CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48

vendredi 30 mai 2014

Les Organismes de Placement collectif enregistrent un bon premier trimestre

Sellon la Banque de France, les OPC non monétaires (encours de titres émis : 968 milliards d’euros)  ont enregistré un flux net des placements du premier trimestre 2014 (+6,3 milliards après -3,9 milliards au quatrième trimestre 2013) reflète principalement des achats nets de titres de créance à long terme (+8,9 milliards) et à court terme (+1,8 milliard). En revanche, les OPC non monétaires procèdent à des cessions nettes d’actions pour -4,5 milliards sur le trimestre et pour -15,7 milliards sur un an.  
Pour les OPC monétaires (encours de titres émis : 288,7 milliards d’euros, données consolidées), lla hausse de la collecte au premier trimestre 2014  est de +4,4 milliards, après des retraits nets de -8,5 milliards au quatrième trimestre 2013 ce qui  permet aux OPC monétaires d’augmenter leur détention de titres de créance à long terme  (+9,0 milliards) et à court terme (+5,8 milliards) ; en revanche, ils réduisent leurs avoirs en dépôts et autres placements nets (-10,7 milliards).

jeudi 29 mai 2014

L'épargne salariale en quelques mots

L'épargne salariale est une affaire de grandes entreprises 94% des salariés sont couverts par au moins un dispositif d'épargne salariale dans les entreprises de + de 500 salariés, 74% dans celles de 50 à 499 salariés et de 17% dans celles de moins de 50 salariés. 8,8 millions de salariés  ont accès à au moins un dispositif : PEE, PERCO, intéressement, participation, actions gratuites.
Le montant moyen de la participation est de 1 482 €, celui de l'intéressement de1 505 €, celui de l'abondement dans le PEE de 629 € et celui dans le PERCO de 504 €. Le montant total des sommes distribuées, tous dispositifs confondus  a été, en 2011, de 15,515 millions d'€ 
On compte 3,8 millions de salariés actionnaires en France. 

mercredi 28 mai 2014

Relative stabilité de l'immobilier au premier trimestre 2014

Selon l'INSEE, les prix des logements anciens sont restés quasi stables au premier trimestre 2014 (+0,1 %) Les prix des appartements augmentent de 0,3 % tandis que ceux des maisons sont inchangés.
En revanche, sur un an, les prix  diminuent de 1,4 % : -1,0 % pour les appartements et -1,7 % pour les maisons. En Île-de-France, les prix augmentent très légèrement au premier trimestre 2014 avec une hausse de 0,2 %.  Les prix des appartements augmentent de 0,7 % tandis que ceux des maisons diminuent de 0,9 %. Sur un an, les prix franciliens décroissent de 1,6 %. Les prix des appartements diminuent de 1,2 % et ceux des maisons de 2,3 %. En province, les prix sont quasiment stables au premier trimestre 2014 avec une hausse de 0,1 %. Les prix des appartements augmentent de 0,1 % et ceux des maisons de 0,2 %. 
Sur un an, les prix des logements anciens en province se replient (-1,3 %). Comme en Île-de-France, la baisse est plus marquée pour les maisons (-1,5 %) que pour les pour les appartements (-0,6 %)

Avril ne sourit pas à la consommation

L'INSEE a publié les résultats de la consommation qui sont en baisse au mois d'avril. Ce résultat n'est pas réconfortant tant pour l'évolution du chômage que de la croissance.

Retrouver l'analyse sur le site de Philippe Crevel

lundi 26 mai 2014

Assurance-vie : un bon mois d'avril

Les résultats de l'assurance-vie du mois d'avril ont été publiés par la Fédération Français des Sociétés d'Assurances. La collecte nette a été positive à hauteur de 2,4 milliards d'euros. Philippe Crevel a réagi à ces résultats.

Voir la réaction de Philippe Crevel sur son site 

samedi 24 mai 2014

La lettre économique hebdomadaire N°76 du 24 mai

Comme chaque semaine, Lorello Ecodata réalise pour ses abonnés une lettre d'information économique qui reprend les grandes données économiques de la semaine et en effectue un décryptage

Retrouver la lettre économique  N°76 de Lorello Ecodata

vendredi 23 mai 2014

L'endettement des acteurs non financiers dépasse 2500 milliards d'euros


Selon la Banque de France, l’endettement des agents non financiers privés s’élève à 2 510,7 milliards d’euros à fin décembre 2013, après 2 498,5 milliards à fin septembre. L’endettement des ménages et des sociétés non financières continue d’augmenter. La dette des administrations publiques repart à la hausse après sa baisse du trimestre précédent.



