CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

Il bénéfice de l'appui et de l'expertise d'un Conseil scientifique et du soutien d'AG2R La Mondiale

Pour plus de renseignements et pour tous les contacts presse, vous pouvez nous contacter au 06 13 90 75 48

lundi 30 mars 2015

Le régime de déduction fiscale du PERP

Les primes versées à titre individuel sur un PERP, ou sur certains régimes de retraite complémentaire des fonctionnaires (Préfon, Corem) sont déductibles du revenu imposable

 Pour 2015, l'enveloppe de prime déductible s'élève à 30.038 euros. Les cotisations sont, en effet déductibles dans la limite de 10 % des revenus professionnels pris dans la limite de 8 fois le plafond annuel de la sécurité sociale ou dans la limite de 10 % de ce plafond si cette deuxième option est plus favorable à l'assuré.


Ce déductible  fiscal prend en compte également les sommes versées par ailleurs sur des Contrats Madelin ou  Préfon  ou sur des contrats collectifs  comme le PERCO, les articles 83. Ces sommes devront donc être retranchées du plafond.

Depuis 2007, le PERP a été familiarisé ; ainsi, un couple ayant un PERP peut doubler le montant de la déduction fiscale.

Par ailleurs, si l’enveloppe fiscale n’a pas été totalement utilisée, elle est reportable sur l’une des trois années suivantes

vendredi 27 mars 2015

Le PEL en superforme

L' encours du Plan D'Epargne Logement est  sont passé de 215,9 milliards d’euros en décembre 2014 à 219,9 milliards d’euros en janvier 2015.  Avant la baisse du taux de 2,5 à 2 % intervenue le 1er février, la collecte  s’est élevée à 4 milliards d’euros.
En décembre, le PEL avait enregistré une hausse de 5,6 milliards d’euros. Mais  le mois de décembre est traditionnellement à part car il bénéficie du versement des intérêts annuels. En excluant les mois de décembre, il faut en tout cas remonter à 1997 pour trouver une collecte mensuelle plus élevée.

jeudi 26 mars 2015

L'assurance-vie en février confirme et signe !

COMMUNIQUE DE PRESSE
  

ASSURANCE-VIE
RESULTATS - FEVRIER 2015
Paris le 26 mars 2015




L’assurance-vie confirme et signe


Si le Livret A broie du noir depuis 10 mois, l’assurance-vie accumule les bons résultats. Il faut remonter à décembre 2013 pour enregistrer une décollecte du premier produit d’épargne des Français. Au mois de février, l’assurance-vie a confirmé son bon début d’année avec une collecte positive de 2,1 milliards d’euros soit un peu près le même montant qu’en 2014.

Le mois de février 2015 a été un mois tranquille pour l’assurance-vie avec des cotisations évoluant à un rythme normal (11,3 milliards d’euros) et avec des rachats dans la norme (9,2 milliards d’euros).

Les unités de compte, avec une collecte de 2,1 milliards d’euros, ont représenté 18,5 % des cotisations au mois de février confirmant que les Français acceptent un peu plus de risques afin d’améliorer leur rendement. Au mois de février 2014, les unités de compte s’étaient élevées à 1,4 milliard d’euros. Les bons résultats de la bourse en ce début d’année n’ont pu qu’inciter les ménages à choisir les unités de compte.

L’encours de l’assurance-vie s’élève désormais à 1 547 milliards d’euros. La barrière des 1600 milliards euros pourrait être franchie cette année.

 L’assurance-vie bénéficie toujours d’un contexte porteur. Les Français se détournent du Livret A et ne sont pas enclins à investir dans l’immobilier. Le Plan d’Epargne Logement a perdu de son lustre avec la légère baisse de son taux de rendement. Par ailleurs, les Français maintiennent leur effort d’épargne. Ainsi, selon l’INSEE, le taux d’épargne est en progression passant de 15,1 à 15,5 % du revenu disponible brut de 2013 à 2014. Cet accroissement de l’effort d’épargne est lié à l’amélioration du taux de l’épargne financière qui est passé de 5,8 à 6,6 % de 2013 à 2014. La confiance des ménages progressant, il est assez logique qu’ils privilégient les placements longs et donc l’assurance-vie.
  

