CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48

mardi 30 septembre 2014

Dette publique, la barre des 2000 milliards d'euros dépassée

cela était attendue, la barre des 2000 milliards d'euros de dette publique a été franchie au deuxième trimestre 2014. La dette publique représente plus de 95 % du PIB. La question clef est de savoir s la barre des 100 % sera franchie en 2015 ou en 2016. Le Gouvernement prétend pouvoir empêcher ce passage de barre A voir au vue des résultats budgétaires de ces dernières années. 

Ainsi, selon l'INSEE? et la Commission européenne, à la fin du deuxième trimestre 2014, la dette publique de Maastricht s’établit à 2 023,7 Md€, en augmentation de 28,7 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe à 95,1 %, en hausse de 1,1 point par rapport au premier trimestre 2014. La dette publique nette croît plus modérément (+23,7 Md€).
La contribution de l’État à la dette augmente de 35,2 Md€ au deuxième trimestre 2014. Cette hausse provient pour l’essentiel de sa dette négociable à long terme (+30,2 Md€) et, dans une moindre mesure de celle à court terme (+3,1 Md€). En outre, 1,7 Md€ de prêts à long terme accordés aux pays de la zone euro par le Fonds Européen de stabilité financière (FESF) sont intégrés à la dette de l’État (cf. encadré p. 2).
Au deuxième trimestre 2014, la contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette diminue de 3,9 Md€. Les principaux mouvements viennent de la Cades qui se désendette de 3,2 Md€,et, en sens inverse, de Pôle Emploi qui rembourse 2,1 Md€ d’emprunts à court terme et de l’Unedic qui émet pour 2,0 Md€ d’obligations.
La contribution des administrations publiques locales (Apul) baisse de 1,6 Md€ : elles remboursent 1,4 Md€ de prêts à long terme et 0,6 Md€ de prêts à court terme. Elles émettent pour 0,4 Md€ d’obligations. Enfin, la contribution à la dette des organismes divers d’administration centrale (Odac) diminue de 1,2 Md€.
Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)
Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)

lundi 29 septembre 2014

Quand le livret A pleure, l'assurance-vie rit !!!!!


 L’assurance-vie a franchi au mois d’août la barre symbolique des 1500 milliards d’euros d’encours et représente 75 % du PIB de la France.

 Au mois d’août, l’assurance-vie a enregistré une collecte positive pour le 8ème mois consécutif avec un solde de 1,1 milliard d’euros. Le Livret A avait enregistré une décollecte de 480 millions d’euros.

 Compte tenu des vacances d’été, les cotisations et les prestations ont été faibles, respectivement 7,8 et 6,7 milliards d’euros contre 13,5 et 9,6 milliards d’euros au mois de juillet. Les cotisations sont néanmoins en progression de plus de 10 % par rapport à 2013. Les prestations sont, en revanche, en baisse de 2 %.

 La collecte nette atteint désormais sur les 8 premiers mois de l’année 15,3 milliards d’euros et pourrait atteindre sur 2014 environ 20 milliards d’euros ce qui effacerait les mauvais souvenirs de 2012, année durant laquelle la décollecte avait dépassé 6 milliards d’euros. A 15,3 milliards d’euros accumulés pour le mois d’août, l’assurance-vie fait déjà mieux que l’année dernière qui s’était soldée par une collecte positive de 10,7 milliards d’euros.

 L’assurance-vie bénéficie de la baisse du taux du Livret A à 1 % qui est intervenue au 1er août et de la déprime du marché immobilier. Les ménages ont tendance à revenir sur le placement assurance-vie en privilégiant un peu plus qu’auparavant les unités de compte et réduisent leurs rachats. Cette tendance devrait se poursuivre du fait de l’attentisme en matière d’immobilier et de la très grande prudence des ménages en ce qui concerne leurs dépenses. La baisse prévisible du rendement des fonds euros pour 2014, qui devrait se situer, en moyenne, autour de 2,6 % ne devrait pas trop avoir d’effet sur l’assurance-vie. Par ailleurs, la fin de l’année devrait voir la commercialisation des premiers contrats euro-croissance.