Encours en milliards d'euros, valeur nominale, CVS

sept.-12
déc.-12
mars-13
juin-13
sept.-13
déc.-13
Agents non financiers privés
2 472,5
2 470,1
2 485,1
2 482,9
2 498,5
2 510,7
Ménages
1 128,3
1 135,5
1 141,5
1 147,5
1 156,0
1 162,7
Sociétés non financières
1 344,2
1 334,6
1 343,6
1 335,4
1 342,5
1 348,0
Administrations publiques : dette Maastricht (non CVS)
1 839,7
1 855,4
1 895,7
1 937,6
1 926,3
1 939,7

mercredi 21 mai 2014

Les Français laissent beaucoup d'argent sur leurs comptes courants

Les Français au mois de mars 2014 disposaient de 503 milliards d'euros sur leurs comptes ordinaires contre 447 milliards d'euros sur les livrets (livrets ordinaires, Livret A, livrets jeunes). Le livret d'épargne populaire est doté de 46 milliards d'euros. Le LDD a franchi le cap des 100 milliards d'euros. Le plan d'épargne logement a un encours de 202 milliards d'euros quand le CEL atteint 32 milliards d'euros. Les actifs liquides et de court terme des ménages atteignent 1 627 milliards d'euros. 

Les résultats du Livret A et du LDD pour le mois d'avril

Retrouver l'analyse de Philippe Crevel concernant le Livret A et le LDD pour le mois d'avril

Analyse sur le site de Philippe Crevel  

Comptes bancaires inactifs et contrats d'assurance-vie en déshérence : la Commission mixte paritaire parvient à un accord

Après son adoption par le Sénat, la proposition de loi sur les comptes bancaires inactifs et les contrats d'assurance-vie en déshérence a fait l'objet d'un accord en commission mixte paritaire mardi 20 mai.


Ce sont 3,9 milliards d’euros qui ne dormiront plus dans les caisses des banques. La commission mixte paritaire, composée de sept députés et sept sénateurs, est parvenue à un accord mardi sur la proposition de loi socialiste sur les comptes bancaires inactifs et contrats d’assurance-vie en déshérence, selon des sources parlementaires.
La proposition de loi crée une obligation de recensement annuel des comptes bancaires inactifs et leur transfert à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) si l’inactivité dépasse deux ans en cas de décès, dix ans dans les autres cas. 

Pour l'assurance-vie, la proposition de loi prévoit  en cas de non réclamation du capital dix ans après la connaissance du décès ou l’échéance du contrat, le plafonnement des frais de gestion et le transfert à  la CDC.

Les notaires seront obligés de consulter le fichier central des comptes bancaires (Ficoba) et des assurances-vie (Ficovie). Les bénéficiaires auront 20 ans pour se manifester auprès de la Caisse des dépôts. Passé le  délai de déchéance trentenaire, l’Etat sera destinataire des fonds. 

Selon le ministre des Finances Michel Sapin, le montant des encours concernés s’élève à 1,2 milliard d’euros pour les comptes bancaires et à 2,7 milliards d’euros pour les contrats d’assurance-vie.

Le Sénat a étendu le  dispositif aux coffres  forts et  en renforçant les moyens de recherche et d’information des assureurs grâce aux possibilités d’obtenir de l’administration fiscale les coordonnées d’une personne physique, en précisant les conditions de liquidation, au terme d’un délai de dix ans, des titres déposés sur des comptes inactifs.

La CMP a repris l'ensemble des dispositions. Le texte sera soumis en lecture définitive le 26 mai à l'Assemblée nationale et le 3 juin au Sénat.

mardi 20 mai 2014

Stabilité pour les OPC en mars

Selon la Banque de France, les OPC non monétaires qui représentent 968,0 milliards d’euros d'encours ont enregistré des  souscriptions nettes sont moindres en mars que le mois précédent avec +0,3 milliard en données cvs, contre  +5,6 milliards en février.

La collecte des fonds obligations reste positive avec +1,9 milliard. 

Les autres catégories enregistrent en revanche des retraits. La hausse des valeurs liquidatives est en moyenne de +0,2 % ; elle est un peu plus marquée pour les OPC obligataires (+0,4%) que pour les autres types de fonds.

Pour les OPC monétaires, 288,7 milliards d’euros, données consolidées d'encours,  les retraits nets sont plus importants en mars avec -9,6 milliards en données cvs) que le mois précédent (-7,9 milliards).

samedi 17 mai 2014

La lettre économique de Lorello Ecodata

Lorello Ecodata a publié sa lettre N°75 du 17 mai 2014. Cette lettre hebdomadaire décrypte l'actualité économique de la semaine et analyse les dernières tendances.

Lire la lettre 

vendredi 16 mai 2014

Allègement des impôts pour 3 millions de contribuables : les solutions ?

Manuel Valls a annoncé ce matin sur Europe 1 un allègement de l'impôt sur le revenu pour 3 millions de redevables.

Pourquoi et quelles solutions ?

