CERCLE DE L'EPARGNE, DE LA RETRAITE ET DE LA PREVOYANCE

Le Cercle des Epargne, de la retraite et de la prévoyance est un centre d'études et d'information indépendant qui a pour objet de réaliser des études et d'informer les épargnants sur toutes les questions relatives à l'épargne, la retraite et la prévoyance

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lundi 27 juillet 2015

L'assurance-vie roule sa bosse : résultat positif de 1,4 milliard d'euros en juin



Au mois de juin, l’assurance-vie a enregistré une collecte nette de 1,4 milliard d’euros comme au mois de mai. La dernière décollecte date désormais du mois de décembre 2013 avec -1,6 milliard d’euros. Sur les six premiers mois de l’année, la collecte nette atteint 12,3 milliards d’euros contre une décollecte de 2,45 milliards d’euros pour le Livret A.

Les cotisations se sont maintenues au mois de juin à un niveau correct avec un montant de 11,1 milliards d’euros contre 9,7 milliards d’euros en mai. Elles atteignent, sur le premier semestre, 68 milliards d’euros en hausse de près de 4 milliards d’euros par rapport à la même période de 2014.

Depuis le début de l’année, la collecte brute est marquée par la montée en puissance des unités de compte qui atteignent sur les six premiers mois de l’année 13,9 milliards d’euros. Elles représentent 20 % des cotisations du premier semestre soit quatre à cinq points de plus par rapport au taux enregistrés ces dernières années. Pour le mois de juin, les unités de compte ont été en léger retrait à 2 milliards d’euros contre 2,4 milliards d’euros au mois de mai. Elles ont néanmoins représenté 18 % des cotisations.

Le montant des prestations du mois de juin a été dans la moyenne de ces derniers mois à 9,7 milliards d’euros. Au mois de mai, il avait été de 8,2 milliards d’euros. Au mois de juin 2014, les prestations s’étaient élevées à 8,7 milliards d’euros

L’encours de l’assurance-vie s’élève à 1557 milliards d’euros à fin juin 2015 contre 1490 milliards d’euros à fin juin 2014. Au 31 décembre 2014, l’encours avait atteint 1515 milliards d’euros.

L’assurance-vie continue de croître régulièrement selon un rythme qui est, certes, en-deçà de ces belles années d’avant crise de 2008. La collecte nette de cette année devrait avoisiner une vingtaine de milliards d’euros. L’assurance-vie bénéficie toujours d’une bonne compétitivité avec en outre la possibilité de jouer sur deux tableaux, la garantie de capital avec les fonds euros et les performances boursières avec les unités de compte. La souscription de ces dernières s’explique tant par la baisse des taux de rendement des fonds euros que par la progression des indices boursiers de ce premier semestre. Les campagnes d’information des compagnies d’assurances commencent à porter leurs fruits et permettent une réorientation de l’épargne au profit de l’entreprise. L’assurance-vie bénéficie également de l’atonie de l’investissement des ménages dans l’immobilier ainsi que du mouvement de décollecte qui frappe le Livret A. Aujourd’hui, seul le Plan d’Epargne logement est à même de concurrencer l’assurance-vie. Sa collecte nette a atteint sur les 5 premiers mois de l’année 9,9 milliards d’euros. Néanmoins, les deux produits ne sont pas complètement assimilables ; le PEL étant un produit d’épargne réglementée plafonnée et limité dans le temps quand l’assurance-vie est un contrat de long terme offrant l’accès à de nombreux supports d’investissement.





jeudi 23 juillet 2015

Plus de contribuables, moins de personnes imposables : qui paie encore des impôts en France ? | Atlantico.fr

Plus de contribuables, moins de personnes imposables : qui paie encore des impôts en France ? | Atlantico.fr

mardi 21 juillet 2015

Livret A ; collecte du mois de juin, cela aurait pu être pire




Le Livret A a enregistré une décollecte de 120 millions d’euros au mois de juin soit un peu près le même niveau que celui enregistré 2014 (130 millions d’euros). Le mois de juin est assez imprévisible pour le livret A. Sur ces 10 dernières années, 7 ont connu une décollecte avec des montants allant de -1,1 milliard d’euros à -60 millions d’euros. La plus forte collecte nette a été enregistrée en juin 2008 avec 1,1 milliard d’euros. Le mois de juin est impacté par le versement des primes de fin de premier semestre mais aussi par les dépenses de vacances et par les soldes. Il se situe de ce fait à la croisée des chemins.

