CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48

mercredi 31 octobre 2012

La zone euro malade du chômage


Selon Eurostat, le chômage s'est élevé à 11,6% en septembre dans les 17 pays de l'Union monétaire, contre 11,5% le mois précédent. 18,49 millions de personnes étaient au chômage en septembre dans les pays de la zone euro au mois de septembre ce qui constitue un record. En un mois, 146.000 personnes sont venues augmenter le nombre de chômeurs et 2,17 millions en un an.

. Dans l'ensemble de l'Union européenne, le taux de chômage s'est établi en septembre à 10,6%, loin devant les Etats-Unis (7,8%) et le Japon (4,2%.

En Espagne ou en Grèce, le chômage touche un actif sur quatre. Le taux de personnes sans emploi atteint 25,8% en septembre en Espagne. En Grèce, où les dernières données datent de juillet, il est de 25,1%.

Le taux de chômage est passé de 8,5% à 12,2% à Chypre, de 22,4% à 25,8% en Espagne et de 13,1% à 15,7% au Portugal.

3,49 millions de jeunes de moins de 25 ans sont au chômage en septembre dans la zone euro (23,3%), soit 275.000 de plus qu'en août. En Espagne et en Grèce, plus d'un jeune sur deux est au chômage (respectivement 54,2% et 55,6%).

Il y a deux Europe qui cohabitent de moins en moins bien, la zone du Nord avec des taux de chômage autour de 6 à 8 % et la zone sud avec un chômage de plus de 10 %. Tout le défi des prochains mois est d'éviter un divorce économique et social qui serait dévastateur pour l'ensemble des pays membres.

Légère progression de la consommation en septembre


Selon l'INSEE, au mois de septembre, les dépenses de consommation des ménages en biens ont progressé de  0,1 % en volume  après une diminution de  0,8 % en août. Sur l’ensemble du troisième trimestre, elles progressent de 0,2 % après une baisse de 0,2 % au deuxième trimestre. La très légère hausse des dépenses en septembre s'explique par  la progression des dépenses en équipement du logement. Les dépenses en biens durables progressent en septembre de 0,6 %  après –0,8 % en août avec une progression  dans l’équipement du logement (+1,7 % après -2,3 %). Sur l’ensemble du trimestre, elles progressent très légèrement (+0,1 %, après +1,0 % au deuxième trimestre). Les dépenses d'automobile reculent de 0,2 %, après +0,5 % en août. Sur l’ensemble du troisième trimestre, la hausse est de +0,8 %, après +0,7 % au deuxième trimestre.

La consommation de textile-cuir est étale  en septembre (après –1,3 % en août). Sur l’ensemble du troisième trimestre, elle augmente  de 3,9 % après une baisse de 5,9 % au deuxième trimestre grâce à l'effet solde.

La consommation totale de biens
La consommation totale de biens
Alimentaire et biens fabriqués
Alimentaire et biens fabriqués
Décomposition des biens fabriqués
Décomposition des biens fabriqués 
En septembre, la consommation en produits alimentaires a diminué de ,1 %, après –0,2 % en août.). Elle augmente de 0,7 % sur l’ensemble du troisième trimestre, après –1,2 % au deuxième trimestre. La consommation des ménages en énergie baisse sans surprise  en août (–0,4 %, après –2,1 %). Elle recule sur l’ensemble du troisième trimestre (–2,6 %, après +2,9 % au deuxième trimestre).

Énergie
Énergie
sources INSEE

Les fonds de pension percent à l'Est


Les Pays-Bas ont toujours le record pour les fonds de pension qui représentent 138,2 % de leur PIB. Ils sont suivis par l'Islande avec 128,7 % du PIB, la Suisse avec 110,8 % du PIB, l'Australie avec 92,8 % du PIB, le Royaume-Uni avec 88,2 % et la Finlande avec 75 %. La moyenne au sein de l'OCDE se situe à 72,4 % du PIB. les Etats-Unis sont juste au-dessous de la moyenne avec 70,5 %. Néanmoins, les fonds de pension américain demeurent en valeur absolue les plus importants. Les Etats-Unis reculent en valeur relative du fait de la montée en puissance des fonds de pension des pays d'Europe centrale. La croissance de l'encours a été de 95 % en Estonie, de 32 % en Pologne et de 26 % en République Tchèque.

mardi 30 octobre 2012

La lettre de Generali Investments


les équipes de Generali Investments Europ réalise chaque semaine une lettre sur la situation économique et financière.

Les bons indicateurs économiques de la fin de semaine (PIB, indice « UMich » et commandes de bien durables aux Etats-Unis notamment), n’ont pas pu compenser la déception causée par la « saison » des résultats. Les résultats des entreprises ont continué de décevoir les investisseurs avec des perspectives en baisse. Si, sur 244 entreprises de l'indice S&P 500, 62,3% ont battu le consensus, soit un peu mieux que la moyenne habituelle de 62%, la déception est venue des chiffre d'affaires où seules 36,3% ont réussi à dépasser le consensus, bien en dessous de la moyenne des 62% attendus. Par ailleurs, bien que les investisseurs s'inquiètent de voir l'Espagne tarder à solliciter une aide internationale, de bonnes nouvelles sur ce front sont apparues. Moody’s n’a pas dégradé la note souveraine du pays au contrairement à ce le marché avait craint. Le taux à 10 ans de la dette souveraine espagnole a baissé en dessous des 5,5%, un record depuis 6 mois. De plus, le CDS, qui permet de s’assurer contre le risque de défaut du pays, a vu son prix chuter sous les 300 points de base pour la première fois depuis juillet 2011.

  Lire la lettre de Generali Investments Europ

Les ménages européens face à la crise


Selon Eurostat, au deuxième trimestre 2012, par rapport au premier trimestre 2012, le taux d'épargne des ménages a diminué dans la zone euro mais il est resté stable au sein de l'Union européenne. Le taux d'investissement des ménages a, par ailleurs diminué.
BR> Cette double baisse est à mettre en relation avec la diminution du revenu des ménages par habitant en termes réels de 0,5%, après avoir baissé de 0,3% au trimestre précédent.