Lire l'édito de Philippe Crevel sur son site 

La France diminue à petite vitesse son déficit public

La France arrive en deuxième position au sein de l'Union européenne pour les dépenses publiques et est champion d'Europe pour les prélèvements. La France a réussi à réduire légèrement son déficit public à 4,1 % du PIB en 2013 mais l'objectif avait été fixé à 3,6 % du PIB. Par ailleurs, pour 2014, le déficit devrait encore tourner autour de 4 % d'autant plus que la croissance est plus faible que prévu. 

En 2013, la France a battu des records en matière de dépenses publiques et de prélèvements obligatoires. Les dépenses publiques se sont élevées à 57,2 % du PIB et les prélèvements obligatoires ont atteint un sommet européen avec 44,7 % du PIB. 

 Par ailleurs, selon l'INSEE, le  déficit public a été de 88,8 milliards d’euros, soit 4,2 % du produit intérieur brut (PIB).

Par rapport à 2012, une diminution de  12,2 milliards d’euros a été enregistrée en raison de augmentation des recettes plus rapide que celle des dépenses.
Les recettes publiques augmentent de 1,1 point de PIB quand  les dépenses ont progressé de 0,5 point.

La diminution du déficit public est imputable aux  administrations publiques centrales et, dans une moindre mesure, pour les organismes de sécurité social. En revanche, il augmente  pour les administrations publiques locales.

En 2013, du fait des hausses d'impôt et de la faible progression du PIB, le taux de prélèvements obligatoires s’établit à 44,7 % du PIB, en hausse de 1,0 point par rapport à 2012.
Le poids de la dette publique dans le PIB augmente de 3,1 points pour atteindre 91,8 %.


1. Au sens du traité de Maastricht ; voir définitions.
2. La dette publique nette est égale à la dette publique notifiée diminuée de certains éléments d'actif ; voir définitions.
3. Le taux de prélèvements obligatoires est calculé hors crédits d'impôt, alors que le classement des crédits d'impôt en dépenses en base 2010 accroît les taux de recettes et dépenses publiques.
Source : Insee, comptes nationaux, base 2010.
Taux en % du PIB

2010201120122013
Déficit public notifié¹- 6,8- 5,1- 4,8- 4,2
Dette publique notifiée¹80,884,488,791,8
Dette publique nette²74,076,980,683,9
Recettes publiques49,650,851,852,9
Dépenses publiques56,455,956,757,2
Prélèvements obligatoires³41,342,643,744,7

Dépenses et recettes publiques entre 1993 et 2013
Figure 2 - Dépenses et recettes publiques entre 1993 et 2013    Source : Insee, comptes nationaux, base 2010.

jeudi 15 mai 2014

L'Europe peine au premier trimestre

La croissance européenne aura déçu au premier trimestre 2014 et a été inférieure aux attentes. Elle n'a été que de 0,2% dans la zone euro et de 0,3% dans l’Union européenne.  Au cours du quatrième trimestre 2013, le PIB avait crû de 0,2% dans la zone euro et de 0,4% dans l’Union européenne. En comparaison avec le même trimestre de l'année précédente, le PIB corrigé des variations saisonnières a enregistré une hausse de 0,9% dans la zone euro et de 1,4% dans l’UE au premier trimestre 2014, contre respectivement +0,5% et +1,0% le trimestre précédent.

Au cours du premier trimestre 2014, le PIB des États-Unis est resté stable par rapport au trimestre précédent (après +0,7% au quatrième trimestre 2013). Par rapport au même trimestre de l'année précédente, le PIB a progressé de 2,3% (après +2,6% au quatrième trimestre 2013).

L'Allemagne est restée très dynamique avec une croissance de 0,8 % quand la France est restée étale avec une croissance nulle. L'Italie a également souffert avec un recul de son PIB de 0,1 point. En revanche, l'Espagne confirme sa reprise avec une croissance de 0,4 %.  Il faut noter le recul de 1,4 point du PIB aux Pays-Bas. Hors zone euro, le Royaume-Uni ne connait plus la crise avec un taux de croissance de 0,8 %. 


La France toujours malade de sa croissance

Après avoir fini avec une petite croissance au quatrième trimestre 2013 (+0,2 %), la France a fait du surplace au premier trimestre avec une croissance nulle. L’INSEE attendait une légère croissance de 0,1 % mais les derniers résultats de la consommation, de la production industrielle ou du chômage ne présageaient rien de  bon premier.

Le bilan du premier trimestre est assez sombre. Les grandes composantes de la croissance ont été aux abonnés absents. Que ce soit l’investissement ou la demande extérieure, la France reste en-deçà de ses partenaires. Le décalage est saisissant avec l’Allemagne pays dans lequel la croissance atteint 0,8 % au premier trimestre contre 0,4 % au dernier trimestre. En rythme annuel, le taux de croissance de l’Allemagne est de 2,5 %.


