux qui seront à 75 %.

A ce sujet, Philippe Crevel est mentionné dans l'article de la Tribune.

Lire l'article de la Tribune

Lire l'article sur Bercy et les revenus de l'épargne  

Les dépenses de santé se stabilisent au sein de l'OCDE


L'OCDE dans sa dernière édition 2012 de la base de données santé souligne que les dépenses de santé ont progressé beaucoup plus lentement en  2010. Elles ont même baissé  en termes réels dans la quasi-totalité des pays de l’OCDE.

consulter  l’édition 2012 de la Base de données de l’OCDE sur la santé.

En effet, les dépenses de santé des pays de l’OCDE ont augmenté en moyenne de près de 5 % par an en termes réels au cours de la période 2000-2009. En 2010, la  croissance a été nulle.

Pour 2011, les premiers chiffres confirment la tendance.  L’arrêt de la progression des dépenses de santé en 2010 s’explique par un recul de 0.5 % des dépenses publiques, après une hausse de plus de 5 % par an en 2008 et 2009.

 


Accéder à l'ensemble des graphiques et données en Excel

En pourcentage du PIB, les États-Unis sont toujours en tête en matière de de dépenses de santé (17.6 %) ; viennent ensuite les Pays-Bas (12 %), la France et l’Allemagne (11.6 %). Le Mexique (6.2 %) et la Turquie (6.1 %) sont les pays qui consacrent à la santé la part la plus faible du revenu national. Au Japon, la proportion des dépenses affectées à la santé a augmenté sensiblement ces dernières années (9.5 % contre 7.6 % en 2000), atteignant désormais la moyenne de l’OCDE. Ce pourcentage a également enregistré une hausse en Corée (7.1 % en 2010, par rapport à 4.5 % en 2000).

mardi 10 juillet 2012

La France emprunte à taux négatifs


En pleine crise des dettes publiques, il est assez surprenant et réconfortant que la France puisse emprunter à taux négatif. Ainsi, la France a emprunté à -0,005 % à trois mois et à -0,006 % à 6 mois. Compte tenu de l'inflation, les investisseurs acceptent de perdre de l'argent conte la garantie de bénéficier des bonnes capacités de remboursement de la France. Du fait des faibles taux d'intérêt et des Etats en délicatesse, il n'y a pas beaucoup de possibilité actuellement pour placer son argent à court terme.

Ces faibles taux peuvent inciter la France à poursuivre son endettement au moment où il y a une obligation de le réduire. pour les épargnants, de tels taux ne présagent pas d'augmentation du taux de rendement de leur épargne.

Pas de rebond pour la production industrielle


La faiblesse économique française s'explique par le processus de désindustrialisation. Malheureusement, les derniers chiffres confirment la tendance de fond.

Selon l'INSEE, au mois de mai 2012, la production de l’industrie manufacturière diminue en volume a diminué de 1 point par rapport à avril.  Elle avait déjà baissé de 0,9 % au mois d'avril.La production de l’ensemble de l’industrie diminue de 1,9 %.

Sur les derniers trois mois, la production de l’industrie manufacturière a reculé de 0,2 % et a stagné dans l’ensemble de l’industrie avec un baisse de -0,1 %.

La production est désormais inférieure de 2,2 % par rapport à l'année précédente.

lundi 9 juillet 2012

La lettre de Generali Investments


Comme chaque semaine, retrouvez la lettre de Generali Investments qui analyse les évolutions économiques et financières des derniers jours.