Au deuxième trimestre 2012, le taux d'épargne brut des ménages s'élève à à 11,0% au sein de l'Union européenne soit un taux inchangé par rapport au premier trimestre 2012. Dans la zone euro, le taux d'épargne des ménages a été de 12,9%, contre 13,1% lors du trimestre précédent.

Au sein de l'Union européenne, le taux d'investissement brut des ménages s'est élevé à 8,1% au deuxième trimestre 2012, contre 8,2% au premier trimestre 2012. Dans la zone euro, le taux d'investissement des ménages a été de 8,8%, contre 9,0% au trimestre précédent.

Dans la zone euro, en termes nominaux, le revenu des ménages s'est contracté de de 0,2% au deuxième trimestre 2012, tandis que la consommation restait inchangée et l'investissement (formation brute de capital fixe, principalement en logements) diminuait de 1,5%.Le revenu réel des ménages par habitant en baisse dans la zone euro Dans la zone euro, en termes réels, le revenu des ménages par habitant s'est contracté de 0,5% au deuxième trimestre 2012, du fait d'une baisse du revenu nominal (-0,2%), tandis que les prix (+0,3%) augmentaient. La consommation réelle des ménages par habitant a quant à elle diminué de 0,3%. voir le communiqué d'Eurostat

L'épargne des Français rapporte


selon une étude réalisée par IODS Patrimonial, de 1996 à 2012, la performance de l'épargne française a été en moyenne annuelle de 3,9% soit plus que l'inflation constatée sur la même période (+1,6% par an).

En prenant comme base de référence l'année 2000, la hausse est plus mesurée, avec +2,6% par an restant néanmoins supérieur à l'inflation (+1,8%). Avec la récession, l'épargne des Français s'est dépréciée de 8% sur 2007-2008 avant de regagner 18% depuis cette chute.

ce bon rendement s'explique depuis 1996 par les dividendes, les intérêts et non pas l'appréciation des cours, "les revenus de l'épargne ont été 3,5 fois supérieurs à la somme des plus et moins-values". Il faut souligner que les dividendes ont été multipliés par 2,6.

Les Français privilégient la détention indirecte et délaisse les obligations et les actions cotées. le taux de détention directe est de respectivement 2% et 4% pour ces produits. Le poids des OPCVM a baissé de 15% à 7% depuis 1996. En revanche, la part de l'assurance-vie a augmenté de 21% à 40% en un peu plus de 15 ans, les épargnants se détournent depuis 4 ans des supports en unités de compte.

lundi 29 octobre 2012

Les Français angoissés par l'avenir


Selon une enquête réalisée par IPSOS auprès de plus de 11 000 consommateurs répartis dans 10 pays pour AVIVA,Il apparaît que près d'une personne sur deux pense devoir travailler après l’âge légal de départ en retraite, mais les retraités actuels, notamment ceux de France (66%), comptent majoritairement sur la retraite obligatoire pour assurer leur train de vie. En revanche, les actifs sont sans illusion sur l'avenir du système de retraite? Parmi les futurs retraités, seuls 36 % pensent que leur pension permettra d'assurer leur train de vie. L’estimation du taux de remplacement nécessaire est importante. Parmi les Français qui ont déjà estimé leur besoin une fois à la retraite, le taux de remplacement nécessaire pour assurer leur train de vie est estimé à 77% de leurs revenus actuels. À titre de comparaison, ce taux est de 60% au Royaume-Uni et de 84% à Singapour.

Conformément à la tradition, les Français comptent parmi les moins optimistes quant à l’avenir de l’économie mondiale dans les douze prochains mois. En revanche, et fort logiquement, les représentants des pays émergents qui connaissent une croissance soutenue comme la Chine et l’Inde sont les plus optimistes sur leur avenir économique.

L’enquête souligne également une volonté de réduire l’endettement et de renforcer l’épargne. Près de 51 % des Français souhaitent rembourser le plus rapidement possible leur prêt. Les Français privilégient la sécurité et sont prêts à renoncer à de srendements plus avantageux pour l'obtenir.

vendredi 26 octobre 2012

Les Français veulent épargner


En période de crise et quand les impôts augmentent, les Français entendent épargner plus. Ainsi, dans l'enquête du mois d'octobre de l'INSEE sur la conjoncture auprès des ménages, il apparaît qu'ils sont plus nombreux qu'en septembre à vouloir épargner. Depuis juillet, la hausse atteint 10 points et se situe au-delà de la moyenne.

Les ménages veulent se constituer une réserve pour payer les futures hausses d'impôt et également accroître leur épargne de précaution en cas de chômage. Après il faut étudier le passage à l'acte. Or, en fin d'année, les ménages doivent faire face à de multiples dépenses obligatoires comme la taxe d'habitation ou la taxe foncière. Il y a aussi les dépenses de rentrées et les cadeaux de fin d'année. En règle générale, la collecte sur les livrets diminuent durant l'automne... Affaire à suivre...

Les J0 sortent le Royaume-Uni de la récession


Après trois trimestres de recul du PIB, le Royaume-Uni est sortir de la récession avec une croissance de 1 % au 3ème trimestre. La politique du Premier Ministre qui était assez critiquée ces derniers mois visent à la fois à réduire les dépenses publiques et à favoriser les entreprises. Le taux de chômage est repassé sous la barre des 8 %. Les JO ont favorisé la reprise de l'activité cet été. Il y a un risque de recul de l'activité en fin d'année. Pour 2013, la croissance attendue est de 1,11 % soit mieux que la France (0,4 %).

La demande industrielle en basses eaux


Selon l'INSEE, au troisième trimestre, la demande globale adressée aux industriels  a baissé et  et la demande étrangère adressée à la France continue à se rétracter confirmant le caractère profond de la crise. Toujours selon l'INSEE, "pour le quatrième trimestre 2012, les perspectives d’évolution de la demande globale s’améliorent mais demeurent mal orientées. Celles de la demande étrangère restent défavorables : le solde correspondant est stable et se situe au-dessous de sa moyenne de longue période".