La croissance ne profite pas non plus de la reprise de l’Europe du Sud. Il apparaît même que les entreprises de l’Europe du Sud  gagnent des parts de marché au détriment de la France. Depuis plus de deux ans, la croissance se dérobe avec des résultats en dents de scie.

Consommation en berne

Les dépenses de consommation des ménages ont reculé de 0,5 point contre une petite hausse de 0,2 % au 4ème trimestre 2013. Ce recul est en phase avec la diminution du pouvoir d’achat des ménages au dernier trimestre 2013, pouvoir d’achat qui stagne ou recule depuis deux ans.

L’inquiétante poursuite de la baisse de l’investissement

L’investissement a diminué fortement avec un repli de 0,9% contre une baisse de 0,1 % au dernier trimestre 2013. Or, il ne peut y avoir de reprise durable sans une augmentation de l’investissement. L’amplification de la baisse témoigne du manque de confiance des dirigeants d’entreprise.

La France toujours malade de son commerce extérieur

Malgré le repli de la demande intérieure, les importations continuent d’augmenter avec une hausse de 1,0 % après +0,5 %. En revanche, les exportations n’augmentent que de +0,3 % après +1,6 %. Le solde extérieur contribue négativement à l’évolution du PIB de –0,2 point, après +0,3 point le trimestre précédent.
Logiquement, la France devrait bénéficier de la reprise en Europe d’autant plus que son marché intérieur stagne. Il n’en est rien confirmant que le problème de compétitivité mine l’économie.

Les stocks ont empêché une diminution du PIB

La contribution des variations de stocks à l’évolution de l’activité est positive avec +0,6 point après –0,3 point fin 2013 ce qui est assez logique. Après les fêtes de fin d’année, les entreprises reconstituent leurs stocks. .

Quelles perspectives pour 2014 ?

La prévision de croissance de 0,9 % pour l’année 2014 ne sera pas aisée à respecter. La croissance devrait se situer entre 0,6 et 0,8 %. Les augmentations des prélèvements obligatoires devraient freiner la croissance durant tout le premier semestre. Les annonces du Gouvernement de Manuel Valls ne se traduiront dans les faits que pour la seconde moitié de l’année. En outre, il ne faut pas négliger qu’il est difficile d’apprécier leur future impact économique étant donné le Gouvernement combine des mesures de rigueur (50 milliards d’euros d’économie) et des mesures de soutien (baisse de l’impôt sur le revenu ou baisse des charges sociales).

mercredi 14 mai 2014

Les entreprises continuent à maîtriser leur endettement

L’endettement des sociétés non financières ralenti, selon la Banque de France avec une progression de 2,5 % sur un an, après une hausse de  3,0 % en février. En rythme annuel, les crédits accordés aux résidents par les banques sont stables d’un mois sur l’autre tandis que les financements par le marché avec des émissions de titres de dette décélèrent. Le coût des financements demeure faible et tend encore à baisser à 2,41 %, après 2,43 % en février.

L'inflation a été nulle en 2014 et que se passera-t-il pour le Livret au mois d'août ?

Au mois d'avril 2014, les prix n'ont pas augmenté. En effet, selon l'INSEE, l’indice des prix à la consommation (IPC) est resté stable après une hausse de 0,4 % en mars 2014. Sur un an,  la progression passe de 0,6 à 0,7 %. Hors tabac, il est également inchangé en avril 2014 et croît de 0,6 % sur un an. Corrigé des variations saisonnières, l'IPC se replie de 0,2 % en avril 2014.

Les prix des produits manufacturés sont globalement stables en avril 2014 (—0,7 % sur un an). Les prix des produits de santé continuent de reculer (—0,5 % en avril 2014 ; —2,3 % sur un an) en lien avec les mesures d’économies décidées dans le cadre de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie, en particulier la réduction des tarifs des médicaments remboursables. Cette baisse est compensée par le rebond saisonnier des prix de l'habillement et chaussures (+0,6 % ; +0,6 % sur un an) avec l’apparition des collections d'été. Ce rebond est plus marqué pour les chaussures de ville (+1,6 % ; +1,4 % sur un an) que pour les vêtements (+0,5 % ; +0,4 % sur un an). Par ailleurs, les prix des autres produits manufacturés sont peu dynamiques. Stables en avril 2014, ils sont inférieurs de 0,6 % à ceux d'avril 2013. En particulier, les baisses des prix des appareils ménagers (—0,9 %; —2,5 % sur un an) et celle des équipements audio-visuels, photographiques et informatiques (—0,7 %; —7,3 % sur un an) ainsi que celle des équipements de téléphone et de télécopie (—1,4 % et —15,3 % sur un an) se poursuivent en avril 2014.

Le prix de l'énergie continuent à reculer.

Glissements annuels des indices de prix à la consommation (IPC) et d'inflation sous-jacente (ISJ)
En avril 2014, l’indicateur d'inflation sous-jacente (ISJ) baisse de 0,2 % et augmente de 0,5 % sur un an (après +0,4 % sur un an en mars 2014).