La perception positive du sommet européen avait déjà commencé à s'éroder depuis le début de la semaine, les annonces des banques centrales n’ont fait qu’alourdir la baisse. Cette semaine a donc créé un fort contraste avec le soulagement apporté par le sommet européen en fin de semaine passée. Les espoirs nés du sommet européen se sont heurtés d’une part, aux doutes sur la mise en place concrète et difficile des mesures annoncées (MES pas opérationnel, supervision bancaire) et d’autre part, aux décisions des banques centrales. La plupart des marchés ont connu cette semaine des reculs car, loin d'avoir rassuré, les actions des trois banques centrales ont ravivé les inquiétudes sur l'état de santé de l'économie mondiale. La Banque Centrale Européenne (BCE), la Banque d'Angleterre (BoE) et la Banque Populaire de Chine (PBoC) ont toutes trois annoncées soit des réductions de taux (BCE et PBoC), soit une reprise des rachats d'actifs (BoE) dans une tentative de doper des économies toujours moroses. Ces décisions, déjà anticipées par les marchés, n’ont pas permis une progression dans la lignée de la semaine passée. En début de semaine, les investisseurs risquent de rester sur leur réserve avant le compte rendu de la FED qui pourrait être annonciateur de meilleures perspectives.

lire la lettre

Les maternités précoces, révélateur sociale

Les maternités précoces, intervenant entre 15 et 19 ans sont caractéristiques des pays en développement mais il est à noter que quelques pays dits avancés sont également concernés  : les Etats-Unis, la Russie, le Royaume-Uni ou l'Irlande. 135 millions d'enfants sont nés dans le monde en 2010 dont 16 millions soit 12 % ont une mère de moins de 20 ans. Le taux de fécondité des femmes de 15 à 19 ans est de 54 pour 1000 contre 64 pour 1000 en 2000. Le taux de fécondité varie de 1 à 100 selon les pays. Il est le plus en Libye avec un taux de 3 pour 1000 et e plus haut en République démocratique du Congo avec un taux de 201 pour 1000.  le taux en France est de 7 pour 1000 mais il atteint 41 pour 1000 aux Etats-Unis, 30 pour mille en Russie et au Royaume-Uni et 18 pour 1000 en Irlande. Ces chiffres sont à relativiser. En effet, les pays d'Europe du Nord qui ont des taux de fécondité des femmes 15 à 19 ans faibles ont, en revanche, un taux élevé d'IVG. Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Irlande, les maternités précoces sont perçues comme un grave problème social. Elle s'observent dans les milieux pauvres n'ayant pas accès aux contraceptifs et n'ayant pas les moyens de pratiquer d'IVG.  La France se situe dans une position moyenne avec une légère augmentation des maternités précoces ainsi qu'avec un niveau élevé d'IVG. La France se rapproche de la situation suédoise ou allemande. Néanmoins, il y a quatre fois moins de maternités précoces en France en 2010 qu'en 1970. Une stabilisation est constatée depuis 1990. Lire l'étude

dimanche 8 juillet 2012

Quel taux pour le Livret A au 1er août ?


Avec la baisse du taux d'inflation et des taux d'intérêt, la question d'un éventuel ajustement du taux de rendement du Livret A pourrait à nouveau se poser. En effet, l'inflation est en train de revenir au-dessous de 2 %. Elle pourrait se situer à 1,8 % d'ici la fin de l'année ce qui pourrait inciter les pouvoirs publics à ramener le taux du Livret A à 2 %. La Banque de France devrait donner sa recommandation le 15 juillet. Il est fort probable que le taux soit maintenu à 2,25 % du fait de l'engagement de François Hollande de modifier les règles de fixation du taux de l'épargne réglementée.

vendredi 6 juillet 2012

Baisse des taux par la BCE : bonne ou mauvaise nouvelle ?


La BCE a décidé d'abaisser le taux de refinancement de 1 % à 0,75 % soit le taux le plus depuis la création de l'euro. par ailleurs, elle a décidé de supprimer la rémunération des dépôts des banques en son sein. le taux de facilité de dépôt était de 0,25 % jusqu'à maintenant. Cette mesure vise à inciter les banques à remettre en circulation une partie des liquidités gelées à la BCE, liquidités qui s'élèvent à 800 milliards d'euros.

Le taux de facilité marginale de prêt est passé de 1,75 à 1,50 %. Il s'agit du taux pratiqué par la BCE pour les banques à la recherche d'un financement urgent.