Évolution passée de la demande



Diminution des tensions sur l’appareil de production

Du fait de l'affaiblissement de la demande,  de moins en moins d'entreprises sont sous pression.  Le taux d’utilisation des capacités de production perd un point par rapport au trimestre précédent. Il est inférieur de six points à son niveau moyen de long terme. La proportion d’entreprises considérant leur capacité de production comme « plus que suffisante » est toujours supérieure à celle des entreprises qui considèrent leur capacité « non suffisante ». Cet écart est stable et se situe au-dessus de sa moyenne de longue période.  

jeudi 25 octobre 2012

Accalmie au niveau des crédits


Selon la Banque de France, les crédits aux sociétés non financières n'augmente que de 0,6 % en rythme annuel contre 1,6 % à la fin du mois précédent. Les crédits à l’investissement augmentent de 2,9 % et ceux de trésorerie baissant de 5,3 %. Les prêts à l’habitat continuent de décélérer avec une hausse réduite à 3,5 % en rythme annuel. L'augmentation des crédits à la consommation et de trésorerie des entrepreneurs individuels n'est que de 0,9%.

Ces résultats le ralentissement économique et confirme le ralentissement de l'immobilier. La demande d'apport personnel progresse à du concurrence du désengagement des banques.

Les défaillances d'entreprise baisse mais restent à un haut niveau


Selon l'INSEE qui vient de publier les derniers résultats, les défaillances d'entreprises jugées au cours du mois de mai 2 sont en baisse par rapport au mois d’avril 2012 (-3,8 %), en données corrigées des variations saisonnières (CVS) et du nombre de jours ouvrables (CJO).
Le nombre de défaillances jugées au cours des mois de mars, avril et mai 2012 est en baisse par rapport aux mêmes mois un an auparavant (-11 %). Cette baisse ne doit pas masquer que le nombre de défaillances demeure élevé par rapport aux années précédentes. Il faudra examiner les chiffres de septembre qui pourraient marquer une inflexion. 
Défaillances d’entreprises en date de jugement – Données CVS-CJO *
Défaillances d’entreprises en date de jugement – Données CVS-CJO ** Données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables
Source : BODACC, traitement Insee

Cumulées sur une année, les défaillances ont diminué de -4,3 %

Le nombre de défaillances jugées au cours des douze derniers mois est en baisse par rapport aux douze mois précédents (-4,3 %).
Défaillances d’entreprises dans le commerce et les services - en date de jugement - Données CVS-CJO
Défaillances d’entreprises dans le commerce et les services - en date de jugement - Données CVS-CJOSource : BODACC, traitement Insee
Défaillances d’entreprises dans la construction et l'immobilier - en date de jugement - Données CVS-CJO
Défaillances d’entreprises dans la construction et l'immobilier - en date de jugement - Données CVS-CJOSource : BODACC, traitement Insee

un mois de septembre en demi teinte pour le Livret A


Est-ce l'attente  du relèvement du plafond du Livret A, est-ce l'impact de la crise ou simplement les dépenses de rentrée, mais le Livret A n'a pas fait recette au mois de septembre. Néanmoins, la fin d'année est, en règle générale, peu porteur pour la collecte du Livret A.

La collecte nette du Livret A a été de  550 millions d'euros, soit son niveau le plus faible depuis novembre 2011. la collecte cumulée est de 15,71 milliards d'euros depuis le mois de janvier.  L'encours a atteint 232,6 milliards d'euros fin septembre.

  Le Livret de développement durable a enregistré une décollecte de 350 millions d'euros au mois de septembre et l'encours est de 71,6 milliards d'euros. La collecte depuis le début de l'année est de 1,70 milliard d'euros.

Les deux livrets réglementés ont donc enregistré une collecte nette de 190 millions d'euros au mois de septembre contre 2,1 milliards d'euros en août. Les meilleurs mois ont été, depuis le début de l'année, janvier avec 4,88 milliards d'euros  et juillet avec 2,56 milliards d'euros.

La question est de savoir si les épargnants titulaires des (5,2 millions de Livrets A et des 6,6 millions de LDD au plafond vont  être tentés d'accroître leur épargne au mois d'octobre ou d'effectuer des transferts.

Il apparaît difficile de battre le record de collecte de 2008 et de 2011.

Lire le communiqué de la Caisse des dépôts

mercredi 24 octobre 2012

La France passe le cap des 90 % de dette publique


Eurostat vient de publier le montant de la dette publique à la fin du deuxième trimestre 2012. Ainsi, le ratio de la dette publique par rapport au PIB s'élève à à 90,0% dans la zone euro contre 88,2% à la fin du premier trimestre 2012.

Au sein de l'Union européenne, le ratio a augmenté de 83,5% à 84,9%.

Par rapport au deuxième trimestre 2011, le ratio de la dette publique par rapport au PIB s'est accru tant dans la zone euro (de 87,1% à 90,0%) que dans l'UE27 (de 81,4% à 84,9%).

À la fin du deuxième trimestre 2012, les ratios de la dette publique par rapport au PIB les plus élevés sont en Grèce (150,3%), en Italie (126,1%), au Portugal (117,5%) et en Irlande (111,5%), et les plus faibles en Estonie (7,3%), en Bulgarie (16,5%) et au Luxembourg (20,9%).
La France a franchi la barre symbolique des 90 % en passant de 89,1 à 91 % du premier au troisième trimestre. Il est admis qu'au-delà de 90 % la dette publique constitue un réel frein, pour la croissance économique.... lire le communiqué d'Eurostat

30 milliards d'euros de plus à payer pour les ménages depuis 2011


Les prélèvements obligatoires progressent fortement depuis 2011 avec un impact évalué à 1 point du revenu disponible brut. De 2011 à 2013, compte tenu des différents plans engagés, c'et environ 30 milliards d'euros que les ménages devront verser en plus à l'Etat ou aux régimes sociaux. Il faut, en outre, ajouter les augmentations décidées par les collectivités locales.

La France décryptée par l'INSEE


L'INSEE vient d'actualiser ses cartes interactives sur son site. Ces cartes permettent d'avoir une vision par taille de collectivités territoriales, communes, départements, régions, d'un certain nombre d'indicateurs (démographie, économie, revenus, finances publiques....