Le mois de juin 2015 confirmait que le Livret A commençait à éponger la baisse du taux du Livret A du 1er août 2014. La décollecte est ainsi passée de 1,08 milliard d’euros en juillet 2014 à 120 millions au mois de juin 2015. Les montants maximum de décollecte ont été atteints à la rentrée 2014 durant les mois de septembre (-2,37 milliards d’euros) et octobre (-2,93 milliards d’euros).

Il est fort probable que ce processus se répète en 2015 avec une décollecte qui devrait refranchir la barrière du milliard d’euros par mois d’ici la fin de l’année avant de se restabiliser.


Sur les six premiers mois, la décollecte a atteint 2,45 milliards d’euros. Elle devrait sur l’année atteindre entre 6 et 8 milliards d’euros soit un montant un peu équivalent ou légèrement supérieur à 2014 (6,1 milliards d’euros). 

lundi 20 juillet 2015

JT de 20 heures sur le TF1 avec Philippe Crevel sur le Livret A


¨Philippe Crevel intervient sur TF1 au JT de 20 heures du 20 juillet avec une petite erreur au niveau de l'infographie

Philippe Crevel interviewé sur France 2 au JT de 13 heures


Le Gouvernement a décidé d'baisser le taux du Livret A à 0,75 %. Philippe Crevel a été interrogé par la rédaction de France 2.

Le Livret A passe à 0,75 %

Depuis 2008, le Gouverneur de la Banque de France qui assure la supervision de l’épargne réglementée propose au moment de chaque révision le 1er février et le 1er août un taux pour le Livret A.

Ce taux est fonction soit des taux des marchés monétaires, soit de l’inflation. Etant donné que les taux d’intérêt sont très faibles ces dernières années, c’est le taux d’inflation qui est utilisé. Le taux pour le Livret A proposé par le Gouverneur de la Banque de France correspond au taux d’inflation annuelle majoré de 0,25 point, ce taux étant arrondi au quart de point le plus proche. De ce fait, avec une inflation de 0,3 point, le taux du Livret A pourrait être entre  0,5 et 0,75  %. La Banque de France  a recommandé  0,75 %, taux que le Gouvernement a décidé de retenir. Il pouvait ne pas suivre la Banque de France.  Il dispose, en la matière, d’un pouvoir, en la matière discrétionnaire. Le 1er février dernier, il avait refusé de suivre la recommandation du Gouverneur. de la Banque de France Le Livret A étant le produit d’épargne le plus largement distribué dans la population, la fixation de son taux est un geste éminemment politique surtout quand ce profile des élections.

Avec un taux à 0,75 %,  le rendement réel du Livret A (après inflation) sera de 0,4 point

 Quel sera la perte sur un an, pour un épargnant ayant un encours moyen sur son Livret A soit 4000 euros ?

Le Livret A rapportera  30 euros au lieu de 40 euros soit une perte de 10 euros. 
Pour un épargnant, au plafond, c'est à dire 22 950 euros, de combien sera la perte ? 
A 1 %, un épargnant au plafond pouvait gagner sur un an au minimum 229,5 euros; à 0,75 %, ce rendement sera ramener  à 172,125 euros soit une perte d'au moins 57 euros. 

La baisse du taux du livret A réduira à la marge le taux des emprunts aux bailleurs sociaux. En effet, le livret A sert à financer ce type de prêts. Mais l'effet sera marginal car il s'agit de prêts à 40 ans. Par ailleurs, le lancement de programmes de constructions d'HLM obéit à d'autres considérations que le taux du Livret A (problèmes fonciers, normes...).