Ces mesures visent à endiguer la récession qui s'installe en zone euro. Le taux du crédit devrait être diminué en particulier dans les Etats qui enregistrent de forts spreads. Les particuliers et les entreprises et les Etats devraient être gagnants à condition que l'accès aux crédits soit réel.

En revanche, les épargnants seront perdants du fait que la baisse des taux frappera l'ensemble des placements à revenus fixes (obligations, titres monétaires).

Les banques du fait de la disparation du rendement de leusr dépôts à la BCE pourrait vouloir accélérer le remboursement de leurs dettes vis-à-vis de la banque centrale ce qui ne contribuerait pas à augmenter les liquidités sur le marché interbancaire.

Le Livret A attaque ou comment le fonds épargne défend son bilan


La Caisse des dépôts qui devrait être bientôt dotée d'une nouvelle gouvernance avec l'arrivée de Jean-Pierre Jouyet en directeur général et de Henri Emmanuelli à la présidence devrait être au coeur des débats économiques. Dans le cadre du futur rapport de l'Observatoire de l'épargne réglementée, le fonds épargne qui centralise une grande partie des ressources issues du ivret A et du Livret de développement durable (LDD) a publié ses projections pour les prochaines années.

Il est ainsi indiqué que d'ici 2016, le fonds d'épargne devrait avoir financé la construction ou l’acquisition de 500 000 logements, et lancé 900 000 opérations de réhabilitation de logements.

Les nouveaux prêts destinés au logement social et à la politique de la ville atteindraient à 78.6 milliards d’euros. Les auteurs de la note ne modifie pas le volume de prêts par rapport au plan précédent même si le livret A a connu une année de collecte record en 2011 et qu'il est question d'augmenter le plafond. Le rapport 2010 évoquait la somme de 73 milliards d’euros débloqués sur la période 2011-2015.

Les prêts destinés aux autres secteurs s'élèveraient à 15 milliards d’euros.

L'encours de prêts s'élèverait à 187 milliards d’euros en 2016 (dont 162 milliards pour le logement social et la politique de la ville), et environ 220 milliards d’euros en 2020.

Si le le décret du 16 mars 2011 a fixé un objectif de centralisation de 65 % pour les banques en ce qui concerne le Livret A et le LDD, la date limite pour atteindre l'objectif est en 2022. Le taux de centralisation est passé de 24% de centralisation en 2010 à 34% en 2011. Les réseaux historiques (Banque Postale et Caisse d’Epargne) ont quant à eux diminué leur taux de centralisation de 87% en 2010 à 84% en 2011.

En 2011, le projet de rapport note que les nouveaux prêts octroyés par le fonds d’épargne ont atteint un record, à plus de 22 milliards d’euros. Cette augmentation est imputable aux enveloppes de prêts en faveur de nouveaux emplois, dont infrastructures, ouvertes les années précédentes dans le cadre du plan de relance, ainsi que de la mise en place de financements exceptionnels pour les collectivités locales", lit-on dans le projet de rapport.

Sur ces 22 milliards d’euros, les nouveaux prêts dédiés au logement social et à la politique de la ville se montent à 14.8 milliards d’euros, contre 16.1 milliards d’euros en 2010. Les 7 milliards d’euros restant concernent les "emplois d’intérêt général", à savoir les infrastructures de transport, de santé ou d’éducation (pour 4.3 milliards d’euros), les prêts à Oseo (pour 1.8 milliard d’euros), et le financement des collectivités locales et des établissements de santé (pour 1.2 milliard d’euros.

Du fait des problèmes d'accès aux crédits et de la faillite de Dexia, le fonds d’épargne a, en 2011, ouvert une enveloppe de prêts "ponctuelle" de 5 milliards d’euros destinés aux collectivités locales et aux établissements de santé, dont 3.5 milliards d’euros proviennent de la Caisse des dépôts et 1.5 milliards d’euros directement des banques.