Consulter le site de l'INSEE
Consulter les données locales de l'INSEE

mardi 23 octobre 2012

Stéphane Dedeyan Président de la Commission plénière des assurances de personnes de la FFSA demande une modernisation des contrats d'assurance-vie


Après la publication des résultats du mois de septembre de l'assurance-vie, Stéphane Dedeyan, Président de la Commission plénière des assurances de personnes de la Fédération Française des Sociétés d'Assurances fait le point sur la situation de l'assurance-vie dans le cadre d'une interview publiée par le quotidien "Les Echos" du 23 octobre. Il en profite pour lancer quelques idées de réformes avec notamment l'introduction de nouveaux supports dans les contrats actuels afin de les rapprocher des fonds eurodiversifiés.

lire l'interview

L'assurance-vie a toujours du vague à l'âme


L'assurance-vie a enregistré une très légère décollecte au mois de septembre avec une contraction de 100 millions d'euros qui fait suite à une baisse de 800 millions d'euros au mois d'août. Sur les 12 derniers mois, seuls deux ont connu une collecte positive, en février et en juillet. Depuis le début de l'année, la décollecte atteint 5,1 milliards d'euros.

L'encours malgré la décollecte continue de progresser. Il s'élève à 1374 milliards d'euros au mois de septembre contre 1371 au mois d'août. En septembre 2011, l'encours était de 1350 milliards d'euros.

Au mois de septembre, les cotisations se sont élevées à 8,2 milliards d'euros en baisse de 8 % par rapport à août. La baisse concerne les contrats individuels (-14 %) ; en revanche, les contrats collectifs ont enregistré une hausse de 34 %. Depuis le début de l'année, la collecte est de 84 milliards d'euros en baisse de 14 %. Sur un an, elle est de 110,8 milliards d'euros en baisse de 16 %.

Les prestations se sont élevées au mois d'août à 8,3 milliards d'euros en baisse de 22 % par rapport à août 2012. Depuis le début de l'année, elles ont atteint 89,1 milliards d'euros, en hausse de 10 %. Sur un an, elles s'élèvent à 124,1 milliards d'euros en hausse de 17 %.

Les versements en unités de compte son en baisse de 23 % depuis le début de l'année avec 10,8 milliards d'euros. Les versements sur le fonds euros ont été de 73,2 milliards d'euros en baisse de 12 %. La part des UC est désormais de 13 % contre 14 % en septembre 2011.

La conjoncture économique pèse sur la l'assurance-vie qui est confrontée, en outre, à la concurrence des livrets défiscalisés, Livret A et LDD et de l'immobilier qui demeure une valeur refuge. Le vieillissement du parc des contrats d'assurance-vie concourt également à l'augmentation des prestations.

Pas d'éclaircie dans le ciel économique français

Selon l'INSEE, L’indicateur du climat des affaires en France, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité,  continue de se dégrader en perdant un point au mois d' octobre. Il s'élève  à 85 points.  Ce niveau est inférieur à la  moyenne de longue période (100). L’indicateur du climat des affaires dans l’industrie perd 5 points en octobre et l’indicateur dans les services perd 1 point. L’indicateur synthétique dans le bâtiment reste inchangé tandis que l’indicateur synthétique dans le commerce de détail gagne, en revanche, 2 points. L'indicateur de retournement calculé au niveau France demeure  en zone défavorable. Les indicateurs de retournement sectoriels sont également en zone défavorable, à l’exception de l’indicateur dans les services qui se situe en zone d’incertitude.

Indicateur de climat des affaires France.

  Indicateur de climat des affaires France
                                 Sources : Insee, enquêtes de conjoncture

Indicateur de retournement France

Indicateur de retournement France    

lundi 22 octobre 2012

L'Europe des dettes et des déficits vue par Eurostat


En plein examen du projet de loi de finances pour 2013, Eurostat vient de rendre public les déficits 2011 ainsi que les dettes publiques.

Avec la mise en oeuvre des premiers plans d'assainissement des comptes publics, les déficit public est passé de 2010 à 1011 dans la zone euro de 6,2 à 4,1 % du PIB. Au sein de l'Union européenne, il est passé de 6,5 à 4,4 %. La dette publique continue d'augmenter. Elle est passée de 85,4 % à 97,3 % du PIB au sein de la zone euro et de 80 à 82,5 % au sein de l'UE 27.

Les déficits les plus faibles sont enregistrés au Luxembourg, en Finlande, en Allemagne, en Hongrie, en Estonie et en Suède. 17 Etats ont des déficits supérieurs à 3 % du PIB dont l'Irlande (1",4 %), la Grèce et l'Espagne (9,4 %), le Royaume-Uni (7,8 %) La France est à 5,2 % du PIB de déficit.

La dette la plus faible est enregistrée en Estonie avec 6,1 % du PIB suivie par la Bulgarie (16,3 %) et le Luxembourg (18,3 %). 14 Etats ont une dette supérieure à 60 % du PIB dont la Grèce (170 %), l'Italie (120,7 %), le Portugal (108,1 %), l'Irlande (106,4 %), la Belgique (97,8 %) et la France (86 %).

Les dépenses publiques se sont élevées en moyenne à 49,5 % du PIB en zone euro.En France, ce taux est de 56 %. Les recettes publiques ont atteint 45,4 % du PIB en zone euro. En France, elles sont de 50,8 %.

  Lire les résultats

Les dépenses des Français face à la crise


Selon l'enquête "le Sofinscope - baromètre Opinion Way pour Sofinco", par rapport à 2011, il y a moins de Français qui mettent en avant l'épargne comme priorité, 15 % en 2011 et 13 en 2012. 31 % des Français déclarent moins sortir du fait de la situation, ils étaient 40 % en 2011. Ils sont 29 % à indiquer qu'ils renoncent à acheter des vêtements contre 36 % en 2011. En revanche, au niveau des vacances, il n'y a pas d'inflexion. 22 % des Français déclarent que par rapport à 2011 rien n'a changé contre 17 % en 2011.

consulter les résultats

vendredi 19 octobre 2012

Interview sur l'épargne salariale


Philippe Crevel a été interviewé par la revue Décideurs au sujet de l'épargne salariale après l'augmentation du forfait social de 8 à 20 %.