samedi 27 septembre 2014

La lettre Eco N°94 du 27 septembre 2014

  • Le coin des Epargnants 
  • Si vous n'étiez pas présent cette semaine 
  • France, l'heure des choix budgétaires
  • Pourquoi l'euro baisse ?
  • L'euro, l'arme de la relance ?
  • Les Etats-Unis, toujours à la recherche de la bonne équation 
  • Et si l'Inde était l'avenir de l'économie mondiale ?
  • Formation les nouvelles règles du jeu
  • Le délinquant connecté 
  • Demain est déjà aujourd'hui 
  • L'agenda de la semaine à venir 

vendredi 26 septembre 2014

Capacité d'épargne des ménages en baisse au mois de septembre en France

Ce serait presque une bonne nouvelle, au mois de  septembre, la confiance des ménages est resté stable. Il n'en demeure pas moins en dessous de sa moyenne. 

En septembre, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle future est en baisse d'un  point. Celle sur leur situation financière personnelle passée s’améliore, en revanche, légèrement de 2 points.
La proportion de ménages considérant comme opportun de faire des achats importants baisse d'un point. Ces trois soldes demeurent nettement en dessous de leur moyenne de longue période.
En septembre, l’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne future se dégrade de 3 points. Leur opinion concernant leur capacité d’épargne actuelle diminue d'un  point. Ces deux soldes se maintiennent au-dessus de leur moyenne de long terme.
La proportion de ménages considérant qu’il est opportun d’épargner est stable en septembre. Elle reste légèrement inférieure à sa moyenne de long terme.
Indicateur synthétique de confiance des ménages
Indicateur synthétique de confiance des ménages

jeudi 25 septembre 2014

Les Français privilégient toujours leurs comptes courants

Le taux d'épargne reste toujours à un niveau élevé comme le démontre le résultat du deuxième trimestre. A priori, au mois de juillet et août, ils ont continué à laisser d'importantes liquidités sur leurs comptes courants. t

 La croissance des dépôts à vue a été de 4,8 %, après + 4,0 % en juillet. Avec la baisse des rendements et sans surprise, les Français boudent toujours les comptes sur livrets. La baisse est de  1,1 %, après - 1,0 % en juillet 

L’évolution des dépôts à terme inférieur à deux ans redevient positive (+ 1,1 % après plusieurs mois de repli).

Après prise en compte des engagements monétaires nets vis-à-vis du reste de la zone euro, la composante française à l’agrégat M3 de la zone euro progresse de + 0,5%, après + 0,4%.


France : ressources monétaires des institutions financières monétaires

Encours (en Mds €) (a)
Taux de croissance annuel (en %) (a)

août-14
juin-14
juil -14
août-14
Dépôts à vue
630
5,7
4,0
4,8
= Ressources résidentes incluses dans M1
630
5,7
4,0
4,8
+ Dépôts à terme ≤ 2 ans
154
-3,4
-1,9
1,1
+ Comptes sur livret
624
-0,4
-1,0
-1,1
= Ressources résidentes incluses dans M2
1 408
1,9
1,1
1,7
+ Titres d'OPC monétaires
262
-7,2
-3,3
-3,8
+ Pensions
31
8,0
3,4
11,7
+ Titres de créance ≤ 2 ans
55
-12,3
-8,6
-7,0
= Ressources résidentes incluses dans M3
1 756
- 0,1
- 0,0
0,6
+ Engagements monétaires bruts vis-à-vis du reste de la zone euro
171
3,1
4,7
2,9
- Avoirs monétaires bruts vis-à-vis du reste de la zone euro
54
3,5
2,1
11,2
= Composante française de l'agrégat monétaire M3 de la zone euro
1 873
0,1
0,4
0,5
(a) Données cvs. Taux de croissance hors effets des reclassements et des réévaluations
Source : BdF