En 2011, sur un encours total de 186.4 milliards d’euros, le fonds d’épargne de la Caisse des dépôts a débloqué 133 milliards d’euros de prêts, 89% concernant le logement social et la politique de la ville.

jeudi 5 juillet 2012

Les premières mesures fiscales


Le Président de la République et le Gouvernement avaient promis de revenir sur certaines dispositions prises sous Nicolas Sarkozy. Cela concerne en premier lieu l'ISF et les droits de succession. 7,5 milliards d'impôt supplémentaires ont été décidés.

Il est mis un terme au barème de l'ISF institué en 2011 comportant deux tranches : 0,25 % pour les patrimoines compris entre 1,3 million et 3 millions d'euros et 0,5 % au-delà. La nouvelle majorité envisage de revenir à partir de 2013 à l'ancien barème (en l'occurrence six tranches, dont les taux sont compris entre 0,55 % et 1,80 %). Une contribution exceptionnelle est instituée pour 2012 étant donné que la période de déclarations est terminée pour l'ISF.

Pour les donations et les successions, le plafond par enfant est ramené de 159.325 euros à 100 000 euros. L'exonération des transmissions au conjoint survivant serait maintenue.

Pour les non-résidents, une mesure est prévue. Elle concerne les revenus issus de biens immobiliers (qu'il s'agisse de loyers ou de plus-values) qui seront soumis désormais aux prélèvements sociaux.

60.000 ménages seraient concernés.

La fiscalité sur les stock-options est durcie. La contribution sociale patronale appliquée lors de l'attribution de 14 % passe à 30 % et la contribution salariale lors de la levée passe de 8 % à 10 %. Ces taxes s'appliquent aux stock-options et aux actions gratuites (les taux sont plus bas pour les attributions gratuites en dessous d'un certain seuil).

Dans son projet de loi, le gouvernement propose de taxer à 3 % le montant des dividendes distribués par les entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés en France. Cette taxation ne concernera pas les« distributions des placements collectifs », ni sur celles des PME « indépendantes ».

La taxe sur les transactions financières instaurée au printemps qui entre en vigueur au 1er août prochain sur les transactions sur les actions passe de 0,1 à 0,2 %.

Le forfait social passe de 8 % à 20 % pour l'épargne salariale. Le gain est évalué à 550 millions d'euros de plus dès cette année et 2,2 milliards en 2013. Ces recettes supplémentaires seront affectées à la Sécurité sociale dont le déficit devrait avoisiner les 15 milliards d'euros en 2012.

Le nouveau quiz du Cercle est arrivé : quel épargnant êtes-vous ?


C'est l'été et les vacances et donc l'époque des quiz. Le Cercle vous propose, en répondant à quelques questions, de mieux apprécier votre tendance fourmi ou cigale. Vous saurez si vous êtes un épargnant dans l'âme, si vous aimez le risque, les actions, si vous épargnez par devoir ou passion...

A vous de jouer....

mercredi 4 juillet 2012

Récession en vue dans la zone euro


Selon l'INSEE, la zone euro n'échappera pas à la récession. En effet, après avoir été stable au premier trimestre (0,0 %), l’activité dans la zone euro se contracterait de 0,2 % au deuxième trimestre puis de 0,1 % au troisième avant de retrouver le chemin de la croissance au quatrième avec +0,1 %. De ce fait, le chômage devrait continuer d'augmenter dans les prochains mois.

lire la note de l'INSEE

Les premières mesures fiscales du Gouvernement


Le projet de loi de finances rectificative a été présenté le mercredi 4 juillet en Conseil des Ministres. Il comprend les premières mesures fiscales.