Compte tenu de ce résultat, le Gouvernement serait en droit de baisser le taux du Livret à 1 % contre 1,25 % actuellement. 

Glissements annuels des indices de prix à la consommation (IPC) et d'inflation sous-jacente (ISJ)

lundi 12 mai 2014

La Banque de France prévoit une croissance de 0,2 % au deuxième trimestre


La Banque de France a prévu dans sa note de conjoncture une croissance de 0,2% du PIB eu deuxième trimestre. Cette prévision intervient quelques jours avant la publication du taux de croissance du premier trimestre qui devrait se situer autour de 0 à 0,1 %.

La Banque de France a rendu public ses projections économiques. Ainsi, en avril, selon la Banque, la production industrielle progresse modérément. Les secteurs agro-alimentaire, de la chimie et des produits informatiques sont dynamiques, alors que les machines et équipements et la pharmacie reculent. Les livraisons augmentent faiblement. L’opinion sur les carnets de commandes se maintient globalement, de même que celle sur les stocks. Les effectifs diminuent un peu. Les prix des produits finis poursuivent leur baisse. Les trésoreries s’améliorent. Selon les chefs d’entreprise, l’activité devrait légèrement augmenter en mai.

L’activité dans les services augmente légèrement. Les transports, l’hébergement-restauration et l’ingénierie sont en hausse tandis que le travail temporaire et le conseil en gestion reculent. Les prix s’érodent. Les effectifs progressent sensiblement. Les trésoreries s’élargissent de façon significative. Les chefs d’entreprise prévoient une progression de l’activité en mai.

Selon la Banque de France, en avril, l’activité du bâtiment est presque stable. Le gros œuvre est à nouveau en baisse, tandis que le second œuvre progresse légèrement. Les carnets de commandes s’améliorent un peu. Ceux du gros œuvre restent peu garnis alors que ceux du second œuvre se renforcent.

La Chine et l'Inde représenteront trois quarts du PIB mondial en 2060


D'ici 2060, le poids du PIB chinois et indien pourrait représenter 73 % contre un tiers en 2010 sur la base des parités de pouvoir d'achat.  

La croissance annuelle moyenne du PIB par habitant dans l'OCDE jusqu'en 2060 serait du même ordre que le taux de  1½ pour cent observé pendant la période précédant immédiatement la crise.

L'OCDE souligne qu' à quelques importantes exceptions près, l'effet négatif du vieillissement de la population sur l'utilisation de la main-d'oeuvre dans les pays de l'OCDE sera largement compensé par une hausse du taux d'activité. Jusqu'en 2030, celle-ci résultera dans la plupart des pays de l'allongement déjà inscrit dans la loi de l'âge de la retraite, de l'incidence positive des progrès de l'éducation et de l'augmentation tendancielle du taux d'activité des femmes. Au-delà de 2030, il faudra de nouvelles réformes pour assurer une indexation effective de l'âge de cessation d'activité sur l'espérance de vie.

L'OCDE estime que  a réduit de quelque 3¼ pour cent la production potentielle par habitant dans l'ensemble de l'OCDE. Dans certains pays européens, principalement des membres de la zone euro, l'effet a été beaucoup plus marqué ; ainsi, en 2014, la réduction de la production potentielle dépasse 10 % en République tchèque, en Estonie, en Finlande, en Grèce, en Hongrie, en Islande et en Slovénie.

 Dans presque tous les pays de l'OCDE, à l'exception du Japon, l'assainissement budgétaire supplémentaire qui serait nécessaire pour ramener la dette des administrations publiques à 60 % du PIB en 2030 est inférieur, parfois de beaucoup, à celui que l'on prévoyait déjà d’avoir réalisé de 2010 à 2015.

La France figure parmi les pays qui devront réaliser un des plus importants efforts pour assainir des finances publiques. en Effet, auront besoin de réaliser un redressement budgétaire moyen de 1 à 3 points de PIB au-delà de 2015,  le Canada, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Islande, l'Irlande, l'Italie, la Pologne et le Portugal. Dans trois pays – l'Espagne, les États-Unis et le Royaume-Uni – le surcroît de redressement budgétaire moyen nécessaire au-delà de 2015 représente de 3 à 5 points de PIB.

Au Japon, même un assainissement budgétaire massif, de près de 11 points de PIB, au-delà de 2015 stabiliserait seulement le ratio d'endettement en 2030 ; cela laisse penser qu'il faut appliquer un ensemble complémentaire et plus ambitieux de mesures structurelles et macroéconomiques.

Pour les dix pays de l’OCDE qui affichent actuellement une dette publique supérieure, ramener cette dette à 60 % du PIB reviendrait à abaisser les primes de risque sur la dette publique et la dette extérieure nette combinées, de de 1½ point en moyenne, allégerait le service de la dette publique de 4 points de PIB en moyenne et accélérerait la croissance à moyen terme de 0,2 point (dans tous les cas en 2030, par rapport à un scénario contrefactuel dans lequel les niveaux actuels d’endettement sont maintenus).