mercredi 24 septembre 2014

Le futur projet de loi sur l'épargne salariale commence à prendre forme

Attendu depuis des mois, le projet de loi sur l'épargne salariale commence à prendre forme. Le ministre du Travail a, le 23 septembre 2014,  à l'occasion des deuxièmes rencontres parlementaires sur l'épargne salariale a indiqué "Les partenaires sociaux ont désigné la réforme de l’épargne salariale comme une contrepartie du pacte de responsabilité". 
Sauf nouveau retard et contretemps, la réforme devrait se traduire d'ici la fin de l'année par un projet de loi. Le comité d’orientation (Copiesas), désigné en juin dernier et qui réunit des partenaires sociaux et des parlementaires, devrait rendre ses premières conclusions  à la fin du mois d'octobre. L'objectif est d'élargir le nombre de bénéficiaires de l'épargne salariale et de l'épargne retraite collective. 
L'autre objectif est de mieux orienter une plus grande part des 111 milliards d’euros de l’épargne salariale vers le financement de l’économie
Parmi les pistes de réforme figure notamment une modification du forfait social dont la hausse en 2012 a fortement ébranlé le système de l'épargne salariale. 
"Le gouvernement regarde la possibilité d’un forfait social incitatif pour les entreprises qui concluraient un premier accord d’épargne salariale", a déclaré François Rebsamen.

mardi 23 septembre 2014

Août 2014 : quatrième mois de décollecte pour le Livret A


Le Livret A et le Livret de développement durable ont connu une décollecte au mois d’août de 350 millions d’euros. Le Livret A a enregistré une décollecte de 480 millions quand le Livret de Développement Durable sauvait les meubles avec une collecte positive de 130 millions d’euros.

Du fait des vacances, le mois d’août n’est jamais très significatif. Au mois d’août 2013, la collecte avait été positive pour le Livret A de 50 millions d’euros. Les Français réalisent moins versements et de retraits durant ce mois du fait de la fermeture de certaines agences et des départs en vacances. De ce fait, l’effet de la baisse du taux du Livret A intervenue au 1er août ne peut pas être mesuré. Il faudra attendre le mois de septembre pour en apprécier la portée.

Il est intéressant de souligner que le Livret de Développement Durable est beaucoup moins touché que le Livret A par l’évolution des taux. Il enregistre un troisième mois consécutif de collecte positive quand le Livret A en est à son quatrième mois de décollecte. Depuis le début de l’année 2014, le LDD a eu collecte positive de 1,64 milliard d’euros contre une collecte positive de 710 millions d’euros pour le Livret A. Or, l’encours du Livret A est de 266,9 milliards d’euros contre 102,7 milliards d’euros pour le LDD.

Cette évolution divergente est intimement liée au mode de commercialisation des livrets. Le LDD est, avant tout, un produit souscrit auprès des banques et est l’annexe des comptes rémunérés des ménages quand le Livret A reste essentiellement un produit d’épargne souscrit auprès des Caisses d’Epargne et de la Poste. Avec le relèvement du plafond du LDD à 12 000 euros, les ménages placent davantage leurs liquidités assez importantes, par ailleurs, de leurs comptes courants sur le LDD. Les opérations sur le Livret A obéissent à d’autres considérations : paiement des impôts, difficultés financières plus ou moins passagères, financement de travaux, achats d’une voiture… Compte tenu de l’association avec leurs comptes courants, les ménages saturent, en priorité, le LDD.

Au mois de septembre, il est fort probable que le résultat sera tout autre compte tenu des dépenses de la rentrée scolaire et du  paiement du dernier tiers. Le processus de décollecte devrait, dans ces conditions, s’accroître. 

Le taux d'épargne des ménages reste à 15,9 % au deuxième trimestre

Après avoir beaucoup augmenté au premier trimestre, le taux d'épargne des ménages français est resté stable à 15,9 % au deuxième trimestre. 

Au deuxième trimestre, les ménages ont consommé un peu plus et ont réduit leur investissement Les dépenses de consommation des ménages se redressent (+0,4 % après –0,6 %), tandis que la formation brute de capital fixe (FBCF) poursuit son repli (–1,1 % après –0,9 %). Au total, la demande intérieure finale hors stocks progresse faiblement : elle contribue pour +0,1 point à l’évolution du PIB (après –0,4 point au premier trimestre).