Il prévoit ainsi :

  • la création d’une contribution additionnelle de 3 % à l’impôt sur les sociétés sur les montants distribués et suppression corrélative de la retenue à la source sur les OPCVM étrangers
  • le versement anticipé de contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés
  • la perte des déficits reportables en cas de changement d’activité, notamment abandon ou transfert d’activité entraînant une baisse de 50 % soit du chiffre d’affaires, soit de l’effectif moyen du personnel
  • la non déductibilité des abandons de créance à caractère financier
  • l'élimination des distorsions entre le régime fiscal des subventions et celui des apports
  • la hausse du prélèvement social sur les « stock options » et attributions gratuites d’actions (contribution patronale portée de 14 à 30 %)
  • l'augmentation de 8 % à 20 % du taux du « forfait social », à la charge de l’employeur, sur les différentes formes d’épargne salariale ─ intéressement, participation, abondement de l’employeur aux plans d’épargne entreprise (PEE) et aux plans d’épargne pour la retraite collectifs (PERCO), retraite supplémentaire d’entreprise, prime de partage des profits -pour les sommes versées à compter du 1er septembre 2012 ; seules les contributions de l’entreprise destinées au financement de la prévoyance seraient exclues de ce relèvement
  • le  relèvement de 14 % à 30 % de la contribution due par les entreprises sur les stock-options et les actions gratuites, quel que soit le montant de l’attribution pour les options consenties et attributions effectuées à compter du 1er septembre 2012, et de 8 à 10 % de la contribution due par le bénéficiaire
  • l'abrogation de la TVA dite sociale
  • le doublement du taux de la taxe sur les transactions financières
  • la création d’une contribution exceptionnelle due par certains établissements de crédit
  • la contribution exceptionnelle sur la valeur des stocks de produits pétroliers
  • la renversement de la charge de la preuve pour les transferts de bénéfices vers les pays à fiscalité privilégiée
  • la contribution exceptionnelle sur la fortune au titre de l’année 2012
Le texte devrait être définitivement adopté avant la fin du mois de juillet.

Inégalités de patrimoine


En 2010, la moitié des ménages vivant, en France, déclaraient un patrimoine brut supérieur à 150 200 euros. Ils détiennent 93 % de la masse totale du patrimoine brut. les 10 % les mieux dotés possèdent chacun plus de 552 300 euros quand les 10 % les plus pauvres n'ont que 2700 euros. Les premiers possèdent 48 % du patrimoine total quand les seconds n'ont que 0,1 %.

Les 10 % les mieux dotés possèdent 38 % du patrimoine immobilier, 56 % du patrimoine financier et 84 % du patrimoine professionnel. Leur patrimoine est 8 fois plus élevé que celui des autres ménages. Sa composition traduit une représentation accrue du patrimoine professionnel qui pèse 25 % de leur patrimoine contre 4 % pour les autres ménages. 16 % des ménages détiennent un bien professionnel dont la moitié se situe dans les deux premiers déciles.

Au sein du premier décile, il y a de fortes différences. Les 10 % les moins bien dotés ont un patrimoine 7,8 fois inférieur à celui des 10 % les mieux dotés. Les ménages se situant dans les 1 % les mieux dotés possèdent 17 % du patrimoine brut.

En prenant en compte l'endettement, les 10 % des ménages les mieux dotés possèdent 50 % du patrimoine net et les 50 % les moins bien dotés moins de 5 %. Les 10 % des ménages les moins bien dotés sont en patrimoine négatif. les crédits à la consommation et les crédits immobiliers expliquent cette situation. Les 10 % des ménages les plus endettés doivent 7 années de revenus.

Les revenus et le patrimoine des ménages décryptés par l'INSEE


L'INSEE a mis en ligne l'édition 2012 de sa publication dénommée "références" consacrée aux revenus et au patrimoine des ménages.

A travers de nombreuses fiches, l'INSEE aborde la composition des revenus et leur évolution. le patrimoine fait également l'objet de nombreux développements avec sa répartition.

Consulter le sommaire de la publication

mardi 3 juillet 2012

Pessimisme des chefs d'entreprise


Selon l'INSEE, "au premier semestre 2012, les industriels jugent très difficile leur situation de trésorerie dans l’industrie. le solde d’opinion correspondant recule de onze points et se situe très au dessous de sa moyenne de longue période".