Contacts :
  
Sarah Le Gouez
Philippe Crevel : 06 03 84 70 36 : pcrevel@gmail.com


Le taux d'épargne s'est bien porté en 2014

Le taux d'épargne des ménages s'est élevé en 2014 à 15,5 % en progression de 0,4 point par rapport à 2013. Le taux d'épargne financière est en nette progression passant de 5,8 à 6,6 % du revenu disponible brut. 



variations t/t-1, en %, données CVS-CJO
* uc : unité de consommation
2014 T12014 T22014 T32014 T420132014
RDB1,10,50,5-0,10,61,6
RDB (pouvoir d’achat)0,70,50,6-0,20,01,1
RDB par uc* (pouvoir d’achat)0,50,30,5-0,3-0,60,4
RDB ajusté (pouvoir d’achat)0,60,50,60,00,51,3
Taux d’épargne (niveau)15,415,415,715,415,115,5
Taux d’épargne financière (niveau)6,36,66,96,75,86,6

mardi 24 mars 2015

Petite reprise des crédits à la consommation en fin d'année 2014

Selon la Banque de France, à la fin du mois de  décembre 2014, l’encours de crédit à la consommation aux ménages était en hausse de  2,2% en rythme annuel contre +1,9% en novembre. 

En revanche, le taux de croissance annuel est négatif pour la zone euro (-0,9%), l’Allemagne (-0,2%), l’Italie (-2,9%) et l’Espagne (-5%). Les crédits renouvelables poursuivent leur baisse (-4,8% en 2014) et la hausse des prêts personnels (+1,7%) s’accompagne d’une réduction de l’encours des créances titrisées (-11%).

Lire la note de la Banque de France

lundi 23 mars 2015

Livret A, la chute libre se poursuit !

Le Livret A
Quand la décollecte devient la norme


Le Livret A a enregistré, au mois de février, son dixième mois consécutif de décollecte avec un recul de 970 millions d’euros. Avec le Livret de Développement Durable, la décollecte s’élève à 1,21 milliard d’euros. L’encours du Livret A est ainsi passé, en un an, de 267,6 à 261, 2 milliards d’euros.

Cette décollecte persistante est toujours liée à la baisse du taux à 1 % mais s’explique également par un dégonflage de l’enveloppe d’épargne de précaution qui avait connu une croissance inédite de 2011 à 2013. La crise financière et le relèvement des plafonds du Livret A et du LDD intervenue en 2012 et 2013 avaient conduit les épargnants à privilégier le Livret A et le LDD au détriment des placements longs. La collecte nette avait atteint pour le Livret A et le LDD 17,5 milliards d’euros en 2011, 49,16 milliards d’euros en 2012 et 19,10 milliards d’euros en 2013. Depuis un rééquilibrage s’opère au profit de l’assurance-vie et du Plan d’Epargne Logement. Par ailleurs, les ménages ont toujours tendance à laisser plus d’argent sur leurs comptes courants.



Il n’y a pas péril en la demeure

La décollecte ne remet pas en cause le système du Livret A. Au contraire, au vu des taux pratiqués à court terme, la Caisse des Dépôts peut se réjouir de la baisse de l’encours. Par ailleurs, l’encours du Livret A reste à un niveau historiquement élevé. La Caisse peut très bien gérer le Livret A avec une décollecte mensuelle qui tourne autour du milliard d’euros. Il ne faut pas oublier qu’il y a dix ans, en février 2005, l’encours du Livret A n’était que de 114 milliards d’euros.


jeudi 19 mars 2015

Le retour du plafond de la dette américaine

Avec le retour de la croissance, la diminution du chômage, nous avions oublié que les Etats-Unis étaient confrontés à un problème d'endettement Certes, depuis le mois de  février 2014, les démocrates et  les républicains avaient accepté de suspendre provisoirement l'obligation pour les Etats-Unis de maintenir leur dette publique sous un montant maximum fixé par la loi. 
Le compromis ayant expiré lundi 16 mars , les Etats-Unis sont désormais tenus de ne pas dépasser leur niveau actuel d'endettement, d'environ 18.300 milliards de dollars, tant que le Congrès n'aura pas formellement relevé ce plafond légal.
Dans l'attente d'un accord, le secrétaire au Trésor américain, Jacob Lew, a annoncé des mesures "exceptionnelles" permettant de respecter la loi La dernière grande crise budgétaire à cause de la dette date du shutdown du mois d'octobre 2013 avec à la clef des fermetures de services publics. C'est en raison des difficultés à trouver un accord au sein du Congrès que  l'agence Standard and Poor's à priver le pays de son "triple A" avait retiré son triple A aux Etats-Unis .
Un défaut de paiement ne menace toutefois pas immédiatement les Etats-Unis. Les liquidités en réserve et les "mesures exceptionnelles" devraient permettre de tenir jusqu'en octobre ou en novembre, a récemment estimé le Bureau du Budget du Congrès (CBO). Par ailleurs, le déficit budgétaire est passé en-dessous de la barre des 3 % du PIB. Néanmoins, la dette atteint près de 110 % du PIB.

ISF, ISF, comment le réduire ?


mercredi 18 mars 2015

La Sécurité sociale malgré la crise améliore ses comptes...