Lire l'interview

mardi 16 octobre 2012

La lettre de Generali Investments


les équipes de Generali Investments Europe publie chaque semaine une lettre sur l'évolution de la situation économique et des marchés financiers. La semaine s’est achevée sur des performances hebdomadaires négatives. En début de semaine, les investisseurs sont restés prudents avant les premiers résultats de société et ceux-ci n’ont pas incité à l’optimisme (la première société à « ouvrir le bal » des résultats est l’aluminier Alcoa qui a fait état d’une baisse de la demande pour ce minerai). En outre, les préoccupations liées à la conjoncture se sont ravivées avec la révision à la baisse des perspectives économique et des prévisions de croissance par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Toutefois, en fin de semaine, les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont redonné un peu de couleur au marché mais une prise de bénéfice s’en est suivie alors que l’indice « UMich » est ressorti à son plus haut depuis mi-2007. Cette semaine, la dégradation de la note souveraine espagnole par Standard & Poor's de deux crans (passant de BBB+ à BBB-), à une note de la catégorie dite "spéculative" qui pourrait déclencher un mouvement de vente forcée par les investisseurs et une flambée des taux espagnols, n’a pas eu de conséquence négative sur le marché. La raison que nous pourrions avancer est le fait que cette dégradation ne concerne qu’une agence et que la BCE se maintient prête à agir au cas où l’Espagne solliciterait une aide.

Lire la lettre de Generali Investments Europe  

lundi 15 octobre 2012

Point économique et financier du Cercle


Le Cercle des Epargnants vous propose un petit point hebdomadaire sur les évènements à venir et sur ceux de la semaine écoulée.

Sont prévues cette semaine les publications de quelques indicateurs sur l'activité aux Etats-Unis et au Royaume Uni ainsi que les taux d'inflation dans ces deux pays. La BCE et le MES devraient soutenir l'Espagne par des achats de titres sous réserve d'une demande officielle de l'Espagne.

Sauf surprise, la semaine devrait être plus calme que la précédente. En effet, jeudi dernier,,l’agence S&P a dégradé la note de solvabilité de l’Espagne de deux crans à BBB- en la maintenant sous perspective négative (indiquant que les obligations d’Etat espagnoles pourraient être reléguées dans la catégorie spéculative à moyen terme). La note du pays est actuellement Baa3*- et BBB chez Moody’s et Fitch respectivement.

Le taux à 10 ans espagnol a clôturé jeudi 3bp plus bas que la veille à 5,73%. cette baisse malgré la dégradation est liée au fait que les autorités espagnoles ne peuvent plus reporter très longtemps leur demande d'aide à l'Europe.

Toujours la semaine dernière, le FMI avait revu à la baisse les prévisions de croissance mondiale à 3,3% pour 2012 et 3,6% pour 2013. Le FMI juge nécessaire de rallonger de deux ans le plan de réduction des déficits en Grèce. La Chancelière allemande s'est opposée à cette recommandation.

Valeurs mobilières de moins en moins aimées


Moins d'un cinquième des ménages détiennent des valeurs mobilières, actions ou obligations, 19 % en 2010 contre 24 % en 2004. C'est entre 60 et 69 ans où le taux de détention est le plus élevés avec 25,40 % des ménages qui disposent d'actions et de titres. Les moins de 30 ans n'aiment pas les titres, seuls 8,5 % d'entre eux en ont mais, en revanche, ils adorent l'épargne défiscalisée. Ils sont 89,40 % à avoir au moins un livret défiscalisé.

Des comptes à terme plus transparents


Les banques qui doivent améliorer leur bilan ont multiplié, ces dernières années,  les offres de dépôts à terme. L'encours des dépôts à plus de deux ans est ainsi passé de moins de 40 milliards d'euros à près de 58 milliards d'euros de janvier 2010 à août 2012. Celui des dépôts à moins de deux ans a également progressé passant de 30 à 34 milliards d'euros sur la même période.

Face à cette progression, l'Autorité de Contrôle Prudentiel a décidé d’accroître les obligations d'information. Des recommandations ont été adoptées et entreront en vigueur au 1er juin 2013. L'ACP a souhaité que les institutions financières soient plus transparentes pour les taux et sur les obligations incombant aux épargnants pour en bénéficier.

Lire les recommandations de l'ACP

dimanche 14 octobre 2012

ISF, la course en tête de l'Ile de France


Sans surprise, l'Ile de France est la région numéro un pour l'ISF. Cette région assure 67% des recettes d'ISF et comprend 54% des foyers redevables quand elle reprsénete 20% de la population française.

La première ville de province est Lyon au 8ème rang. Marseille suit en dixième position et Nice en seizième. Sur les vingt premières communes, sept seulement se situent en province (les trois précédentes plus Toulouse, Strasbourg, Nantes et Bordeaux).

Le patrimoine moyen dépasse 3 millions d'euros à Neuilly, à Paris 7 et Paris 16. Sur la région, la moyenne est un peu supérieure à 2 millions d'euros.

En province, cette moyenne s'établit entre 1,5 et 1,8 million selon les régions.

vendredi 12 octobre 2012

+2,15 % pour l'indice de référence des loyers

L' indice de référence des loyers permet au propriétaire d'actualiser les loyers. Depuis 2008, cet indice correspond à la moyenne, sur les douze derniers mois, de l’indice des prix à la consommation hors tabac et hors loyers. cet indice est calculé par l'INSEE

Cet indice remplace  l’indice du coût de la construction pour la révision :

  • des redevances des contrats de location-accession portant sur des immeubles à usage d'habitation ou à usage professionnel et d'habitation, achevés ou en construction à la date de la signature de la convention ;


  • des loyers des bâtiments d'habitation dans le cadre des fermages (article 411-11 du Code rural)
  • L'indice de référence des loyers est actualisé tous les trimestres.

    Évolution annuelle de l'indice de référence des loyers


    Évolution annuelle de l'indice de référence des loyers

    Création d'entreprise une petite hausse en septembre


    Au moment où le Gouvernement entend revenir sur le dispositif des autoentrepreneurs et où le débat sur le régime fiscal des créateurs d'entreprise est au coeur de l'actualité, l'INSEE vient de publier les résultats de la création d'entreprise du mois de septembre. 

    Ainsi, le nombre cumulé de créations au cours du troisième trimestre 2012 par rapport au trimestre de l'année 2011 progresse très légèrement avec +0,6 %. En revanche, sur les douze derniers mois, la baisse atteint 1,2 %. 