Ces évolutions sont intervenues avec une très légère augmentation du pouvoir d'achat au deuxième trimestre 2014. Le revenu disponible brut (RDB) des ménages a progressé de 0,5 % après +1,3 % au 1er trimestre. 
La masse salariale reçue par les ménages ralentit légèrement (+0,4 % après +0,5 %), notamment du fait de la décélération du salaire moyen par tête versé dans les sociétés non financières (+0,3 % après +0,5 %). 
Les prestations sociales décélèrent également (+0,3 % après +0,6 %). Les impôts sur le revenu et le patrimoine, qui avaient fortement baissé au premier trimestre (–4,3 %) après un second semestre 2013 dynamique, diminuent légèrement au deuxième trimestre (–0,5 %).

Petite accélération des crédits à la consommation en France

Selon la Banque de France, es crédits à la consommation accélèrent en France au deuxième trimestre de l’année 2014 (+0,6% en juin 2014 contre -0,7% en mars). 

La progression des prêts amortissables aux particuliers se poursuit (+1,7% contre 2,9% en mars 2014) et la contraction des crédits renouvelables aux particuliers est moins marquée (-7,9% contre -8,9% en mars 2014) tandis que les taux d’intérêt continuent de baisser. L’encours global de crédit à la consommation baisse dans la zone euro (-1,5% entre juin 2013 et juin 2014).


Évolution de l’encours de crédit à la consommation aux particuliers 
France, milliards d’euros, CVS
2012
2013
2014
Taux de croissance annuel

Sept.
Déc.
Mars
Juin
Sept.
Déc.
Mars
Juin
Juin 2014
Total crédit à la consommation particuliers
146,1
147,3
145,5
145,5
145,5
144,4
145,0
144,1

dont
Prêts amortissables (après réintégration des créances titrisées)
83,2
83,8
83,0
83,6
83,4
85,1
85,4
85,0
1,7%

Comptes ordinaires débiteurs
7,1
7,2
7,2
7,0
7,2
7,1
7,2
7,3
4,3%

Crédits renouvelables
25,3
25,1
24,6
24,1
23,7
22,6
22,5
22,2
-7,9%

lundi 22 septembre 2014

La retraite, le plus tôt possible

Les Français restent attachés à la retraite à 60 ans. Ils éprouvent toujours une réticence pour travailler au-delà de 62 ans.  54 % à vouloir prendre leur retraite entre 60 et 62 ans.

29,5% des Français  jugent qu’ils devront poursuivre leur activité au-delà de 65 ans. Une perception encore plus forte chez les femmes avec près de trois femmes sur 4 qui pensent devoir travailler jusqu’à 63 ans et plus contre seulement 69% des hommes.


samedi 20 septembre 2014

La lettre éco du 20 septembre 2014

Lorello Ecodata publie, depuis deux ans, une lettre d'information économique adressée aux décideurs et aux responsables institutionnels ainsi qu'aux journalistes économiques. Cette lettre est envoyée par mail le samedi ou le dimanche en fonction de l'actualité. Elle est réalisée par une équipe d'économistes et de spécialistes de la communication que j'ai l'honneur d'animer



  • Le Coin des Epargnants
  • Si vous n'étiez pas présent cette semaine en France, en Ecosse...
  • La FED, la prudence à l'ordre du jour
  • Tout n'est pas noir en zone euro !
  • Pourquoi Moody's n'a pas dégradé la France
  • Le coin des tendances : du Luxembourg aux digital natives...
  • L'agenda économique de la semaine 