En revanche, la Caisse des Dépôts économisera 652 millions d'euros ce qui améliorera son résultat financier et les éventuels bénéfices redistribués à l'Etat.  
Moins bien rémunéré le Livret A est aussi une niche fiscale qui coûte moins à l'Etat.

En abaissant le taux oh combien symbolique du Livret A, le Gouvernement décide ainsi de relayer la politique de la Banque centrale européenne qui vise à peser sur les taux afin de favoriser la croissance. C'est aussi un geste vis-à-vis des banques dont les livrets bancaires n'étaient plus du tout compétitifs. 

L'évolution du taux du Livret A

Date                                      Taux
1er janvier 1960                  3,25 %
1er janvier 1966                  3,00 %
1er janvier 1968                  3,50 %
1er juin 1969                        4,00 %
1er janvier 1970                  4,25 %
1er janvier 1974                  6,00 %
1er janvier 1975                  7,50 %
1er janvier 1976                  6,50 %
16 octobre 1981                  8,50 %                       
1er août 1983                      7,50 %
16 août 1984                        6,50 %
1er juillet 1985                     6,00 %
16 mai 1986                         4,50 %
1er mars 1996                      3,50 %
16 juin 1998                        3,00 %
1er août 1999                      2,25 %
1er juillet 2000                     3,00 %
1er août 2003                      2,25 %
1er août 2005                      2,00 %
1er février 2006                   2,25 %
1er août 2006                      2,75 %
1er août 2007                      3,00 %
1er février 2008                   3,50 %
1er août 2008                      4,00 %
1er février 2009                   2,50 %
1er mai 2009                        1,75 %
1er août 2009                      1,25 %
1er août 2010                      1,75 %
1er février 2011                   2,00 %
1er août 2011                      2,25 %
1er février 2013                   1,75 %
1er août 2013 :                    1,25 %
1er août 2014 :                       1 %
1er aoput 2015                      0,75 %

Le Livret A passe à 0,75 %

Depuis 2008, le Gouverneur de la Banque de France qui assure la supervision de l’épargne réglementée propose au moment de chaque révision le 1er février et le 1er août un taux pour le Livret A.

Ce taux est fonction soit des taux des marchés monétaires, soit de l’inflation. Etant donné que les taux d’intérêt sont très faibles ces dernières années, c’est le taux d’inflation qui est utilisé. Le taux pour le Livret A proposé par le Gouverneur de la Banque de France correspond au taux d’inflation annuelle majoré de 0,25 point, ce taux étant arrondi au quart de point le plus proche. De ce fait, avec une inflation de 0,3 point, le taux du Livret A pourrait être entre  0,5 et 0,75  %. La Banque de France  a recommandé  0,75 %, taux que le Gouvernement a décidé de retenir. Il pouvait ne pas suivre la Banque de France.  Il dispose, en la matière, d’un pouvoir, en la matière discrétionnaire. Le 1er février dernier, il avait refusé de suivre la recommandation du Gouverneur. de la Banque de France Le Livret A étant le produit d’épargne le plus largement distribué dans la population, la fixation de son taux est un geste éminemment politique surtout quand ce profile des élections.

Avec un taux à 0,75 %,  le rendement réel du Livret A (après inflation) sera de 0,4 point

 Quel sera la perte sur un an, pour un épargnant ayant un encours moyen sur son Livret A soit 4000 euros ?

Le Livret A rapportera  30 euros au lieu de 40 euros soit une perte de 10 euros. 
Pour un épargnant, au plafond, c'est à dire 22 950 euros, de combien sera la perte ? 
A 1 %, un épargnant au plafond pouvait gagner sur un an au minimum 229,5 euros; à 0,75 %, ce rendement sera ramener  à 172,125 euros soit une perte d'au moins 57 euros. 

La baisse du taux du livret A réduira à la marge le taux des emprunts aux bailleurs sociaux. En effet, le livret A sert à financer ce type de prêts. Mais l'effet sera marginal car il s'agit de prêts à 40 ans. Par ailleurs, le lancement de programmes de constructions d'HLM obéit à d'autres considérations que le taux du Livret A (problèmes fonciers, normes...).