    Les auto-entrepreneurs représentent toujours 50 % des créations. Depuis le début de l'année, 234 700 créations d’auto-entreprises ont été enregistrées dont 26 597 pour le mois de septembre.

    Créations d’entreprises

    Créations d’entreprises
    * Données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables
    Source : Insee, Sirene

    jeudi 11 octobre 2012

    L'épargne salariale souffre mais résiste


    l'épargne salariale a connu un été agité avec l'augmentation du forfait social de 8 à 20 %.  Néanmoins, avant cet alourdissement, les encours de l'épargne salariale avait  progressé de 4,5 % au  1er semestre 2012. Les actifs gérés en épargne salariale ont atteint  à 89,2 milliards d’euros. Sur un an, une baisse de 5 % est constatée. le nombre de porteurs d'épargne salariale est de 12,3 millions contre 9,4 millions en 2004. Néanmoins, la crise contribue à la stabilité des effectifs depuis deux ans.

    Les fonds ISR ont enregistré une hausse de  33%  et les fonds solidaires de  43%. Près de 23 % des encours de l’épargne salariale (hors actionnariat salarié) sont désormais investis sur des fonds ISR.

    Consulter le communiqué de presse de l'AFG

    L'inflation se calme en septembre


    Après une augmentation des prix assez forte au mois d'août de 0,7 %, un recul de 0,3 % a été enregistré, selon l'INSEE, au mois de septembre  pour  l’indice des prix à la consommation (IPC). Sur un an, l’indice progresse de 1,9 % contre 2,1 % en août.

    Hors tabac, le repli est également de  0,3 % en septembre et de  l'augmentation est de ,8 % sur un an.
     Corrigé des variations saisonnières, l’indice de septembre est stable (après +0,5 % en août et +1,9 % sur un an).

    La diminution de l’IPC en septembre s'explique par  la baisse saisonnière des prix de certains services à la fin de la période estivale,  la baisse des prix des services de téléphonie mobile et par  celle des prix des carburants. En revanche,  les prix de l’habillement-chaussures augmentent ce qui est classique à la rentrée après la fin des  soldes d’été.

    Les prix des produits alimentaires augmentent avec  la hausse des prix des produits frais.
    Les prix des services diminuent de 1,5 % . Sur un an, ils progressent de 1,6 %. La baisse est classique avec la fin de la saison touristique. 

    Les prix des télécommunications enregistrent une baisse de 3,7 % en septembre et de 12 % sur un an du fait d'une concurrence plus forte.

    Glissements annuels de l'indice des prix à la consommation (IPC) et de l'inflation sous-jacente (ISJ)
    Glissements annuels de l'indice des prix à la consommation (IPC) et de l'inflation sous-jacente (ISJ)
    Source : Insee - indice des prix à la consommation

    mercredi 10 octobre 2012

    Livret A, la chasse aux multi-détenteurs est lancée

    La règle est simple, chaque Français n'a le droit qu'à un seul Livret A mais dans les faits, soit par oubli, par négligence ou consciemment afin de bénéficier de la défiscalisation, certains Français en ont plusieurs. Avec le relèvement des plafonds, l'administration a décidé de durcir le dispositif de contrôle avec la publication d'un nouveau décret le 6 octobre dernier qui entrera en vigueur le 1er janvier 2013.

    Actuellement, une banque saisie d'une demande d'ouverture fait signer au client une attestation sur l'honneur mentionnant qu'il n'a pas d'autre Livret A. L'établissement bancaire devra à partir du 1er janvier prochain informer le client de l'interdiction de détenir plusieurs Livrets A. Il devra " interroger l'administration fiscale sur l'existence éventuelle d'un précédent Livret A ". La réponse interviendra sous 48 heures, indiquant le cas échéant (et avec l'accord formalisé du client) les coordonnées du ou des autres livrets.

    Si aucun autre livret n'est trouvé, l'ouverture sera immédiate. En revanche, si un autre livret existe, la banque ne pourra ouvrir le nouveau qu'à réception d'une attestation de clôture de l'ancien livret adressée par l'établissement où il était domicilié.

    Le client pourra aussi refuser que l'administration transmette à la banque les coordonnées de l'ancien livret. Il devra alors se charger lui-même des démarches et "fournir cette même attestation à la banque dans un délai de trois maximum après la demande d'ouverture", selon le décret. Passé ce délai, la banque devra à nouveau consulter l'administration fiscale si la demande d'ouverture est maintenue. Pour éviter des lenteurs et des blocages, le décret prévoit que la banque saisie d'une demande de clôture devra y satisfaire dans un délai de 15 jours ouvrés.

    Demande de crédit, toujours pas de reprise en vue


    Selon l'enquête mensuelle réalisée par la Banque de France auprès des banques,  les demandes de crédit à l'habitat, à la consommation  ou pour les entreprises sont toujours en diminution en ce qui concerne le mois de septembre. En revanche, aucun durcissement pour l'octroi des prêts ne serait constaté.

    lire le communiqué de la Banque de France

    léger mieux sur la production manufacturière...


    Selon l'INSEE, au cours des trois derniers mois, la production a augmenté de 0,7 % dans l’industrie manufacturière et de 0,2 % dans l’ensemble de l’industrie.

    La hausse a atteint 2,1 % dans les transports et 0,3 % pour  les équipements électriques, électroniques, informatiques, machines. La hausse atteint 11,5 % dans le raffinage (+11,5 %) du fait de la reprise d’activité dans certaines raffineries depuis juin.

    Il n'en demeure pas moins que la production est de 1,99 %  inférieure  au niveau atteint l’année précédente.

     

    Indices mensuels de la production industrielle

    Indices mensuels de la production industrielle  

    mardi 9 octobre 2012

    Interview de Philippe Crevel sur Easy Bourse


    Imen Hazgui de Easy Bourse a interrogé Philippe Crevel sur les dernières mesures fiscales ainsi que sur les conséquences de la politique du gouvernement en matière de placements et de financement de l'économie

    .