Le déficit de la Sécurité sociale est passé de près de 24 milliards d'euros en 2010, à moins de dix milliards quatre années plus tard. 
Le déficit est au plus bas depuis 2007 malgré la crise qui perdure. 
En effet, le déficit de la Sécurité sociale s'établit en 2014 à 9,7 milliards d'euros, soit 2,8 milliards de moins qu'en 2013. Il est inférieur aux prévisions du Gouvernement, 11,7 milliards d'euros. Si l'on y ajoute le fonds de solidarité vieillesse, le solde est en déficit de 13,2 milliards (contre 15,4 milliards anticipés).
L'assurance vieillesse avec le report de l'âge légal et l'augmentation des cotisations est presque à l'équilibre avec un déficit de 1,2 milliard d'euros. Les dépenses de l'assurance maladie, qui seront inférieures de 300 millions d'euros par rapport à l'objectif fixé dans la dernière loi de financement. Le déficit est de 6,5 milliards d'euros. Au niveau de la branche famille, le déficit diminue de 500 millions d'euros, à 2,7 milliards. Seul le Fonds solidarité vieillesse - qui assure le financement des allocations du minimum vieillesse - enregistre un déficit plus élevé qu'en 2013 avec  -3,5 milliards (contre 2,9 milliards).
Les mesures de gel des prestations sociales, les augmentations de cotisation (retraite) et la lutte contre la fraude expliquent ce recul des pertes.

lundi 16 mars 2015

Hausse des crédits aux ménages !

Selon la Banque de France, la demande de crédits à l’habitat est signalée en hausse par les banques
Le solde d’opinion relatif à la demande de crédits à la consommation redevient positif. Pour les crédits aux entreprises, au mois de février, les banques indiquent une très légère baisse de la demande de crédits des entreprises, notamment des PME.
Enquête mensuelle auprès des banques sur la distribution du crédit en France

jeudi 12 mars 2015

Acheter ou vendre de l'or


Faut-il acheter de l'or en prévision d'un krach. Faut-il au contraire en vendre pour investir en bourse ?

mercredi 11 mars 2015

Le CAC 40 au-delà de 5000 points

Après des années de disette, le CAC 40 vit en pleine euphorie avec un gain de plus de 700 points depuis le 1er janvier. Il vient de passer le cap des 5000 points en ce 11 mars 2015. Le CAC était à 4 272 points au 31 décembre 2014.

lundi 9 mars 2015

La lettre du Cercle de l'Epargne N°11 du mois de mars 2015

L’édito du Président du Cercle
  • Un autre monde ?
Côté Epargne
  • Les chiffres du Cercle de l’épargne
  • Petit point sur les derniers résultats de l’épargne en France
  • Quand le client devient difficile
  • 50 ans d’épargne financière
  • Dans quelles régions faut-il être pour gagner plus ?
Côté Prévoyance
  • Le feuilleton des clauses de désignation rebondit
  • La CSG des frontaliers encore sur le grill !
Côté Retraite
  • La valorisation des retraites au sein de l’OCDE
  • La France a gagné combien avec les réformes des retraites ?
  • Le taux de remplacement victime de la désindexation
  • Pour vivre vieux, vive le Sud
  • Les retraités adeptes de la bi-résidence comme les jeunes
  • L’Inde se lance dans la retraite
Dossier du mois
  • Le Patrimoine des Indépendants

vendredi 6 mars 2015

Augmentation des crédits aux particuliers au mois de janvier

 Selon la Banque de France, le taux de croissance annuel des crédits aux particuliers augmente en janvier 2015 (+2,9 %, après +2,6 % en décembre). Le taux de croissance annuel des encours de crédits à l’habitat augmente en janvier 2015 (+2,8 %, après +2,3 % en décembre) tandis que celui des crédits à la consommation baisse quelque peu (+1,6 %, après +1,8 %). 

La baisse des taux d’intérêt des prêts nouveaux à l’habitat à long terme et à taux fixe se poursuit (2,56 % en janvier, après 2,61 % en décembre) dans un contexte de hausse de la production (11,5 milliards d’euros, après 10,8 milliards). • Les taux d’intérêt des crédits à la consommation augmentent très légèrement (5,16 %, après 5,13 %), ainsi que la production de nouveaux crédits (3,8 milliards d’euros, après 3,6 milliards).



Encours et taux de croissance annuel (données non cvs) 
(Encours en milliards d’euros, taux de croissance en %)

Encours brut
Taux de croissance annuel brut

janv-15

nov-14
déc-14
janv-15 (a)
Total
1 020

2,7
2,6
2,9
Habitat
837

2,5
2,3
2,8
Trésorerie
146

1,3
1,8
1,6
Autres
37

13,2
13,0
9,8

(a) Données provisoires.

jeudi 5 mars 2015

Tout ce que vous voulez savoir sur les SCPI ?