En revanche, la Caisse des Dépôts économisera 652 millions d'euros ce qui améliorera son résultat financier et les éventuels bénéfices redistribués à l'Etat.  
Moins bien rémunéré le Livret A est aussi une niche fiscale qui coûte moins à l'Etat.

En abaissant le taux oh combien symbolique du Livret A, le Gouvernement décide ainsi de relayer la politique de la Banque centrale européenne qui vise à peser sur les taux afin de favoriser la croissance. C'est aussi un geste vis-à-vis des banques dont les livrets bancaires n'étaient plus du tout compétitifs. 

L'évolution du taux du Livret A

Date                                      Taux
1er janvier 1960                  3,25 %
1er janvier 1966                  3,00 %
1er janvier 1968                  3,50 %
1er juin 1969                        4,00 %
1er janvier 1970                  4,25 %
1er janvier 1974                  6,00 %
1er janvier 1975                  7,50 %
1er janvier 1976                  6,50 %
16 octobre 1981                  8,50 %                       
1er août 1983                      7,50 %
16 août 1984                        6,50 %
1er juillet 1985                     6,00 %
16 mai 1986                         4,50 %
1er mars 1996                      3,50 %
16 juin 1998                        3,00 %
1er août 1999                      2,25 %
1er juillet 2000                     3,00 %
1er août 2003                      2,25 %
1er août 2005                      2,00 %
1er février 2006                   2,25 %
1er août 2006                      2,75 %
1er août 2007                      3,00 %
1er février 2008                   3,50 %
1er août 2008                      4,00 %
1er février 2009                   2,50 %
1er mai 2009                        1,75 %
1er août 2009                      1,25 %
1er août 2010                      1,75 %
1er février 2011                   2,00 %
1er août 2011                      2,25 %
1er février 2013                   1,75 %
1er août 2013 :                    1,25 %
1er août 2014 :                       1 %
1er aoput 2015                      0,75 %

Combien de temps avant un retour de la crise grecque ? Les paris sont ouverts | Atlantico.fr

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dimanche 19 juillet 2015

Combien les épargnants perdront-ils en cas de passage du taux du Livret A à 0,75 %

Le Journal du Dimanche du 19 juillet 2015 annonce que le taux du Livret A pourrait passer de 1 à 0,75 %.

La France comptait au 31 décembre dernier 61,6 millions de Livret A. Au 31 mai dernier, l'encours atteignait 260,7 milliards d'euros. L'encours moyen d'un Livret est de 4092 euros.

Si le Gouvernement abaissait de 1 à 0,75 % le rendement du Livret A, la perte moyenne devrait être de 10 euros par an pour un épargnant. Ce dernier gagnera 30 euros au lieu de 40 euros par an.

Pour un épargnant dont le Livret A atteint 22 950 euros, la perte sur un an sera d'un peu plus de 57 ans. Le gain annuel qui pouvait dépasser 229 euros devrait se situer à un peu plus de 172 euros.

Le passage du taux du Livret A de 1 à 0,75 % générera une économie de 652 millions d’euros pour la Caisse des Dépôts et Consignations.

lundi 6 juillet 2015

Le taux du Livret A à la croisée des chemins

Christian Noyer, Gouvereur de la Banque de France est en fin de mandat et se lache un peu. Il a ainsi demandé de manière très nette une baisse du taux du Livret A. Sa révision est prévue le 1er août et est conditionnée au taux d'inflation de juin publiée le 15 juillet. « Il est hors de question que le taux ne baisse pas au cours de l’année », a expliqué M. Noyer lors d’une conférence de presse.