L'OCDE  considère que  les taux d'intérêt réels à long terme s'élèvent d'à peu près un point et demi au cours des 4 à 5 prochaines années, sous l'effet d'une résorption des écarts entre production et potentiel ainsi que d'une normalisation des taux directeurs. Après quoi, aucune tension à la hausse des taux d'intérêt n’est attendue jusqu'à bien après 2030, en raison de l'assainissement budgétaire dans les pays de l'OCDE.

samedi 10 mai 2014

La lettre économique de Lorello Ecodata

Comme chaque semaine, Lorello Ecodata décrypte l'actualité économique et financière.


LA LETTRE ECONOMIQUE HEBDOMADAIRE
DE LORELLO ECODATA
N°74                                                               10 mai 2014


Le coin des épargnants

 La bourse de Paris n’arrive toujours pas à se maintenir au-dessus de la barre des 4500 points. Le CAC 40 a terminé la semaine à 4 477,28 points en hausse de 0,43  % la semaine.

Plusieurs facteurs auraient dû jouer positivement comme en particulier les annonces de Mario Draghi en faveur de la baisse de l’euro. Autre facteur favorable, le président de la BCE a affirmé que son institution ne s’interdirait pas à intervenir, dès le mois de juin, pour lutter contre la déflation ou pour réguler l’appréciation de la monnaie européenne.

L’autre facteur positif qui aurait dû favoriser la hausse du CAC 40 a été la déclaration de la présidente de la Réserve fédérale américaine (Fed), Janet Yellen devant le Congrès américain. Elle a indiqué clairement que la FED maintiendrait une politique monétaire accommodante, synonyme de liquidités abondante le temps nécessaire.
Le ralentissement confirmé de l’économie chinoise, les évènements persistants en Ukraine et des résultats moyens en Europe en ce qui concerne la production manufacturière l’ont emporté.

 France, beaucoup de bruit mais pas encore de résultats

La guerre médiatique fait rage sur le front économique avec le pacte de responsabilité, le pacte de solidarité, les allégements de charges auxquels s’ajoutent des mesures fiscales pour relancer la consommation. Mais au-delà des effets d’annonce, les grandes lignes économiques changent peu. La consommation des ménages a reculé sur le premier trimestre et la production manufacturière recule.

La production, industrielle comme manufacturière a enregistré, au mois de mars, une baisse de 0,7 %. Sur le premier trimestre, la production industrielle est encore en recul de 0,5 %.
Au niveau de la demande extérieure, la France n’arrive toujours pas à regagner des parts de marchés. Ainsi en mars, les exportations n’ont progressé que de 0,6% m/m quand les importations ont augmenté de 3,4% m/m. De ce fait, le déficit commercial s’est accru passant à près de 5 milliards d’euros soit en base annuelle un déficit de près de 3 % du PIB.

En mars, pour rappel, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A à Pôle emploi a, par ailleurs, augmenté certes faiblement mais il n’en demeure pas moins que l’amélioration de la situation de l’emploi n’est pas encore au rendez-vous.

Dans ces conditions, la croissance risque d’être nulle et non de 0,1 % comme cela était espéré il y a encore peu.  Nous assistons même à un renversement des indicateurs avancés. Ainsi, les enquêtes de confiance, auprès des entreprises comme des ménages marquent un repli en avril de manière.
La France reste en décalage par rapport à ses partenaires que ce soit évidemment ceux de l’Europe du Nord mais aussi ceux de l’Europe du Sud comme le Portugal ou l’Espagne.

Et pendant ce temps-là le chômage recule chez nos partenaires…

Le chômage a poursuivi son recul en Espagne. Au mois d’avril, le nombre de demandeurs d'emplois a reculé de 111.565 par rapport au mois précédent pour s'établir à 4.68 millions. Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi a reculé de 304.892. En Allemagne, le chômage poursuit également son recul. Il s’élève au mois d’avril à 6,7%. Au Royaume-Uni, le taux de chômage a, avec un taux de 6,9 %, atteint son taux le plus bas depuis 5 ans. En dehors de l’Europe, aux Etats-Unis, le taux de chômage s’est établi à 6,3 % au mois d’avril contre 6,7 % en mars soit son plus bas niveau depuis 2008.

 Mais que se passe-t-il en Chine ?

 Selon la Banque mondiale, la Chine pourrait ravir la première place aux Etats-Unis en ce qui concerne le PIB, en parité de pouvoir d’achat, dès cette année. Les Etats-Unis occupaient cette place depuis 1872. Dans les faits, la Chine récupère la place qu’elle avait cédée au cours du 17ème siècle. Le calcul en parité de pouvoir d’achat est une évaluation. En effet, la parité de pouvoir d'achat est un taux de conversion monétaire qui permet d'exprimer dans une unité commune les pouvoirs d'achat des différentes monnaies. Ce taux exprime le rapport entre la quantité d'unités monétaires nécessaire dans des pays différents pour se procurer le même « panier » de biens et de services.