L'INSEE souligne que les résultats d’exploitation baissent fortement et passent au-dessous de leur moyenne de longue période. Ils jugent que les conditions de financement de trésorerie sont mauvaises. En revanche, il note une détente sur les conditions d'approvisionnement.

Selon les industriels, la variation des stocks et la variation des crédits-clients sont les principales causes de leurs difficultés de trésorerie au premier semestre 2012. La variation des crédits-fournisseurs les pénalise également.

Les industriels pensent qu'au deuxième semestre 2012, la trésorerie deviendrait moins difficile. Ils considèrent que leurs résultats d’exploitation devraient s'améliorer ainsi que le rythme de production. L'endettement à moyen et long termes devrait baisser et les dépenses d’équipement augmenter.

3 % de rendement pour l'assurance-vie


Selon les résultats d'une enquête de l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP), les contrats d'assurance-vie en euros ont rapporté en moyenne 3% en 2011, soit une baisse de 0,4 point par rapport à l'année précédente. Le rendement était de 3,65% en 2009, de 3,9% en 2008 et de 4,1% en 2007.

Pour les contrats collectifs, le taux de revalorisation moyen net a enregistré avec un taux de rendement 2011 de 3% après s'être élevé à 3,4% en 2010.

La baisse des rendements s'explique par la crise des dettes publiques qui entraîne à la fois des provisions pour perte sur les titres grecs et également des taux historiquement bas sur les titres de référence (Allemagne ou France). De ce fait, il y a une forte pression à la baisse des taux de rendement.

La lettre hebdomadaire de Generali Investments


Comme toutes les semaines, les équipes de Generali Investments décryptent l'actualité économique et financière dans leur lettre.

Les marchés ont clôturé la semaine en hausse après l’obtention d’un accord au sommet européen qui s’est tenu à Bruxelles pour sauver les banques en difficulté. La semaine avait pourtant mal commencé. Pour preuve, les états chypriote et espagnol ont sollicité une aide auprès de l’Union Européenne. L’Italie, pour sa part, a dû injecter des fonds dans la banque Monte Dei Paschi Di Siena et Moody’s a, à son tour, dégradé de nombreuses banques espagnoles. Alors que les investisseurs n’attendaient pas grand-chose du sommet européen, il semble qu’une solution pour recapitaliser les banques en difficulté ait émergé sans que cela ne pèse sur les déficits des Etats. Les attentes face à l’ouverture du sommet entre les dirigeants européens étaient nombreuses. La conclusion s’est faite sur un compromis pour pouvoir utiliser les fonds européens de sauvetage afin de stabiliser les marchés obligataires sans faire mention de rang de séniorité. Les résultats du sommet a effacé les mauvaises nouvelles économiques et financières du début de semaine. Il donne un signal fort aux investisseurs qui reprennent un peu confiance grâce à une visibilité accru sur les dettes. Les investisseurs resteront toutefois sur le qui-vive dans l’attente d’une décision de la BCE sur une nouvelle baisse de ses taux directeurs.

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les réserves de change : 10 421 milliards de dollars


Les réserves de change atteignaient au premier trimestre 2012 selon le FMI qui n'intègre pas la Chine, 10 421 milliards de dollars en progression de 7,4 % en un an. Les réserves en dollars représentent 62 % du total contre 25 % pour l'euro. La répartition est stable sur la dernière année. le yen pèse 3,5 % et la livre sterling 4 %.

Immobilier, entre deux eaux


Selon la FNAIM, les prix de l'immobilier ne devraient baisser que de 3,5 % cette année. les prix seraient stables sur l'Ile de France. Selon le réseau Century, les prix seraient stables voire en hausse jusqu'à 3 %.

Sur les 12 derniers mois, les prix en Ile de France auraient baissé de 2,05 % en Ile de France selon century. L'Aquitaine, le Midi-Pyrénées, Rhône Alpes, l'Alsace et la France Comté ont enregistré des hausses. En Ile de France, les prix auraient augmenté de 1,61 % et en Seine Saint Denis de 5,98 %. En revanche, dans les autres départements de la région, les prix sont en baisse.