    Lire l'interview sur le site de Easybourse

    La situation économique et financière en vidéo


    La situation économique et financière en vidéo
    EcoTV : octobre 2012 

    La lettre de Generali Investments Europe


    Les équipes de Generali Investments Europe font le point sur la situation économique et financière de ce début de mois d'octobre.

    La semaine se fini sur des performances hebdomadaires globalement positives. Après les baisses constatées la semaine passée, les bourses ont profité d’achats de titres et ont réagi favorablement aux indicateurs américains (en début de semaine, indice d’activité manufacturière meilleur que prévu et la baisse du taux de chômage en fin de semaine). La semaine était quant à elle dominée par les inquiétudes des investisseurs sur les économies européennes (chômage très élevé, activité en territoire de contraction) et la situation espagnole. Par ailleurs, la « saison des résultats de sociétés » approche et suscite quelques craintes auprès des investisseurs.

    Lire la lettre

    Le FMI douche les espoirs de croissance pour la France en 2013


    Le FMI vient de publier ses projections économiques. L'organisation internationale souligne que la croissance française ne devrait pas dépasser 0,4 % du fait des plans de rigueur et du faible taux de croissance de l'économie mondiale. de ce fait l'objectif de déficit public fixé à 3 % du PIB ne serait pas respecté et devrait atteindre 3,5 % du PIB. Pour cette année, le FMI considère que la croissance française serait de 0,1 point.

    La croissance de l'économie mondiale augmenterait de 0,3 point en passant de 3,3 à 3,6 % de 2012 à 2013. En 2010, le taux de croissance était de 5,1 points.

    La croissance de la zone euro serait l'année prochaine de 0,2 point contre -0,4 point cette année. Les Etats-Unis devrait avoir une croissance de 2,1 % contre 2,2 % cette année. Les experts du FMI considèrent que l'application stricte du plan d'assainissement des comptes publics aurait un impact de 3 % de PIB sur la croissance. De ce fait, l'économie américaine rentrerait en récession; Néanmoins, dans les prévisions, ces experts ont retenu un softlanding pour l'assainissement américain.

    Le taux de croissance de la Chine repasserait la barre des 8 % à 8,2 % contre 7,8 % cette année. Pour l'inde, le taux de croissance passerait de 4,9 à 6 %.

    lundi 8 octobre 2012

    Les Américains sont-ils devenus trop vertueux ?


    La dette des ménages américains est passée de 131 % du revenu disponible brut en 2008-2009 à 109 % au deuxième trimestre 2012. Cette contraction s'explique par un repli de la dette hypothécaire de 20 points. ce repli est lié à un nombre important de défauts. Le patrimoine des ménages avait baissé de 20 % entre 2006 et 2009. Il a retrouvé quasiment son niveau d'avant crise avec juste 4 % de moins. Cette progression s'explique par le plus-values enregistrées sur les actifs financiers. Elle s'explique par l'amélioration du taux d'épargne des ménages. Il est de 12,2 % soit nettement au-dessus de son niveau moyen.

    Les Etats-Unis ont réussi à assainir leur situation financière mais la priorité donnée au désendettement et à l'appréciation des cours pénalisent l'investissement. L'aversion aux risques après la crise de 2008-2009 constitue une nouveauté dans un pays plutôt marqué par la recherche et l'innovation.

    dimanche 7 octobre 2012

    La zone euro dans le rouge


    Le PIB de la zone euro s’est contracté de 0,2 % au deuxième trimestre 2012. Il devrait encore baisser au troisième et au quatrième (-0,2 % puis -0,1 %).

    La croissance de la zone est pénalisée par la demande intérieure qui est affectée par les incertitudes économiques et par l’impact de la consolidation budgétaire. Au premier trimestre 2013, l’activité devrait se stabiliser sous réserve que les Etats-Unis ne s'enfoncent pas dans la récession. Les dernières mesures de la BCE pourraient améliorer le climat économique.

    La consommation privée devrait diminuer du fait des hausses d'impôt, de la progression du chômage et de la hausse des prix des matières premières et de l'énergie.

    vendredi 5 octobre 2012

    La rémunération de l'épargne à court terme baisse


    Selon la Banque de France et sans surprise, les taux des dépôts à court terme continue de baisser. Les livrets d'épargne hors épargne réglementée sont rémunérés à 1,96 % au mois d'août. Les dépôts à terme de moins de deux bénéficient d'un taux de 2,28 %. Les dépôts à terme de plus de deux ans sont rémunérés à 3,06 %. Les OPCVM monétaires le sont à 0,53 %. Le repli au mois d'août a concerné essentiellement les dépôts courts.

    Les entreprises continuent à s'endetter


    Selon la Banque de France,  l’endettement des sociétés non financières  a durant le mois d'août poursuivi sa progression. La croissance de l’endettement des sociétés non financières a été de  5,4 % en rythme annuel contre  5,3 % en juillet. En revanche, l a progression des crédits bancaires est faible avec + 1,6 %, après + 1,5 %). Les entreprises recourent de plus en plus au marché obligataire pour se financer avec une progression de 13,2 %, après + 13,1 % au mois de juillet    

    jeudi 4 octobre 2012

    Crédits à l'habitat en hausse


    Au mois d'août, selon la Banque de France, le flux des crédits nouveaux à l’habitat aux ménages  a été de 8,7 milliards d'euros contre 8,4 milliards d'euros au mois de juillet. Cette augmentation s'explique en partie par la  baisse des taux d’intérêt. Ce résultat témoigne également de la vitalité du marché de l'immobilier. le flux  des crédits de trésorerie aux ménages (y compris entrepreneurs individuels) a également progressé passant de 4,3 à  4,5 Mds d’euros En revanche et assez logiquement, la production de crédits aux sociétés non financières baisse, notamment celle des crédits de montants supérieurs à 1 million d’euros. Le mois d'août est, en effet, assez calme sur les demandes de crédit. Le taux d’intérêt moyen des crédits aux sociétés non financières diminue nettement pour toutes les catégories de prêts, en liaison avec le fléchissement des taux de marché.  

    mercredi 3 octobre 2012

    Assurance-vie : pas de modification du régime fiscal d'ici la fin d'année ?