jeudi 18 septembre 2014

Le nouveau régime des plus-values immobilières


A comptera du 1er septembre 2014, les plus-values de cession de terrains à bâtir sont imposées dans les mêmes conditions que les autres biens immobiliers. Et un abattement exceptionnel de 30 % est applicable. Les mesures seront adoptées dans le cadre de la discussion du projet de loi de finances pour 2015 mais leur application sera rétroactive au 1er septembre 2014
La plus-value immobilière nette (après abattements), réalisée par le propriétaire qui vend un bien plus cher qu'il ne l'a acheté, est soumise au prélèvement forfaitaire d'impôt sur le revenu de 19 %. Auquel s'ajoutent les prélèvements sociaux au taux de 15,5 % (depuis le 1er juillet 2012). Soit une fiscalité totale de 34,50 %.
Contrairement aux autres biens immobiliers, les terrains à bâtir ne bénéficiaient pas du système d'abattement en vigueur depuis le 1er septembre 2013.
Les plus-values de cession de terrain à bâtir sont exonérées de l'impôt sur le revenu après 22 ans de détention du bien (contre 30 ans avant le 1er septembre 2014). L’abattement d’impôt sur le revenu pour durée de détention est de 6 % par année à compter de la 6ème année jusqu’à la 21ème année et de 4 % la 22ème année.
Les plus-values de cession de terrain à bâtir sont exonérées totalement des prélèvements sociaux de 15,5 % après un délai de détention de 30 ans. L’abattement est de 1,65 % à compter de la 6ème année de détention, de 1,60 % la 22ème année et de 9 % à partir de la 23ème année.

En complément de l'abattement pour durée de détention, un abattement exceptionnel de 30 % est instauré, pour encourager les propriétaires de terrains à bâtir à céder rapidement leur bien. Pour en bénéficier, deux conditions sont à remplir :

 - la vente doit avoir été précédée d'une promesse de vente conclue entre le 1er septembre 2014 et les 31 décembre 2015 ;
 - et la vente doit avoir lieu avant le 31 décembre de la deuxième année qui suit celle de la conclusion de la promesse de vente.
Cet abattement s'applique sur les plus-values nettes imposables, après prise en compte de l'abattement pour durée de détention.
Cet abattement exceptionnel de 30 % ne s'applique pas aux ventes de terrains à bâtir conclues entre conjoint, partenaire de Pacs ou concubin, avec un ascendant ou descendant ou à une personne morale dont le cédant ou un proche est un associé ou le devient à cette occasion.

Epargne et Vous : Est-il encore intéressant d'investir dans l'immobilier ?

mercredi 17 septembre 2014

Le taux d'inflation de la zone euro reste à 0,4 % en août 2014

L'inflation au sein de la zone euro reste faible voire très faible. Le taux d’inflation annuel de la zone euro  s’est établi à 0,4% en août 2014 , inchangé par rapport à juillet. En août 2013, il était de 1,3%. Le taux d’inflation mensuel a été de 0,1% en août 2014.  Le taux d’inflation annuel de l’Union européenne  s’est établi à 0,5% en août 2014, inchangé par rapport à juillet.  Un an auparavant, il était de 1,5%. Le taux d’inflation mensuel a été de 0,1% en août 2014.


Le fonds viager de la Caisse des Dépôts

Depuis de nombreuses années, le principe de la titrisation des viagers est à l'étude. La société Fundageo, dirigée par Jean-Christophe Lega, propose la création d'un fonds viager avec comme principe la mutualisation et le lissage des accidents d'âge.

S'inspirant des travaux de Fundageao, la Caisse des dépôts a défcidé la création un fonds viager, Certivia, dédié à l’acquisition et à la gestion de biens immobiliers en viager. 

L'objectif du gouvernement est de s'appuyer sur ce fonds pour financer en partie la dépendance.

Le recours à un fonds d’investissement permettrait à l’acquéreur d’éviter le face à face avec le propriétaire âgé (créditrentier) et sécuriserait davantage l’opération puisque ces derniers procéderaient à l’acquisition d’un portefeuille de plusieurs centaines de biens permettant une mutualisation des risques.  Doté initialement de 120 M€, le fonds pourrait atteindre 150 M€ d’ici le 31 mars 2015 et concernerait essentiellement des biens situés en Ile-de-France et Provence Alpes Côte d’Azur (90 % du portefeuille).