 En valeur absolue, le PIB de la Chine pourrait dépasser celui des Etats-Unis autour de 2020.
 Si l’avènement de la Chine comme première puissance est incontournable, le plus dur reste à faire. L’économie chinoise doit évoluer à grande vitesse pour éviter l’enlisement. En effet, le modèle de croissance reposant sur les exportations avec une forte croissance des investissements a atteint ses limites. La Chine ne pourra guère accroitre ses parts de marchés durant les prochaines années. Elles pourraient même reculer du fait de l’augmentation des coûts (généralisation de la couverture sociale, revalorisation des salaires…). En outre, nous arrivons au terme d’un processus de mondialisation. Le commerce international qui enregistrait des taux de progression supérieurs au taux de croissance du PIB a tendance depuis la crise financière à croître moins vite voire stagner comme cela est le cas depuis le début de l’année 2014.

La crise européenne, l’amélioration de la compétitivité de l’économie américaine ont contribué à réduire le rythme de progression des exportations chinoises.

Le taux de croissance s’est abaissé au premier trimestre à 7,4 % soit le taux le plus faible enregistré depuis 18 mois. Ce ralentissement n’est pas sans poser des problèmes d’ordre financier. L’endettement des acteurs économiques s’est fortement accru ces trois dernières années d’autant plus en prenant en compte le shadow banking. Tout affaiblissement de la croissance remet en cause les plans de remboursement. Plusieurs cas de faillite ont été enregistrés notamment dans le secteur immobilier.

Le programme du Président, Xi Jinping, vise à rééquilibrer par la demande interne le mode de développement de la Chine. Cet objectif pour être atteint nécessite du temps. En effet, il faut monter des réseaux de distribution, des réseaux de communication dans l’ensemble du pays, avoir une répartition équitable du pouvoir d’achat… 

Aujourd’hui, le taux d’épargne des Chinois est de plus de 50 % et la consommation ne représente que 30 % du PIB quand il devrait se rapprocher de 50 %. Il reste du chemin à parcourir. Pour mémoire, dans les pays occidentaux, la consommation représente plus de 60 % du PIB.

La mutation économique chinoise prendra de 7 à 10 ans avec une décélération de la croissance. Elle devrait vers 2020 se situer autour de 5 %. Cette baisse est assez logique car la croissance reposera alors moins sur l’exportation de biens industriels mais sur les services qui génèrent moins de gains de productivité.
La gestion de ce changement de mode de croissance sera délicate en particulier au niveau politique et social.

Russie, quelles limites économiques ?

La Russie est entrée en récession au cours du premier trimestre de cette année du fait de la dépréciation du rouble, des fuites de capitaux mais également en raison de l’atonie européenne. Du fait de ses réserves financières, la Russie peut supporter ce trou d’air sans que cela mette en danger ses équilibres financiers. La dette publique russe s’élevait à 13,4 % du PIB en 2013 (10,5 % pour l’Etat russe). Pour mémoire, elle était de 99 % du PIB en 1999. Le budget qui était en excédent de 0,4 % du PIB est redevenu légèrement déficitaire en 2013 à hauteur de 0,3 % du PIB.
Du fait de ses positions de force dans l’énergie et dans les matières premières en règle générale, la Russie bénéficie d’une balance commerciale structurellement excédentaire (8,5% du PIB en 2013).

La stagnation des niveaux de production, la faiblesse de la reprise économique actuelle en Europe et le repli de la demande ukrainienne réduisent le volume des exportations russes d’hydrocarbures.

La réduction de l’excédent commercial, observée en 2012 pour la première fois depuis la crise de 2008-2009 et confirmée en 2013, se traduit par une réduction de l’excédent du compte courant. Ce dernier a atteint 1,6% du PIB en 2013 contre 11% du PIB en 2005. Selon le FMI, la Russie pourrait perdre son excédent autour de 2016.
La balance des paiements doit faire face à des sorties nettes de capitaux à hauteur de 2-4% du PIB par an depuis 2008 (54 Mds USD en 2012 et 63 Mds USD en 2013).

Il faut néanmoins noter qu’en 2012, les flux entrants d’Investissement d’origine étrangère (51 Mds USD) dépassent les flux sortants (48 Mds USD) pour la première fois depuis 2007. En 2013, la Russie a occupé le 3ème rang mondial pour le volume des IDE entrants (environ 79 Mds USD). La France est le 2ème investisseur en Russie.
En 2013, les IDE sortants se maintiennent à un niveau élevé (95 Mds USD en hausse de 42%) prouvent que les entreprises russes s’insèrent de plus en plus dans l’économie mondiale.