    Le ministre Pierre Moscovici à l'occasion de la présentation du projet de budget 2013 devant la commission des Finances du Sénat, a indiqué que la priorité de sa politique de financement de l'économie était d'"allonger la durée de l'épargne financière". Il a répété les propos qu'il a tenu devant bureau de la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) en confirmant qu'il ne toucherait pas au régime fiscal de l'assurance-vie. "J'ai pu leur dire, et je le dis ici, que nous n'avons pas l'intention de toucher à la fiscalité de l'assurance vie, si ce n'est dans un sens qui éventuellement serait de l'allonger davantage encore", a-t-il déclaré. "Notre souci est que nos entreprises trouvent les financements longs dont elle ont besoin", a ajouté le ministre de l'Economie. Un allongement du produit à 10 ans stabiliserait les encours et faciliterait le financement long de l'économie. Pour le moment, il n'y a pas de disposition dans le projet de loi de finances mais un amendement pourrait être adopté durant la discussion parlementaire.

    Attractivité des territoires, une enjeu majeur


    L'INSEE vient de mettre en ligne une étude sur l'attractivité des territoires. cette étude souligne que le développement es territoires reposent sur plusieurs facteurs : accueil des  usines et des bureaux, le tourisme, l'accueil des retraités ou de salariés travaillant ailleurs.

    Ll'importance des loisirs, le développement des transports ou encore la recherche de meilleures conditions de résidence constituent des éléments à prendre en compte.

    Ainsi émergent des territoires maritimes ou montagneux qui font valoir leur patrimoine naturel et leur qualité de vie. Mais aussi la périphérie de grandes métropoles où vivent des salariés et leurs familles venus y trouver des logements abordables sans pour autant y travailler.

    Ainsi, le nord de la France, le sillon rhodanien et les grandes villes du Sud attirent  actuellement des emplois. L'arrivée de salariés qualifiés se concentre à Paris et dans quelques grandes métropoles régionales. En dehors de ces zones, le Grand Sud-Ouest peine à faire valoir son attractivité résidentielle, et une partie de la France industrielle du Nord-Est demeure ignorée de ces flux économiques.

    Lire la note

    Immobilier never die


    La raréfaction des crédits, la baisse du pouvoir d'achat, la crise économique rien n'y fait, les prix de l'immobilier font de la résistance sur Paris.

    Les derniers chiffres des notaires le confirment. Si la baisse d'ailleurs modeste est réelle en province, elle n'est pas à l'ordre du jour sur Paris.

    L'immobilier parisien est devenu une valeur refuge et un produit d'épargne. Avec les dernières mesures fiscales qui frappent l'épargne financière, il est à craindre que le mouvement de hausse se poursuive.

    Les conséquences sont le départ des classes moyennes de Paris et la création d'une réelle bulle spéculative. Les investisseurs institutionnels français et étrangers sont de plus en plus présents. Cet engouement pour l'immobilier détourne l'épargne de l'économie réelle et donc du financement des entreprises. L'essor de l'immobilier concourt à la désertification économique au point que les pouvoirs publics sont obligés de mettre en place des circuits de financement publics. Il serait plus simple de favoriser l'épargne longue financière.

    mardi 2 octobre 2012

    Les fonds de pension et les assurances progressent au second trimestre 2012


    Selon la Banque de France, au deuxième trimestre 2012, le total des actifs financiers des sociétés d’assurance et des fonds de pension de la zone euro s'élève à 7 247 milliards d’euros contre 7 193 milliards au trimestre précédent. Sur la même période, les provisions techniques d’assurance, principale rubrique du passif des sociétés d’assurance et des fonds de pension, ont progressé en passant de 6 241 milliards d’euros à 6 301 milliards. Cette hausse est due, à parts presque égales, à des transactions positives et à des effets de valorisation.

    Lire le communiqué de la Banque de France

    L'ACP tire le bilan 2011 du secteur financier


    L'autorité de contrôle prudentielle a publié le 1er octobre le bilan de l'année 2011 pour le secteur de l'assurance ainsi que celui de la banque. Dans le secteur de l'assurance, l'ACP souligne que "le mouvement de concentration du marché français de l’assurance, amorcé depuis le milieu des années 1990, s’est poursuivi en 2011. Le nombre total d’organismes habilités à pratiquer les opérations d’assurance est passé de 1 129 en 2010 à 1 074 en 201112. Cette baisse concerne en particulier les mutuelles régies par le Code de la mutualité. En effet, la concurrence toujours très vive entre les organismes et la complexification du métier d’assureur complémentaire poussent cette année encore les organismes à adapter leur stratégie et à rechercher une taille critique pour se développer sur le long terme".

    Lire le rapport ACP sur l'assurance

    Lire le rapport sur la banque

    L'AMF décrypte les épargnants


    L'autorité des Marchés financiers publie une lettre destinée aux épargnants. Au sommaire de la lettre de septembre, un focus sur les caractéristiques des épargnants français et sur les appels mystère organisés par l'AMF afin d'analyser les procédures de vente de titres financiers par les professionnels de la place.

    Selon cette lettre, 14,2 % des Français qui détenaient en décembre 2011 des valeurs mobilières disposent de revenus plus élevés que la moyenne de la population française et de patrimoines financiers plus importants.
    Par rapport à la moyenne des Français, les détenteurs de valeurs mobilières :

    - bénéficient plus souvent, pour plus de la moitié d’entre eux, de revenus supérieurs à 3 000 euros par mois ;
    - possèdent plus souvent (dans près d’un cas sur deux) un patrimoine financier supérieur à 50 000 euros ;
    - sont pour la moitié des hommes de plus de 55 ans ;
    - sont plus souvent cadres supérieurs, indépendants ou retraités ;
    - habitent plus souvent en région parisienne ;
    - n’ont souvent aucune personne à charge.

    lundi 1 octobre 2012

    La lettre du Cercle des Epargnants N°75 : octobre 2012



    Au sommaire de la lettre du Cercle des Epargnants du mois d'octobre 2012 :


    • L'édito du mois d'octobre par Philippe Crevel Epargne et impôts, 
    • un couple maudit 
    • L'assurance-vie n'a pas dit son dernier mot
    • Les retraités français broient du noir 
    • Et si la réforme s'appelait Trustee 
    • Pas de répit pour la retraite en 2013