Selon le réseau Century, les acheteurs utilisent leur contrat d'assurance-vie pour financer des acquisitions immobilières à vocation locative.

Les entreprises du CAC 40 valent-elles encore quelque chose ?


Philippe Crevel a été interviewé au sujet d'une étude sur les entreprises du CAC 40 dans le cadre du 20 heures de France 2, lundi 2 juillet.

Voila la séquence  

lundi 2 juillet 2012

léger mieux dans l'industrie manufacturière

Selon l'INSEE, au mois d'avril, le chiffre d’affaires des entreprises de l’industrie manufacturière a augmenté de 0,8 % après une baisse au mois de mars. Sur l’ensemble de l’industrie, le chiffre d’affaires progresse légèrement en avril de 0,2 %.

L’industrie pharmaceutique a connu une forte hausse à +7,6 %, l’industrie chimique a progressé de 1,7 %) et la métallurgie et produits mécaniques de +1,2 %. Le chiffre d'affaires des matériels de transport sa augmenté de 1,5 % et les autres matériels de transport de +3,7 %. En revanche; l'industrie automobile a été stable.

En avril, le chiffre d’affaires des industries agricoles et alimentaires a progressé de 1,1 % après une baisse en mars.

Le chiffre d’affaires des équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines a reculé de 1,1 % au mois d'avril.

Les entreprises du CAC 40 valent moins chères que leurs fonds propres


Selon une étude réalisée par le cabinet Ricol Lasteyrie sur le profil financier du CAC 40, le chiffre d'affaires global du CAC 40 a progressé de 4 % soit le même rythme que le taux de croissance de l'économie mondiale. La marge opérationnelle a légèrement augmenté et la baisse du résultat s'explique par des dépréciations d'actifs. Les investissements progressent de 11 %.



Phénomène rare, le CAC 40 a une capitalisation inférieure à la valeur des fonds propres des entreprises. Cette situation s'explique par le poids des entrepris s financières dont la capitalisation a fortement chuté du fait de la crise des dettes publiques.



les sociétés du CAC 40 réalisent 38% de leur chiffre d’affaires hors d’Europe en2011, soit11points de plus qu’en2006. La France représente environ30% du chiffre d’affaires global.



Consulter le rapport

Les bourses européennes tirées vers le bas par les dettes publiques


Le bilan du premier semestre 2012 est simple. Les indices ont évolué au rythme de la crise des dettes souveraines. Ainsi, jusqu'au milieu du mois de mars, les bourses enregistraient des résultats positifs avant de basculer en fonction des nouvelles peu réjouissantes. In fine, le CAC 40 a gagné 1,17% depuis le 1er janvier. La Bourse de Francfort a enregistré une hausse plus forte en phase avec les résultats de l'économie allemande, + 4,33%. En revanche, Londres fait du surplace (-0,02 %) et Madrid a baissé de -17,09% ainsi que Milan - 14,06%.

L'épargne baisse un peu


Le taux d'épargne des Français a baissé passant de 16,7 à 15,9 % du revenu disponible brut en un an. Cette baisse traduit la volonté des Français de maintenir leur niveau de consommation en compensant la réduction de leur pouvoir d'achat, environ 0,1 point au premier trimestre.

Il est difficile de pronostiquer la poursuite du processus du fait que les Français pourraient vouloir se recréer une réserve en vue de financer les futures augmentations d'impôt.

dimanche 1 juillet 2012

La lettre du Cercle des Epargnants : juillet 2012



Au sommaire de la lettre n°72 du Cercle des Epargnants :

- l'édito du Cercle
- le nouveau quizz épargne du Cercle
- les régimes complémentaires dans le rouge
- la victoire à la Pyrrhus
- les inégalités de revenus et de patrimoines
- France/Allemagne, le combat démographique
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