Recul des OPC on monétaires en juillet

Selon la Banque de France, la collecte des OPC monétaires dont l'encours est de 289,1 milliards d’euros, données consolidées a été positive, en juillet,  de 9,3 milliards en données cvs, après +2,2 milliards en juin, notamment du fait des souscriptions des investisseurs institutionnels.

Pour les OPC non monétaires dont l'encours est de 990,9 milliards d’euros, données non consolidées, la collecte est légèrement négative en juillet (-0,4 milliard en données cvs, après +1,1 milliard en juin). 

Les rachats nets de titres des fonds actions (-2,9 milliards) excèdent les souscriptions nettes des OPC obligations (0,8 milliard) et mixtes (1,8 milliard). La baisse des valeurs liquidatives est en moyenne de 0,7%. Elle est plus marquée pour les fonds actions (-1,8%) alors que les fonds obligations bénéficient de nouveau d’un taux de valorisation positif (+0,3%).

lundi 15 septembre 2014

Demande de crédit : légère augmentation selon la Banque de France

La Banque de France vient de rendre public son enquête sur les crédits aux entreprises et à l'habitat ainsi que ceux à la  consommation. 
La demande de crédits émanant des PME est à nouveau perçue en hausse par rapport au mois précédent. Par ailleurs, au mois d’août, les grandes entreprises ont significativement accru leurs demandes de crédit.
La demande de prêts à l’habitat et de crédits à la consommation est déclarée en augmentation
Enquête mensuelle auprès des banques sur la distribution du crédit en France

samedi 13 septembre 2014

La lettre éco N°92 du 13 septembre 2014

  • Le coin des épargnants
  • Et si l'Ecosse devient indépendante
  • France, l'heure des choix
  • Etats-Unis, la route incertaine de la croissance
  • Japon, la croissance crie "misère"
  • L'agenda économique des prochains jours

vendredi 12 septembre 2014

Contrats luxembourgeois d'assurance-vie : quels avantages ?

Les Français qui ouvrent des contrats d'assurance-vie au Luxembourg recherchent avant tout la sécurité.
Les contrats luxembourgeois bénéficient  d’une sécurité spécifique contre le risque de faillite de la compagnie d’assurances.  L'épargnant est considéré comme un  créancier prioritaire sur les actifs du contrat quand en France, ils sont des  créanciers simples passant après les créanciers privilégiés que sont l’État, les organismes sociaux et les salariés.
Les actifs des assurés  sont cantonné et isolé dans le bilan des compagnies. 
La garantie des fonds est théoriquement totale au Luxembourg. En France, l'assuré n'est couvert par le Fonds de garantie des assurances de personnes (FGAP) jusqu'à hauteur de  70.000 euros. Par ailleurs, ce fonds n'est doté que 1,394 milliard d’euros (fin 2012), soit à moins de  0,1 % de l’encours de l’assurance vie.
Les deuxième avantage des contrats luxembourgeois provient de la souplesse de la gestion financière. Les contrats qui sont accessibles  à partir de 10 000 euros donnent accès à un grand nombre de supports. Dans les faits, les contrats luxembourgeois sont proposés par les services de banques privées et les courtiers à partir de 200 000 euros. 

Le fonds euros n'est pas le support à privilégier ; il faut mieux recourir à des fonds collectifs ou à des fonds dédiés. Il y a la possibilité de mettre des titres cotés et non cotés en direct dans le contrat 
Au niveau de la fiscalité, c'est celle du pays de résidence qui est appliquée. L'assuré français devra déclarer néanmoins à l'administration qu'il possède un contrat au Luxembourg. 

lundi 8 septembre 2014

Petite progression de l'encours de crédits pour les PME


Selon la Banque de France, au mois de  juillet, les encours de crédits mobilisés ont progressé  de 1,6 % sur un an et atteignent 690,7 milliards d’euros pour l’ensemble des PME, ETI et grandes entreprises
.
L’évolution des encours de crédits mobilisés par la seule population des PME est de + 2,0% sur un an.

L’encours de crédits mobilisés pour les grandes entreprises progresse de 2,4 % sur un an.

Crédit aux entreprises (encours)