Les réserves de change du pays restent très élevées, autour de 500 milliards de dollars à fin 2013, plaçant la Russie au 4ème rang mondial derrière la Chine, le Japon et l’Arabie Saoudite. Elles ont baissé du fait de la nécessité pour les autorités monétaires de soutenir le rouble. Elles s’élèvent ainsi à 486,1 milliards de dollars au 1er avril 2014. Une partie de ces réserves correspond à la stérilisation des recettes pétro-gazières dans le Fonds de réserve (87,3 Mds USD au 1er mars 2014) et dans le Fonds du bien être national (87,3 Mds USD au 1er mars 2014).

La Russie a besoin d’un cours du baril de pétrole autour de 110 dollars. La zone de danger pour les finances publiques se trouve à 90 dollars. Le cours actuel du baril est de 100 dollars. Les excédents de la balance des paiements russe fondent en raison de la diminution des exportations premières et de la fuite des capitaux. En revanche, la dépréciation monétaire valorise les exportations énergétiques qui sont réalisées en dollar.
Les pays occidentaux pourraient être tentés de jouer de l’arme du cours du baril sous réserve d’avoir l’accord des pays de l’OPEP ce qui n’est pas certain.

A suivre, next week, une semaine très économique

Après le 1er et le 8 mai, c’est le grand retour des données économiques. La semaine sera marquée par la publication des résultats du PIB du premier trimestre pour la zone euro. Il faudra également regarder les indices des prix et les données sur l’emploi.

 Lundi 12 mai 2014

 Aux Etats-Unis, seront présentés les résultats du budget fédéral.

 En France, en attendant les résultats du premier trimestre 2014, nous pourrons prendre connaissance de l’étude de conjoncture de la Banque de France.

 Mardi 13 mai 2014
 En France, il faudra suivre les résultats de la balance des paiements courants du mois de mars pour apprécier si les services ont en parti compensé le déficit de la balance commerciale.

 En Italie, sera connu le taux d’inflation du mois d’avril qui devrait ressortir à 0,2 % avec une croissance annuelle en légère hausse passant de 0,4 à 0,6 %.

 Pour l’Allemagne, il sera intéressant d’étudier l’enquête ZEW sur le sentiment économique qui devrait marquer une pause dans le cycle haussier de ces derniers mois. De même, il faudra suivre l’indicateur NFIB publié aux Etats-Unis sur l’optimisme des affaires qui devrait ressortir en hausse pour le mois d’avril.

 Mercredi 14 mai 2014

 En Allemagne, sera communiqué l’indice des prix pour le mois d’avril. Les prix auraient diminué de 0,3 %. Le taux d’inflation annuelle serait de 1,1 %.

 Les résultats de l’inflation seront également publiés en France. Les prix ont dû augmenter de 0,1 % en avril ; le taux annuel étant de 0,9 %.

 Il faudra également suivre les résultats du chômage au Royaume-Uni et l’évolution de la production industrielle en zone euro qui est attendue en baisse de 0,3 % pour le mois de mars dernier.

 Jeudi 15 mai 2014

 Le Conseil européen se réunira quelques jours avant les élections européennes.

 La journée de jeudi sera consacrée à la publication des résultats de la croissance du PIB du premier trimestre 2014.
 Ainsi, l’INSEE publiera pour la France ses résultats. La croissance est attendue nulle, à l’origine, un gain de 0,3 % était attendu, dans un second temps, il avait été révisé à 0,1 %.
 Les autorités allemandes devraient annoncer un taux de croissance de 0,7 % pour le premier trimestre.

 L’Italie et la Grèce communiqueront également leurs résultats de croissance du PIB. Eurostat communiquera le taux de croissance de la zone euro ; il a dû atteindre les 0,4 %.
 Au niveau de la zone euro, sera publié l’indice des prix du mois d’avril qui devrait ressortir à 0,7 % en base annuelle.

 Aux Etats-Unis, de nombreux indicateurs seront publiés dont l’indice des prix à la consommation (0,2 % attendu sur le mois), la production industrielle d’avril (+0,4 % attendu) et le taux d’utilisation des capacités de production (attendu stable à 79,2 %).

 Vendredi 16 mai 2014

 Au Japon, il faudra regarder l’évolution de la production industrielle qui a dû ressortir en hausse à 0,4 %. Elle a été soutenue par les achats d’anticipation avant l’augmentation de la TVA intervenue au mois d’avril.
 Pour la zone euro, il faudra suivre la balance commerciale du mois de mars.

 Aux Etats-Unis, il sera intéressant d’analyser plusieurs indicateurs immobiliers (permis de construire d’avril, mises en chantier d’avril). Il faudra suivre également l’indice de confiance des consommateurs du mois de mai (Reuters / Michigan) qui est attendu en hausse.