Philippe Crevel intervient pour l'émission "Epargne et Vous" et décrypte le fonctionnement des SCPI.

Les familles monoparentales

L'INSEE vient de publier une étude sur les familles mono-parentales assez intéressante. Ainsi, en 2011, la France métropolitaine comptait 1,5 million de familles composées d’un parent sans conjoint et résidant avec au moins un enfant mineur. Dans 85 % des cas, le parent est une femme.
Ces familles monoparentales sont constituées depuis 5,5 ans en moyenne. L’ancienneté de la monoparentalité est plus faible pour les parents séparés (4,5 ans en moyenne) ou dont le conjoint est décédé (5,5 ans), et plus élevée pour les parents qui n’ont jamais été en couple (10 ans). 

Les mères de famille monoparentale vivent dans cette configuration depuis plus longtemps que les pères : respectivement 5,6 ans et 4,2 ans en moyenne. Cet écart s’explique en partie parce qu’une mère de famille monoparentale sur six l’est devenue en ayant un enfant sans être en couple, situation plus rare pour les pères.
Les parents non diplômés sont depuis plus longtemps en famille monoparentale que les autres : 24 % des femmes et 15 % des hommes à la tête d’une famille monoparentale le sont depuis plus de dix ans quand ils sont sans diplôme contre 14 % des femmes et 7 % des hommes quand ils sont diplômés du supérieur.

Les entreprises s'endettent légèrement plus



  • Selon la Banque de France, les entreprises commenceraient à reprendre le chemin du crédit. En effet, au mois de janvier, le taux de croissance annuel des crédits aux sociétés non financières augmente légèrement  (+2,6 %, après +2,3 % en décembre) du fait d'une augmentation des crédits de trésorerie (+3,5 % au lieu de +2,3 %) largement due à des prêts à quelques grandes entreprises. L'évolution des crédits à l’investissement est quasi inchangée (+2,5 %, après +2,6 %).
  • La baisse observée depuis le second trimestre 2014 des taux d’intérêt moyens des crédits nouveaux se poursuit, pour les crédits de montants supérieurs à un million d’euros (1,57 % en janvier, après 1,70 % en décembre) comme pour ceux de montants inférieurs (2,33 %, après 2,40 %). La production de crédits nouveaux (cvs) progresse quelque peu pour les montants inférieurs à un million d’euros (5,7 milliards d’euros après 5,4 milliards), davantage pour les montants supérieurs (12,7 milliards d’euros après 10,7 milliards).



Encours et taux de croissance annuel (données non cvs) 
(Encours en milliards d’euros, taux de croissance en %)

Encours brut

Taux de croissance annuel brut

janv-15

nov-14
déc-14
janv-14
Total
835

2,1
2,3
2,6
Investissement
578

3,3
2,6
2,5
Trésorerie
177

0,0
2,3
3,5
Autres
80

-1,5
0,8
2,0







Les taux de placements monétaires continuent de baisser

La rémunération moyenne des dépôts et placements monétaires diminue légèrement en janvier (0,58 %, après 0,61 % en décembre), en raison principalement de la baisse prononcée du taux des dépôts à terme inférieur à deux ans (1,80 %, après 1,92 %) et, dans une moindre mesure, de celle du taux des livrets ordinaires (0,91 %, après 0,96 %).


(en pourcentage)




janv-14
mars-14
août-14
nov-14
dec-14 (h)
janv-15 (i)










DÉPÔTS ET PLACEMENTS MONÉTAIRES (b)

0,69
0,70
0,62
0,61
0,61
0,58










dont : - dépôts à vue


0,15
0,16
0,15
0,15
0,15
0,15
- dépôts à terme <= 2 ans


1,91
1,94
1,88
1,92
1,92
1,80
- livrets à taux réglementés (c)

1,28
1,28
1,05
1,05
1,05
1,05

dont : livret A

1,25
1,25
1,00
1,00
1,00
1,00
- livrets ordinaires


1,14
1,15
1,03
0,98
0,96
0,91
- titres d'OPC monétaires (d) (e)

0,05
0,09
0,12
0,11
0,10
0,08










AUTRES DÉPÔTS NON INCLUS DANS LES AGRÉGATS

















PEL et dépôts à terme > 2 ans


2,90
2,90
2,84
2,84
2,79
2,76
Pour mémoire :









Taux de soumission minimal aux appels d'offres Eurosystème
0,25
0,25
0,15
0,05
0,05
0,05
Euribor 3 mois (f)


0,29
0,31
0,19
0,08
0,08
0,06
Rendement du TEC 5 ans (f), (g)

1,14
0,92
0,39
0,27
0,24
0,13
Plan d'épargne logement


2,50
2,50
2,50
2,50
2,50
2,50
(taux applicables aux nouveaux PEL hors prime d'État)