Ce taux est actuellement fixé à 1 %, soit son niveau historique leplus bas. Compte tenu de l'inflation, le taux devrait être baissé au minimum à 0,75 %. 
Pour justifier sa demande, le gouverneur de la Banque de France a relevé lundi que la rémunération actuelle du Livret A  est contraire à la philosophie de la Banque centrale européenne (BCE) qui agit pour favoriser la reprise de l’activité économique en Europe.  "Nous sommes dans une période où la BCE met en place des moyens considérables pour faire redémarrer l’économie et remonter l’inflation vers notre objectif. Donc il n’est pas acceptable que l’épargne réglementée soit un obstacle de plus en plus fort à cette évolution », a dit Christian Noyer. 
Par ailleurs, le taux actuel du Livret A génerait le logement social. Selon le gouverneur de la Banque de France, le surcoût estimé pour 2014 de la rémunération avantageuse du Livret A par rapport aux conditions de marché correspond ainsi à la construction d’environ 5 000 logements.

le Gouvernement aura du mal à suivre les recommandations du Gouverneur de la Banque de France. En effet, le taux du Livret n'obéit pas qu'à sa formule. Le taux du Livret A est éminemment politique. Or, nul n'ignore que des élections régionales sont prévues pour le mois de décembre. La France compte plus de Livrets A (plus de 60 millions) que d'électeurs; il est peu probable que le Gouvernement prenne le risque de démoraliser les épargnants dits populaires. L'autre argument en faveur du statu-quo vient de Grèce. Le résultat du référendum a prouvé que le courage ne paie pas électoralement. Le passage en-dessous de la barre de 1 % de rendement serait une première et marquerait une rupture pour de nombreux Français. Le Gouvernement prendre prétexte que l'inflation devrait progressivement revenir autour de 0,6 % ce qui pourrait justifier le maintien à 1 %.
 Si le Gouvernement s'alignait ce qui est peu probable sur les recommandations du Gouverneur, la déceollecte du Livret A s'accélerait et dépasserait un milliard d'euros par mois. Pour mémoire, la décollecte nette du Livret a atteint 6,13 milliards d'euros en 2014 et 2,32 depuis le début de l'année. Une baisse du taux serait une économie pour la Caisse des Dépôts qui  doit rémunérer une épargne qu'elle place à court et qui donc ne lui rapporte rien.

L'évolution du taux du Livret A
Date Taux
1er janvier 1960 3,25 %
1er janvier 1966 3,00 %
1er janvier 1968 3,50 %
1er juin 1969 4,00 %
1er janvier 1970 4,25 %
1er janvier 1974 6,00 %
1er janvier 1975 7,50 %
1er janvier 1976 6,50 %
16 octobre 1981 8,50 %
1er août 1983 7,50 %
16 août 1984 6,50 %
1er juillet 1985 6,00 %
16 mai 1986 4,50 %
1er mars 1996 3,50 %
16 juin 1998 3,00 %
1er août 1999 2,25 %
1er juillet 2000 3,00 %
1er août 2003 2,25 %
1er août 2005 2,00 %
1er février 2006 2,25 %
1er août 2006 2,75 %
1er août 2007 3,00 %
1er février 2008 3,50 %
1er août 2008 4,00 %
1er février 2009 2,50 %
1er mai 2009 1,75 %
1er août 2009 1,25 %
1er août 2010 1,75 %
1er février 2011 2,00 %
1er août 2011 2,25 %
1er février 2013 1,75 %
 1er août 2013 : 1,25 %
depuis le 1er août 2014 : 1 %

Plus de 4000 milliards d'euros de patrimoine financier !

Les placements financiers des ménages sont passés de 2 814 à 4 259 milliards d'euros de 2004 à 2014. Il a progressé de 2,5 % en 2014. Depusi 2004, le poids de l'assurance-vie a doublé passant de 8 77 à 1592 euros. L'assurance-vie représentait 37,4 % du total des placements des ménages contre 31,2 % en 2004.

Le flux annuel d'épargne a atteint 74 milliards d'euos en 2010 contre 77,1 milliards d'euros en 2013. Ce flux a baissé de 31,7 % depuis 2010. Le fux vers les fonds euros de l'assurance-vie a atteint 43,2 milliards d'euros quand celui vers les plans d'épargne logement a atteint 18,2 milliards d'euros. La collecte en faveur des unités de compte s'est élevée à 7 milliards d'euros.Les UC comportent en moyenne 30 % d'actions contre 7 % pour les fonds euros.

Le portefeuille dde titre détenus directement ou indirectement via les OPC représente 31,4 % du patrimoine.